L’action en justice, c’est parti !
Ce n’est pas 1000 plaignants mais plus de 2000 qui sont engagés dans une action juridique collective et inter-régionale conduite par Maître RAFFIN.
Quant à la Saône et Loire, l’ACCU a collecté 280 dossiers qui sont actuellement déposés devant les tribunaux judiciaires de Chalon- sur -Saône et de Mâcon. C’est sans compter plus de 400 adhérents qui refusent ce compteur, les 600 sympathisants et tous les anonymes qui s’opposent individuellement à l’installation de ce compteur-capteur communicant LINKY.
La ruralité très relative de la Saône et Loire n’explique pas à elle seule le pourcentage (77 %) moindre d’installations effectuées par ENEDIS mais c’est l’expression d’une réelle résistance de notre département !
L’ensemble des collectifs plaignants, dont l’ACCU veut faire respecter les droits des usagers : qu’enfin nous ne soyons plus pris comme cibles pour enrichir des sociétés capitalistes au mépris de notre vie privée, de notre santé et/ou, tout simplement, de la vie sur Terre.
A l’heure où une conscience écologiste semble fédérer un nombre grandissant de personnes, comment valider des outils du quotidien qui seront toujours plus énergivores, qui aboutissent à jeter des appareils en état de marche au nom du seul profit ?
Nous voulons que soient entendus et reconnus les problèmes de santé des personnes électro-hyper-sensibles (EHS). La multiplication des radiations peut affecter chacune et chacun d’entre nous, ce qui peut rendre, pour celles et ceux qui en sont victimes, le quotidien insupportable.
Par ailleurs, nous voulons protéger notre vie privée face à un outil qui vise à collecter les informations de notre mode de vie.
Nous demandons le respect de la directive européenne qui permet le libre choix, donc notre droit de refuser le compteur LINKY au nom de la Vie et de la Liberté.
LINKY n’est pas écologique
Remplacement de 35 millions de compteurs, en état de marche, par d’autres d’une durée de vie plus courte (10/20 ans au lieu de 60). Ces nouveaux compteurs entraînent surtout une augmentation de la consommation électrique évaluée par l’ADEME à 500 GWh (500 milliards de Watt-heure) par an, soit la consommation de 400 000 ménages.
LINKY n’est pas source d’économie, et il n’est pas gratuit
Voilà quelques années que nous, comme d’autres associations et collectifs, répétons en boucle que ni le compteur ni son installation ne sont gratuits.
Il est vrai que, sans état d’âme, Enedis écrivait … – aux abonnés : « Vous n’avez strictement rien à payer ni maintenant ni plus tard. Les frais de cette intervention sont pris en charge par Enedis. »
Enedis avait en effet annoncé prendre à sa charge le coût du déploiement soit 5,39 milliards d’euros : 10% provenant de ses fonds propres et le reste grâce à un emprunt auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) à un taux avantageux de 0,77 %. Mais au final, c’est bien le consommateur qui remboursera le coût du compteur Linky, et sans bénéficier du très avantageux taux de la BEI. Dans son rapport, la Cour des comptes l’a estimé à 4,6%. Ce qui représente un demi-milliard d’euros d’intérêts supplémentaires pour Enedis.
Nous n’inventions rien, les sources étaient là sous les yeux de chacun, il fallait juste se baisser pour s’en abreuver : – Article R341-7 du Code de l’Energie du 30 décembre 2015 :
« Les coûts effectivement engagés liés aux dispositifs de comptage mis en œuvre par les gestionnaires des réseaux publics conformément aux prescriptions de l’arrêté prévu à l’article R. 341-6 entrent dans les charges à couvrir par les tarifs d’utilisation des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité.» (= la taxe TURPE)
– Rapport de la Cour des comptes du 2 février 2018, pages 253-254 précise que c’est « Un dispositif coûteux pour le consommateur », « un financement assuré par les usagers », « Le coût, ramené au compteur, est de 130 €. »
https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-01/07-comp
Le 31 mai 2021, toute la presse annonce que les particuliers vont bel et bien devoir rembourser le Linky.
Or, le 1er juin 2021, ENEDIS dément toutes ces communications de la presse, appuyé par la ministre déléguée à la transition écologique Emmanuelle Wargon qui assure que les Consommateurs ne « devraient » pas payer le déploiement.
Pourquoi ce revirement de dernière minute suite à la forte médiatisation, alors que tout cela est prévu depuis le début ?
Par ailleurs, les clients du LINKY verront-ils le montant de la relève supprimée de leur facture ?
LINKY : Un danger pour la santé
LINKY utilise la technologie CPL (Courant Porteur en Ligne) qui représente un danger potentiel pour la santé car des champs électromagnétiques artificiels sont diffusés en continu via tout le circuit électrique des logements. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) les a classés potentiellement cancérigènes pour l’être humain. Situation dramatique pour les personnes EHS qui représentent 8 % de la population française d’après l’ANSES, jusqu’à 13% d’après l’OMS.
LINKY : Une atteinte aux libertés : par la collecte de nos données circulant via le CPL, ENEDIS est en capacité de connaître nos habitudes de vie dans notre domicile, ce qui constitue une atteinte à notre vie privée. C’est une manne financière de plusieurs milliards car ces données sont revendues à des partenaires commerciaux.
LINKY : Une campagne basée sur le mensonge, l’intimidation, les pressions
ENEDIS affirme que la pose est obligatoire du fait d’une directive européenne, alors que celle-ci ne l’impose pas.
Plusieurs pays ont décidé soit de ne pas installer de tels compteurs, soit de les réserver aux gros consommateurs (en Allemagne par exemple)… ENEDIS et ses sous-traitants font pression sur les usagers via les intimidations, les menaces, le chantage, l’abus d’autorité et le mensonge…
Pour exemple, une habitante de Saint-Vallier âgée et malade a été menacée de coupures d’électricité en décembre 2020 et janvier 2021 si elle persistait dans son refus du LINKY. Inquiète, elle s’est adressée à la gendarmerie, qui l’a envoyée vers le conciliateur de justice qui l’a envoyé vers notre association ACCU.
LINKY : Il n’y a pas que le Coronavirus
On peut mourir à cause de l’incendie d’une petite boîte. Un exemple parmi bien d’autres: le 9 février 2020, un couple de septuagénaires est décédé dans l’incendie de sa maison à Rochetaillée (quartier de Saint-Etienne, Loire). Selon les constatations de pompiers, le feu se serait déclaré à partir du compteur électrique, un rapport a été rédigé. D’après des témoignages recueillis sur place, le LINKY était installé dans cette maison depuis une quinzaine de jours. Une enquête criminelle a été ouverte, le procureur saisi a classé l’affaire. La famille a engagé une procédure au pénal en vue d’obtenir la communication du rapport des pompiers et de l’avis du procureur. La famille et l’ensemble de la population ont le droit d’être informés. L’origine de cet incendie doit être clairement établie, les responsabilités définies afin qu’un tel drame ne se reproduise plus.
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