Dématérialisation

Le mot qui ment

Un document de l’Association Résistance 5G Nantes

Pour  « dématérialiser « 

– il faut du matériel : ordinateurs, serveurs, data-centers, câbles de transmission, antennes 3/4/5/6G, etc…

– donc des matériaux : métaux, matières plastiques, terres rares et de l’énergie pour les fabriquer

– de l’électricité donc encore du matériel : centrales électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques, etc.

Tous ces matériels  électroniques sont très difficiles à recycler, d’où une pollution supplémentaire, beaucoup d’eau …

et beaucoup d’énergie à dépenser…

Le papier est vertueux

pour l’environnement,

pour notre santé,

pour le climat

En plus de son poids carbone quasi nul, ce tract est recyclable !

La fable du numérique-fourmi versus le papier-cigale est une intox, une infox propagée un peu partout de façon intellectuellement et moralement malhonnête.

Fabriquer du papier détruit-il les forêts ? C’est probablement la théorie erronée la plus répandue. Oui, il est vrai que la pulpe et les fibres nécessaires à la fabrication du papier viennent des arbres, mais les fabricants de papier modernes sont bien loin des abatteurs d’arbres sauvages du passé ! Ils ont besoin d’un renouvellement continuel des forêts pour la réussite à long terme de leur business. Entretenir la durabilité des forêts est donc un élément clé de la survie de leur activité devenue plus responsable.

La fabrication du papier détruit-elle la forêt tropicale ? Non, les papetiers utilisent moins de 1 % de la forêt tropicale pour faire la pâte à papier au niveau mondial.

L’abattage des arbres et l’éclaircissement des forêts n’accentuent-ils pas l’effet de serre ? Non, les arbres d’un certain âge absorbent moins de gaz carbonique que les jeunes arbres qui rejettent beaucoup plus d’oxygène. Grâce à la sylviculture et l’entretien des nouvelles forêts, les arbres absorbent 40 millions de tonnes de dioxyde de carbone pour le rejeter en oxygène.

Replante-t-on des arbres une fois qu’on en a abattus ? Oui, on replante même plus d’arbres en France et en Europe qu’on n’en abat pour entretenir la production de la matière première des papetiers. On plante différentes essences d’arbres grâce à la sylviculture.

Le papier moins écologique que le numérique ? Rien de plus faux, c’est tout le contraire. Le papier a pour principal avantage d’être largement recyclé, faisant de son marché l’un des plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre. L’industrie papetière française utilise comme matière première des papiers et cartons récupérés qui sont recyclés à 64 % ; la fibre de papier peut être recyclée jusqu’à six fois. Pour produire 200 kg de papier, l’industrie papetière n’a besoin que de 500 kWh, ce qui revient à allumer un ordinateur pendant un mois (Voir les travaux de Marie-Hélène Reynaud)

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Le tract

Dématérialisation & papier recyclable