Le 16 juin ! Donc demain.
Il en a déjà été question dans un article paru ce mardi 13 juin.
Ci dessous, un communiqué de presse et deux témoignages
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Communiqué de presse
Le 16 juin prochain aura lieu la 6ème édition du World EHS Day,
Journée mondiale de l’intolérance à la pollution électromagnétique afin que l’on prenne conscience de la situation des personnes électro-hypersensibles (EHS) qui le sont devenues à cause d’un environnement électromagnétique de plus en plus pollué.
La multiplication des systèmes de communication et des appareils sans fil (antennes-relais, mobiles, wifi, bluetooth…) impacte de plus en plus de personnes en France et dans le monde (5% en France selon l’ANSES, 9 à 10% dans les villes suédoises comme à Taïpei). Au moment où l’on supprime les zones blanches pour les performances de la téléphonie mobile, des EHS en arrivent à ne plus pouvoir vivre en ville et de moins en moins dans nos campagnes, allant pour certain.e.s jusqu’à se réfugier dans les montagnes ou dans les bois.
Malgré les études scientifiques indépendantes de plus en plus nombreuses, le danger sanitaire que représentent les champs électromagnétiques et ondes artificielles pulsées augmente encore avec l’arrivée de la 5G et de ses multiples applications : développement des objets connectés, des véhicules autonomes, de la domotique, du puçage, de la gestion en flux tendu des mouvements humains et marchands, de l’usage en temps réel des données privées par les compagnies internationales… Qu’en est-il alors du principe de prévention et du « droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », pourtant reconnus dans La Charte de l’environnement ayant valeur constitutionnelle en France ?
Les EHS sont des « sentinelles » et des lanceurs d’alerte, et les écouter est se préserver du danger de cette préoccupante pollution électromagnétique.
L’objectif du World EHS Day est donc non seulement de mettre en lumière les souffrances morale et physique de millions de personnes EHS déjà impactées dans le monde, mais également de mettre en garde le reste de la population contre un danger qu’elle ignore, dans une inquiétante indifférence des pouvoirs publics.
Association Résistance 5G Nantes & Cercle nantais pour une social-écologie critique
Resistance5G-Nantes@protonmail.com CNPSEC@protonmail.com
Communiqué que signe également le collectif ACCAD
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Extraits d’un témoignage d’une EHS des Hauts-de-France
Mes symptômes d’électrohypersensibilité (EHS) ont débuté il y a plus de 20 ans même si je n’ai commencé à faire le lien avec les ondes électromagnétiques qu’aux alentours de 2011 et n’ai été diagnostiquée EHS qu’en 2016.
En octobre 2002, je venais d’acquérir, comme tous mes collègues, mon tout premier téléphone portable. J’habitais alors près d’une falaise et il n’y avait pas beaucoup de réseau. Je ne savais alors pas que le téléphone rayonnait très fort dans ce cas. J’avais des picotements et la tête très chaude après les appels téléphoniques mais cela passait et je ne m’inquiétais pas. Je faisais confiance…
Très rapidement, j’ai commencé à avoir de terribles démangeaisons dans le cuir chevelu accompagnées d’une chute importante de cheveux.
Ces problèmes ont duré de très longues années. J’ai consulté près de 14 dermatologues dans toute la France. Je suis même allée à l’hôpital Saint Louis (centre Sabouraud) pour rencontrer le spécialiste de la chute des cheveux à l’époque, le Dr Reygagne.
Je n’ai pas eu de réponse concrète. J’ai essayé un traitement au minoxidil. Le médecin pensait à une alopécie androgéno-génétique mais le traitement ne fonctionnait pas.
J’ai tenté d’autres alternatives : acupuncture, les huiles essentielles, le magnétisme, les plantes, … Rien n’améliorait mon état. Je suis tombée dans une profonde dépression.
Parallèlement, les problèmes s’accumulaient : troubles cardiaques : extrasystoles et tachycardie, troubles de la thyroïde, plaques rouges sur le visage (il s’agissait en fait des brûlures), extrême fatigue.
Je sentais qu’il y avait quelque chose de grave sans comprendre ce qui m’arrivait et me sentais terriblement incomprise au point un jour de prendre des médicaments en trop grande quantité pour que cela s’arrête. Je n’en pouvais plus de passer mes jours et une partie de mes nuits à ruminer pour tenter de comprendre ce qui se passait. Je tournais en rond dans ma tête.
Pour mon médecin traitant de l’époque, j’étais psychotique, névrosée.
Pour d’autres c’était le surmenage, le stress…
Miraculeusement, en 2009, la chute des cheveux s’est arrêtée d’elle-même sans que je comprenne ce qui s’était passé. Ce n’est que bien plus tard que je ferai le rapprochement avec le fait que j’avais changé de téléphone et que j’utilisais la fonction haut-parleur. J’avais également déménagé dans une zone où il y avait davantage de réseau donc moins de rayonnement provenant de mon téléphone.
J’ai fait construire une maison écologique à un kilomètre de mon lieu de travail pour pouvoir y aller à pied ou à vélo. J’avais un bois à traverser. C’était vraiment très agréable. Je pensais avoir acquis un peu de stabilité et je me sentais très bien dans mon nouveau cocon.
Peu de temps après la construction, j’ai vu apparaître une antenne de téléphonie mobile derrière la maison. Je n’étais pas réellement consciente des dangers à l’époque. Plus tard, je ferai le rapprochement entre l’installation de cette antenne et le déclenchement de mes acouphènes d’abord intermittents (le soir au coucher) puis de plus en plus durables (sur quelques jours) et l’arrivée d’insomnies.
Par ailleurs, dans mon environnement professionnel, le rayonnement électromagnétique n’a fait que s’intensifier.
Ingénieur agronome de formation, j’enseignais l’agronomie et l’hydrologie en établissement agricole. Mon public était de plus en plus équipé en objets connectés et les bornes wifi ont proliféré dans les différents bâtiments du site. Mon proviseur avait comme devise : « il faut vivre avec son temps ». Son objectif était de développer le numérique au niveau de l’établissement : tableaux numériques interactifs, chemin numérique sur le site, ordinateurs portables distribués à tous les enseignants pour tout piloter à distance : les absences, retards, sorties réservations de salle, enregistrement des notes. Je me suis vu confier la coordination d’une formation BTS en « gestion et maîtrise de l’eau ». Je passais les trois quarts de mon temps en salle informatique. J’accompagnais les élèves et étudiants dans le suivi de projets, de stages, de préparation aux examens, …
Je rentrais chez moi épuisée, à bout de souffle, littéralement et à bout de force.
Même après une heure de travail, j’étais dans un état d’épuisement extrême.
En 2012 (je pense), je passais les vacances chez ma maman à Leforest lorsqu’une personne est venue à la maison pour me faire signer une pétition au sujet d’une antenne de téléphonie mobile installée près de chez elle qui lui causait de graves troubles. Elle m’a décrit ses symptômes et cela a été pour moi une révélation. J’ai enfin compris pourquoi mon corps souffrait tant.
J’ai commencé à faire des recherches sur le net : tout coïncidait. C’était à la fois un réel soulagement d’avoir mis un mot sur tant d’années de souffrances mais aussi une terrible angoisse : comment allais-je pouvoir gérer ce problème ?
J’ai discuté de ma situation avec un ami qui travaillait chez un fabricant de téléphones portables. Il était tout à fait conscient (tout comme les membres de sa société) des dangers occasionnés par les ondes électromagnétiques et m’a conseillé de voir le professeur Belpomme.
J’ai un peu tardé mais je me suis enfin décidée et en 2015, je prends rendez-vous pour le 16 juin 2016.
Mon état de santé s’aggravait (vertiges, nausées, troubles de la mémoire et de la concentration, aggravation des troubles cardiaques). Dans le cadre de mon activité professionnelle, j’étais à bout de forces aussi bien physiques qu’intellectuelles. Je décide de prendre rendez-vous avec le médecin de travail en 2015. Pendant la séance, j’étais en larmes : je tentais d’expliquer les causes de mon état (explosion du rayonnement sur l’établissement dans lequel je travaillais) mais j’avais en face de moi un mur de silence et d’incompréhension. Elle m’a conseillé de prendre rendez-vous avec une psychologue de la médecine du travail et de revenir la voir lorsque j’aurai vu le Docteur Belpomme. J’ai pu bénéficier d’un suivi psychologique au sein de la médecine du travail pendant six mois jusqu’à mon arrêt de travail avec une personne fois-ci très ouverte et très à l’écoute.
Pour lire l’intégralité de ce témoignage tellement vécu par de nombreuses personnes :
Témoignage femme EHS – Hauts-de-France
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Commentaire reçu
L’ANSES reconnait 5% d’EHS dans son rapport de 2018 sur l’année 2017, bien avant l’arrivée de la 5G (2021 si je ne me trompe pas) et le début du New Deal Mobile (2018). On peut facilement en déduire que ce taux est au minimum multiplié par 2 aujourd’hui.
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Témoignage reçu d’une autre EHS
Merci à toi d’avoir transmis ce témoignage poignant ci-dessus, merci à la personne qui l’a rédigé.
Je devais me faire opérer de façon urgente (le 21 Juin) pour un ptérygion sur l’oeil gauche (risquant d’impacter gravement l’oeil si je ne me fait pas opérer) aussi lorsque j’ai envoyé par mail mon certificat du professeur Belpomme demandant à mon ophtalmologiste s’il pourrait prendre en compte mon ehs/mcs me laissant partir dès que possible après l’intervention (clinique pétée d’antennes sur le toit) et demandant de mettre les doses minimales d’anesthésiques pour satisfaire à l’opération les augmentant si nécessaire, il a transféré à son anesthésiste qui a décidé avec son équipe de récuser la procédure afin que l’opération soit faite dans une structure adaptée aux contraintes de la pathologie !! La blague !
Une amie naturopathe, très douce, me relatait qu’elle a demandé à la secrétaire d’un dentiste, un RDV le matin à la première heure afin de ne pas être exposée à d’éventuelles déposes d’amalgames faites avant elle du fait de sa pathologie (ehs/mcs) et que la secrétaire l’a rappelé plus tard pour annuler le rdv. Elle a demandé à parler au dentiste qui l’a clairement jeté !
Comme elle me le précisait, les personnes dans le corps médical deviennent inhumaines car en ne voulant prendre aucun risque, elles laissent tomber en toute conscience des patients déjà impactés par de nombreux soucis de santé.
Aussi je me pose la question : vais-je oser demander un minimum de précautions la prochaine fois ? ou m’obliger à me taire, encore une fois ? Comme nombre d’entre nous qui avons tant de mal à demander dans notre famille ou chez nos amis d’avoir la gentillesse de couper wifi & co et qui devons subir les effets immédiats ou rebonds, pour conserver néanmoins, un peu de relations… humaines !??
Sommes-nous condamnés comme en parlait lors d’une conférence la députée européenne Michèle Rivasi, à vivre comme des animaux sauvages loin de la société ? Parqués en ayant juste le droit de survivre loin de tous et tout ce qui fait aussi notre humanité ?
Peut-on survivre si l’on se sédentarise loin des ondes, mais aussi loin des hommes, de la société, de la terre à parcourir ?
« À partir du 11e siècle et jusqu’au 14e siècle, la lèpre prit un caractère pandémique. Comme la médecine médiévale ne connaissait pas la théorie des germes, l’hygiène en Occident était très déficiente. La saleté était une réalité sociale au Moyen-Âge. »
De plus en plus de personnes souffrent, ayant de nombreux symptômes d’électrohypersensibilté aux ondes et aux produits chimiques du fait aussi :
– des métaux lourds via les vaccinations, injections expérimentales (avec de l’oxyde de graphène pour les dernières & produits chimiques), pesticides & co
– de l’installation intempestive d’antennes relais : à 700m bientôt ici !
Devenant des corps de souffrances, sont-ils les lèpreux d’aujourd’hui et pour combien de siècles ?
Combien de personnes survivront à cette toxicité du monde toujours plus croissante ? Avec quelles conséquences dans leurs corps, dans leurs vies, sur leurs descendances ?
Est-ce qu’il y aura des survivants ?
Combien faut-il de temps pour que les personnes ehs/mcs se dépolluent et qu’ils puissent vivre décemment et avec « tous les autres »? autant que pour dépolluer une terre ? qui en a les moyens ? qui en a la force ? Combien de mains tendues, combien de thérapies, de temps pour qu’ils puissent se retrouver sains de corps et d’esprit ? combien de sacrifiés faudra t’il pour que chacun se réveille et prenne la mesure de sa responsabilité à tout cela ? combien de sacrifiés faudra t’il pour que les choses changent ? est-ce que c’est possible, ou sommes-nous déjà complètements réduits à l’état d’esclavagisme par les puissances du mal en ce monde ?
Est-ce qu’on peut survivre avec peu de contacts humains réels ? loin des ondes ? ou sommes-nous condamnés à vivre d’interactions derrière un écran pour nous souvenir que des gens existent, qu’on avait une vie « avant », des amis « avant » et que demain « peut-être » on les retrouvera ou on en trouvera d’autres ?
Un immense MERCI à toi qui ne souffre pas de tout cela directement d’avoir co-créé il y a longtemps maintenant ce collectif et d’aider comme tu le fais si bien avec d’autres à faire bouger les consciences, et à aider avec ouverture et compassion de nombreuses personnes qui ont des symptômes d’ehs/mcs.
Un extrait ci-dessous de Jaime Semprun (1940-2010) que j’avais bien aimé dans le livre de notre ami Hervé Krief; « internet ou le retour à la bougie » d’Hervé Krief, édition Quartz.
Cet extrait résume bien ce qui est en train de se passer… aussi avec le transhumanisme qui s’installe via le corps médicale, la technologie & co…
« Parmi les choses que les gens n’ont pas envie d’entendre, qu’ils ne veulent pas voir alors même qu’elles s’étalent sous leurs yeux, il y a celles-ci : que tous ces perfectionnements techniques, qui leur ont si bien simplifié la vie qu’il n’y reste presque plus rien de vivant, agencent quelque chose qui n’est déjà plus une civilisation ; que la barbarie jaillit comme de source de cette vie simplifiée, mécanisée, sans esprit ; et que parmi tous les résultats terrifiants de cette expérience de déshumanisation à laquelle ils se sont prêtés de si bon gré, le plus terrifiant est encore leur progéniture, parce que c’est celui qui en somme ratifie tous les autres. C’est pourquoi, quand le citoyen-écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant: « Quel monde allons-nous laissez à nos enfants? », il évite de se poser cette autre question, réellement inquiétante: « A quels enfants allons-nous laisser le monde ? » »
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Autre commentaire
On est vraiment dans la saloperie avec les pratiques de certains membres du personnel médical.
Actuellement on se bat contre des personnes qui se cachent la vue ; que ce soit pour les EHS et pour l’évolution de notre société avec la 5Getsonmonde -EHS, numérisation, robotisation, surveillance, IA …
Ne parlons pas des politiciens : ils ne nous répondent pas !
Bien entendu, ce problème de l’EHS ne peut être résolu qui si on s’attaque au gros morceau que constitue la cause de ce problème.
On en est là dans différents domaines : on ne vaut pas chercher la cause (ou on met beaucoup, voire trop de temps) pour trouver : exemples avec le tabac, l’amiante, les pesticides, les OGM … la 5G.
Un exemple extraordinaire : Monsanto pollue, Bayer guérit -pas trop non plus car il faut faire durer le « plaisir » d’amasser du fric ; mais ces deux entreprises sont associées !
J’en suis toujours à penser que le monde est fou et qu’on ne s’en sortira pas : le transhumanisme est en marche … et on dort.
Malgré tout, il fat continuer à lutter, même si c’est de plus en plus difficile et ingrat.
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Réponse à ce commentaire
Je n’ai rien d’autres à ajouter… les films de Jean-Paul Jaud racontaient bien la décrépitude de l’homme et de la terre via les puissances de ce monde.
Cette pseudo-crise sanitaire n’a fait qu’accentuer les choses. J’en arrive même à me demander si les hommes injectés ont toujours leur libre arbitre et s’ils ne sont pas commandé à distance!
Va savoir !
Oui, il faut continuer.