Les études qui nous assurent que tout va bien avec le téléphone portable ont été financées par l’industrie ds télécommunications.
Malgré la grave sous-estimation des tumeurs cérébrales, des scientifiques indépendants confirment l’impression des neurochirurgiens et des oncologues que leur charge de travail augmente,ainsi que le fait manifeste que bien plus de personnes de notre entourage et dont entendons parler, meurent de ces tumeurs.Le plus éminent de ces scientifiques indépendants est Lennart Hardell.
Hardell est professeur d’oncologie et d’épidémiologie du cancer à l’hôpital universitaire d’Orebro, en Suède.Bien que la plupart de ses recherches antérieurs aient porté sur des produits chimiques comme less dioxines, les PCB, les ignifugeants et les herbicides, depuis 19999, il s’est concentré sur l’exposition aux téléphones portables et sans fil. Il nous dit, sur la base d’études de cas témoins portant sur plus de 1250 personnes atteintes de tumeurs cérébrales malignes,que l’utilisation des téléphones portables et des téléphones sans fil augmente considérablement le risque de cancer du cerveau. Plus vous utilisez un tel téléphone depuis longtemps, plus vous cumulez des heures d’utilisation, et plus vous êtes jeune au moment de la première exposition, plus vous risquez de développer une tumeur. Deux mille heures d’utilisation d’un téléphone cellulaire, selon M. Hardell, triple le risque. Deux mille heures d’utilisation d’un téléphone sans fil font plus ue doubler le risque. La première utilisation d’un téléphone portable avant l’âge de vingt ans multiplie par tois le risque global de cancer du cerveau, par cinq le risque de développer un aqtrocytome -le type le plus courant de tumeur maligne du cerveau- et par huit le risque de développer un astrocytome du côté de la tête où est tenu le téléphone. La première utilisation d’un téléphone sans fil avant l’âge de vingt ans double le risque de toute tumeur cérébrale, quadruple le risque d’astrocytome et multiplie par huit le risque d’astrocytome du même côté de la tête.
La literrature sur les antennes-relais et les antennes-radio est moins corrompue. Presque toutes les études existantes, jusque récemment, ont été financées par des sources indépendantes et non par l’industrie des télécommunications et elles ont donné des résultats cohérents : vivre près d’une antenne de transmission est cancérigène.
William Morton, de l’université des sciences de la santé de l’Orégon, a découvert que le fait de vivre à proximité d’antennes de rediffusion VHF-TV constituait un risque important de leucémie et de cancer du sein dans la région métropolitaine de Portland-Vancouver de 1967 à 1682.
En 1986, le ministère de la santé de l’État d’Hawaï a constaté que les habitants d’Honolulu qui vivaient dans des secteurs de recensement comportant une ou plusieurs antennes de diffusion présentaient un risque accru pour tous types de cancer confondus de 43%.
En 1996, Bruce Hocling, médecin à Melbourne, a analysé l’incidence du cancer chez les enfants de neuf municipalités australiennes par rapport à un groupe de trois antennes de télévision de grande puissance. Les enfants vivant à moins de quatre kilomètres des pylones avaient presque deux fois et demie plus de risques de mourir de leucémie que les enfants des villes plus éloignées.
En 1997, Helen Dolk et ses collègues ont découvert des taux élevés de leucémie, de cancer de la vessie et de mélanome chez les adultes près de l’antenne de Sutton Coldfield, à la limite nord de Burmingham. Lorsque Dolk a étendu son étude à vingt antennes de transmission de grande puissance en Grande-Bretagne, elle a découvert qu’en général, plus on vit près d’une tour, plus on risque d’avoir une leucémie.
En 2000, Neil Cherry a analysé le taux de cancer chez les enfants à San Francisco, en fonction de la distance par rapport à la Sutro Tower. La Sutro Tower mesure près de 300 mètres de haut, se dresse au somment d’une haute colline et peut être vue de tout San Francisco. Au moment de l’étude de Cherry, elle diffusait près d’un million de watts de signaux de télévision VHF et de radio FM, ainsi que plus de 18 millions de watts de télévision UHF. Les taux de cancer du cerveau, de lymphome, de leucémie et de tous les cancers combinés, dans tout San Francisco, étaient liés à la distance qui séparait l’enfant de cette tour. Les enfants qui vivaient sur des collines et des crêtes avaient beaucoup plus de cancers que les enfants qui vivaient dans des vallées et étaient protégés de la tour. Les enfant qui vivaient à moins d’un kilomètre de l’antenne avaient un taux de leucémie 9 fois plus élevé, un taux de lymphome 15 fois plus élevé, un taux de cancer de cerveau 31 fois plus élevé et un taux de tous les cancers confondus 18 fois plus élevé que les enfants du reste de la ville.
En 2004, Ronni et Danny Wolf ont répondu aux habitants d’un petit quartier situé autour d’une seule antenne-relais dans le sude de Netanya, en Israël. Au cours des cinq années précédant la construction de l’antenne, deux des 622 résidents ont développé un cancer ; au cours de la première année suivant l’érection de l’antenne, huit autres ont développé un cancer. Cela a transformé un quartier dont le taux de cancer était l’un des plus bas de la ville en une zone où le risque était quatre fois supérieur à la moyenne de Netanya.
La même année, Horst Eger, médecin à Naila, en Allemagne, a examiné 1 000 dossiers de patients dans sa ville natale. Il a découvert que les personnes qui vivaient à moins de 400 mètres d’une antenne-relais avaient trois fois plus de risques de développer un cancer et le développaient, en moyenne, lorsqu’elles étaient plus jeunes de huit ans, que les personnes qui vivaient plus loin.
En 2011, dans une métropole du sud-est du Brésil, Adilza Dode a dirigé une équipe de scientifiques universitaires et de responsables gouvernementaux qui confirme les résultats de toutes les études précedentes. Le risque de cancer pour les habitants de Belo Horizonte a diminué de manière uniforme et constante avec la distance d’une antenne-relais augmentant.
Et le 24 février 2011, la cour suprême d’Italie a confirmé la condamnation en 2005 du cardinal Tucci pour avoir pollué Rome avec des ondes radio. Une peine de dix jours de prison avec sursis a été sa seule punition. Personne n’a jamais été indemnisé pour les préjudices subis. Le ministère public n’a pas porté plainte pour homicide par négligence. Les antennes de Radio Vatican n’ont pas été désactivées.
Extraits du livre d’Arthur Firstenberg : « l’arc-en-ciel invisible, l’histoire de l’électricité et de la vie » ; page 273 et ss.