Il en va du sort du vivant, ni plus ni moins

Appel urgentissime de R5GN

Nous remercions toutes les villes et bourgs qui participent à la protestation internationale contre l’assassinat de notre ciel en cours avec ses conséquences les plus dévastatrices et qui nous le font savoir. C’est à dire une catastrophe pour le vivant depuis le massacre de l’atmosphère en plus de la préparation de notre 3ème guerre mondiale depuis le ciel.

Les premières grandes villes chez nous commencent à signer. On va faire simple : si c’est compliqué, nous dire que votre commune se joint à la journée de protestation internationale et nous transmettons le nom de la commune à la coordination internationale.

Il faut bien comprendre le caractère gravissime de ce qui se passe. La FCC  américaine (organe qui décide de l’attribution des fréquences terrestres et spatiales) décide de tout. Chez nous, en Europe, c’est l’ICNIRP qui en est l’émanation. Et c’est la FCC qui donne tout pouvoir à Musk de faire ce qu’il veut. Musk, sorte de nouveau co-président qui a mis tous ces moyens colossaux, y compris des faux de l’IA sur sa messagerie X, pour en quelque sorte prendre le pouvoir. Même la NASA qu’il a pourtant vassalisée, s’inquiète. C’est dire. Robert Kennedy Jr a une position diamétralement opposée à Musk sur cette question, mais fera-t-il le poids contre Musk, la FCC à sa botte, les lobbys de la téléphonie mobile ?

Les Américains dont Safe Tech (ex STOP 5G), Environmental Health Trust, Children’s Heath Defense, Firstenberg et autres se battent contre les projets de méga-constellations satellitaires de Musk et s’appuient sur le cri d’alarme des astronomes et météorologues, et les Canadiens aussi. Et Ils comptent sur nous pour les soutenir tant c’est gravissime.

Notre communiqué a été traduit et publié dans la nuit, puis diffusé à l’international. Ce soutien européen est le bienvenu pour eux. Il y en aura d’autres en Europe et ailleurs, bien sûr. Nous avons reçu aussitôt de leur part un flot d’études et d’informations dont les détails biologiques et chimiques de ce qui est une catastrophe sanitaire mondiale. Un extrait de ce qu’ils nous ont transmis :

« À mesure que les flottes commerciales se développent, des inquiétudes se font jour quant aux effets destructeurs de l’ozone des particules métalliques (…) Les inquiétudes se concentrent principalement sur l’aluminium, le composant le plus courant des satellites. Si le métal désintégré finit par se transformer en oxyde ou hydroxyde d’aluminium, il peut réagir avec le chlorure d’hydrogène – le principal réservoir de chlore dans la stratosphère, un vestige de l’époque des chlorofluorocarbures – pour produire du chlorure d’aluminium. Le chlorure d’hydrogène est un dépôt relativement sûr pour le chlore, mais le chlorure d’aluminium se décompose facilement sous l’effet de la lumière, libérant le chlore pour détruire l’ozone. Les aérosols métalliques pourraient également favoriser la création de nuages ​​stratosphériques plus polaires, qui catalysent des réactions libérant des formes destructrices de chlore. (…) Ils estiment qu’un satellite typique de 250 kilos générerait 30 kilos de nanoparticules d’oxyde d’aluminium. Compte tenu des 2000 désorbitations survenues en 2022, cela représente 17 tonnes, soit une augmentation de 30 % par rapport à la quantité provenant de sources naturelles. La FCC est censée protéger l’environnement. Elle ne le fait pas. https://ehtrust.org/the-fcc-is-supposed-to-protect-the-environment-it-doesnt/ (…) la FCC a refusé de réviser ses limites d’exposition aux radiations, qui remontent à l’époque des téléphones à clapet. En outre, l’agence a réduit les évaluations environnementales qu’elle exige tout en limitant le contrôle des gouvernements locaux sur les sites sans fil. Et comme le montre l’exemple du carburant pour satellite, le champ d’action de la FCC s’étend même à l’espace. L’agence autorise des milliers de satellites commerciaux à un moment où la profusion d’objets en orbite autour de la planète suscite des inquiétudes quant aux collisions dans l’espace, aux obstacles à l’astronomie, à la pollution et aux débris retombant sur Terre. Dire que l’approche environnementale de la FCC est une approche non interventionniste serait un euphémisme. L’agence fonctionne sur le principe de l’honneur, déléguant une grande partie de sa responsabilité aux industries qu’elle réglemente. Elle permet aux entreprises de décider elles-mêmes si leurs projets nécessitent une étude environnementale. Et si les entreprises enfreignent les règles, elles sont censées signaler elles-mêmes leur propre transgression. Rares sont celles qui le font. Dans les rares cas où la FCC enquête, même une illégalité éhontée est souvent sanctionnée par une amende mineure, une « réprimande » ou l’absence totale de mesure. (La FCC a refusé de mettre des responsables à disposition pour des interviews pour cet article ou de répondre aux questions envoyées par écrit.) (…) La dernière menace environnementale qui relève de la compétence de la FCC est dans les cieux. Parce que l’agence a une large autorité sur les communications, elle délivre également des licences aux satellites commerciaux. Et sous la surveillance de la FCC, l’espace devient rapidement un endroit beaucoup plus encombré. Il y a cinq ans, il y avait moins de deux mille satellites en orbite. En décembre dernier, la FCC a approuvé le déploiement de 7 500 satellites par une seule entreprise, SpaceX d’Elon Musk, qui construit un réseau à large bande extraterrestre appelé Starlink. D’ici 2030, les experts prévoient que jusqu’à 60 000 satellites seront en orbite autour de la Terre. En janvier, la FCC a approuvé la création d’un nouveau Bureau spatial pour « mieux répondre aux besoins de l’industrie croissante des satellites ». La FCC a approuvé l’armada spatiale d’Elon Musk et de nombreuses autres constellations de satellites, sans exiger d’évaluation environnementale, en partant du principe que, même cumulativement, elles ne présentent aucun risque sérieux. (Musk a également fait valoir que les règles NEPA ne s’appliquent pas à l’espace.) L’agence a rejeté les craintes de plusieurs milieux selon lesquelles des dizaines de milliers de satellites représentent des menaces inquiétantes. Il s’agit notamment des émissions toxiques des carburants de fusée qui pourraient polluer la Terre, appauvrir la couche d’ozone et aggraver le réchauffement climatique ; de l’augmentation de la congestion radio et du trafic spatial qui pourraient détruire d’autres satellites et entraver l’astronomie essentielle utilisée pour le suivi météorologique, la sécurité nationale et la science ; et d’une menace croissante de pertes humaines et de dommages matériels dus à la chute de débris de satellites. Le GAO a répertorié ces préoccupations dans un rapport de septembre 2022. Des scientifiques exhortent la FCC à suspendre les lancements des satellites en basse orbite atmosphérique.

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Il y a cinq ans, il y avait moins de deux mille satellites en orbite. En décembre dernier, la FCC a approuvé le déploiement de 7 500 satellites par une seule entreprise, SpaceX d’Elon Musk, qui construit un réseau à large bande extraterrestre appelé Starlink. D’ici 2030, les experts prévoient que jusqu’à 60 000 satellites seront en orbite autour de la Terre. En janvier, la FCC a approuvé la création d’un nouveau Bureau spatial pour « mieux répondre aux besoins de l’industrie croissante des satellites ». La FCC a approuvé l’armada spatiale d’Elon Musk et de nombreuses autres constellations de satellites, sans exiger d’évaluation environnementale, en partant du principe que, même cumulativement, elles ne présentent aucun risque sérieux. (Musk a également fait valoir que les règles NEPA ne s’appliquent pas à l’espace.) L’agence a rejeté les craintes de plusieurs milieux selon lesquelles des dizaines de milliers de satellites représentent des menaces inquiétantes. Il s’agit notamment des émissions toxiques des carburants de fusée qui pourraient polluer la Terre, appauvrir la couche d’ozone et aggraver le réchauffement climatique ; de l’augmentation de la congestion radio et du trafic spatial qui pourraient détruire d’autres satellites et entraver l’astronomie essentielle utilisée pour le suivi météorologique, la sécurité nationale et la science ; et d’une menace croissante de pertes humaines et de dommages matériels dus à la chute de débris de satellites. Le GAO a répertorié ces préoccupations dans un rapport de septembre 2022. Des scientifiques exhortent la FCC à suspendre les lancements LEO – 30/10/2024 https://insidetowers.com/scientists-urge-fcc-to-suspend-leo-launches/ Plus de 100 scientifiques exhortent la FCC à suspendre temporairement les nouveaux lancements de satellites à large bande jusqu’à ce que l’agence évalue les effets environnementaux des méga-constellations prévues. »

Notre pays, évidemment, ne peut que répondre présent. Ils se battent là-bas, d’où la peste provient, qui nous gagnera immanquablement et ils attendent beaucoup de nous. Il ne faudrait pas les décevoir. Nous n’apprécions pas plus qu’eux les antennes de toutes sortes que nous n’avons pas demandées et que l’on nous impose, pas plus que le grand connectland électronumérique en voie de mondialisation sur fond de complexe militaro-industriel.

Nous remercions ACCAD et tous les collectifs du Nord et du Pas-de-Calais de nous rejoindre à Lens pour une manifestation publique.