Non ! Vous pouvez vous opposer à la pose de ce compteur communicant
Si cela n’est pas encore fait, GrDF –avec Gazpar- va vouloir installer ses compteurs « intelligents ».
Mais…
Propriétaire ou locataire, vous pouvez refuser la pose de ces compteurs-capteurs communicants NON OBLIGATOIRES.
- Avec les nouveaux compteurs, la facture peut augmenter fortement.
- Les ondes émises par le Gazpar ainsi que la transmission aux antennes posent aussi problème.
- C’est un véritable scandale écologique, économique et sanitaire de vouloir remplacer des compteurs qui fonctionnent par d’autres –communicants- qui auront une durée de vie moins importante.
- Avec les compteurs-capteurs, vos habitudes de consommation seront connues :
- on va récupérer vos données pour les vendre ;
- cela peut faciliter le piratage et le cambriolage.
On veut donc vous mettre un compteur communicant ; même en mentant, même par la force, même en vandalisant, même illégalement !
Vous pouvez refuser.
Théoriquement, cela devrait se passer ainsi :
- GrDF envoie une lettre 45 jours avant la prévision de changement de compteur
- Si vous voulez du Gazpar, un technicien vous écrira environ quinze jours avant la date prévue pour la pose. Il ne fera rien si vous n’êtes pas présent ; notamment pour la coupure gaz …
- Si vous ne voulez pas du nouveau compteur et si vous avez prévenu, GrDF s’engage à respecter votre souhait.
C’est ce qu’a dit GrDF lors d’une réunion publique à Annay.
Mais cela, c’est la théorie. Dans la pratique, nous avons eu connaissance dans la région lensoise de non-envoi de lettre de GrDF et –dans la foulée- de pose forcée, avec fermeture de l’arrivée de gaz sans prévenir le locataire ou le propriétaire !
Comment refuser ?
- Envoyer une lettre -en recommandé avec accusé de réception- à GrDF Evreux ; en voici un modèle :
- Si votre compteur est à l’extérieur : barricadez-le ; mettez une affiche « GrDF, touche pas à mon compteur » ; et photographiez le compteur barricadé.
- Si vous compteur est à l’intérieur, attendez-vous à être harcelé au téléphone –même grossièrement- ou par courrier. MAIS NE LÂCHEZ RIEN !
Des arguments plus développés pour refuser le compteur
- il est injustifiable sur le plan environnemental de se débarrasser de 11 millions de compteurs de gaz en parfait état de marche. GrDF assure qu’il va les recycler, certes, mais on ne doit recycler que des compteurs défectueux ou arrivés en fin de vie. Qui plus est, la fabrication des nouveaux compteurs nécessite de grandes quantités de matières premières et d’énergie qui ne doivent être utilisées qu’en temps voulu et non de façon anticipée.
- il est injustifiable sur le plan financier de se débarrasser de 11 millions de compteurs de gaz en parfait état de marche pour les remplacer par des nouveaux qui coûtent fort GrDF national assure que ce changement est « gratuit » mais l’ensemble de l’opération sera payé par le biais de nos factures d’usager (souvenez-vous, c’est ce mot qui était en vigueur avant de le remplacer par le mot « client »). La preuve : lors de la réunion à Annay, le 15 octobre, le représentant de GrDF a admis que le nouveau compteur sera payé petit à petit dans les factures !
- Les prétendues « économies » de consommation attendues sont tellement virtuelles que GrDF avance le chiffre ahurissant de… 1%, assurément pour ne pas reconnaître que ce sera 0%. Nous n’utilisons en effet le gaz que quand nous en avons besoin, nul besoin de courbes de consommation.
- Non seulement Gazpar ne nous fera pas faire d’économies, mais il est au contraire très susceptible de surévaluer notre facture, jusqu’à +582% (!) comme montré par une étude (cf. Le Figaro, 12 mars 2017) menée par deux universités aux Pays-Bas. A noter, pour la petite histoire que ce n’est pas en France que de telles études, pourtant tellement édifiantes pour les citoyens, sont menées !
- Les nombreuses données que GrDF collectera sur nos vies grâce aux compteurs communicants ne seront d’aucune utilité pour nous, mais intéressent par contre énormément l’entreprise dans le cadre du BIG DATA. Si GrDF tient tant à savoir à quelle heure on se lève, quand on est chez soi ou pas, quand on se douche …, c’est parce qu’elle espère gagner beaucoup d’argent en revendant ces données à toutes ces sociétés commerciales qui veulent nous démarcher de façon précise et ciblée. Sans parler des autorités qui veulent pouvoir contrôler en continu les citoyens, jusque dans leur logement, sous prétexte de chasser le terroriste ou le délinquant…
- GrDF prétend vouloir installer ces compteurs pour notre bien mais nous savons que, outre la Big data, c’est fait en réalité pour le business de « l’internet des objets » (IoT) dans le cadre de « l’alliance Wize » que GrDF anime avec sa maison mère Engie
- Un article édifiant :
http://www.larevuedudigital.com/grdf-et-suez-tentent-
- GrDF prétend –comme Enedis- que les informations collectées sur nos vies ne seront utilisables qu’avec notre accord ; mais, une fois les compteurs installés, les belles promesses pourront être balayées en quelques secondes -d’autant que l’on n’aura aucun moyen de vérifier que nos données ne seront pas transmises.
- Comme Enedis et comme les sociétés d’eau qui, elles aussi, tiennent tellement à nous mettre des compteurs communicants, GrDF nous assure de l’innocuité des ondes électromagnétiques générées par ces compteurs. C’est oublier un peu vite que le problème vient justement de l’arrivée de TROIS programmes de compteurs communicants (électricité, gaz, eau), qu’il ne s’agit pas seulement de compteurs mais aussi d’une multitude d’appareils (répéteurs, répartiteurs, concentrateurs) qui doivent être installés dans les rues, sur les habitations, dans les transformateurs de quartier, …, sans oublier le renvoi de toutes ces données par téléphonie
- Les études lénifiantes opportunément produites par des organismes d’Etat (Agence nationale des fréquences, Agence nationale de sécurité sanitaire) se gardent bien de prendre en compte la globalité du problème, ne peuvent mesurer les émissions qui seront de plus en plus importantes au fil du temps (Enedis se vante même que son système soit « évolutif ») et se bornent à constater que chaque émission est « dans les normes »… lesquelles sont fixées pour (et souvent par) les industriels et non pour la protection des êtres
- Pourquoi devrions nous servir de cobayes pour compter les cancers dans 5 ou 8 ou 15 ans ? Il vaut mieux garder les compteurs ordinaires dont nous savons qu’ils ne posent aucun problème, ne nous mettent pas en danger et, jusqu’à preuve du contraire, comptabilisent correctement nos consommations…