Demande de soutien … financier et collectif
Cela se passe à Mecquignies, près de Bavay, dans l’Avesnois ; dans une chèvrerie bio.
L’éleveur essaie de lutter contre l’implantation prochaine d’une antenne 4G de SFR toute proche de ses prairies où broutent ses chèvres et à 200 mètres de l’étable où elle se trouve en vis-à-vis.
L’éleveur a engagé des frais pour deux procédures au TA dans le but de faire annuler le projet. La première, un référé suspensif des travaux, a échoué (on s’en doutait un peu, vu entre autre la façon dont s’est déroulé l’audience). L’éleveur doit même payer une amende au maire de sa commune qui avait signé la non-opposition à la demande préalable de travaux. L’autre procédure au fond est prévue également.
Dans le but de palier aux éventuels impacts négatifs sur son exploitation, l’éleveur a aussi demandé l’intervention d’un géobiologue, la réalisation d’un diagnostic des ondes par le CRIIREM avant et après l’installation de l’antenne, et un bilan complet de son exploitation.
Une pétition a circulé sur internet sur « leslignesbougent », dans le but de rejoindre leurs inquiétudes face à ce projet. Elle a recueilli environ 3300 signatures : « Soutenez la chèvrerie des sabotiers inquiète de l’installation d’une antenne 4G »
http://www.leslignesbougent.org/petitions/sou
Lui et sa femme ont créé un collectif, aidés, entre autres, par une habitante impliquée de la commune. Le collectif a réuni plus de 240 personnes. Il est question notamment de créer une association dans le but premier de défendre la chèvrerie (l’objet est élargi à tout ce qui concerne le respect de la vie à Mecquignies). une fois créée, l’association fera une demande de dons pour l’aider financièrement.
Voir en PJ la brochure distribuée courant juillet dans la commune d’environ 700 habitants.
La chèvrerie est connue et réputée dans la région.
L’antenne risque de compromettre le projet de toute une vie bâtie durement et avec passion par lui et sa femme.
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Reportage et articles de presse
Reportage vidéo « Mecquignies: une antenne relais SFR va s’installer à 15 mètres de la pâture des chèvres de la chèvrerie des sabotiers »
https://actu.orange.fr/societe/videos/mecqui
Article dans la Voix du Nord : « Mecquignies : le projet d’implantation d’une antenne-relais inquiète un éleveur de chèvres »
https://www.lavoixdunord.fr/1193836/article/
Un autre article dans la Voix de Nord de Maubeuge a été réalisée le lundi 25 juillet : « À Mecquignies, l’éleveur de chèvres en bio vent debout contre l’antenne relais SFR »
https://www.lavoixdunord.fr/1211134/article/2022
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Il est prévu d’aller voir la sous-préfète d’Avesnes-sur-Helpe pour lui demander d’intervenir.
Canal FM a contacté l’éleveur pour un interview.
Le géobiologue et le CRIIREM doivent passer, avec les divers diagnostics, on pourra demander à SFR :
- de décaler l’antenne si le géobiologue a trouvé une faille ou une veine d’eau sous l’antenne et qui passe sous l’exploitation (proposition du géobiologue)
- de changer l’inclinaison de son antenne (l’azimut) pour qu’elle passe au-dessus de la chèvrerie (proposition du CRIIREM)
Tout dépend de la bonne volonté de SFR. On peut également s’appuyer sur l’avocat de l’éleveur qui pourrait intervenir auprès de celui de SFR
Ensuite un soutien financier sera mis en place prochainement à l’initiative de l’association qui se crée (frais de justice, CRIIREM, géobiologue, bilan de l’exploitation, vétérinaire etc.). Il sera diffusé le plus largement possible, via le réseau national et « leslignesbougent. »
On recherche un autre endroit pour implanter l’antenne, pour l’instant on n’a rien trouvé de disponible suffisamment loin des habitations et des animaux d’élevage.
Une remarque importante : on ne peut pas dire malheureusement que le maire s’est vraiment préoccupé de chercher dans Mecquignies un endroit qui représente le moins d’impact sanitaire : il n’a pas demandé l’avis de la population pour prendre sa décision ; la personne sur le terrain duquel l’antenne est prévue (et pour lequel il touche des royalties annuelles) et le maire font partie du même club de chasse, mais le maire nous a affirmé qu’il ne le connait pas plus que ça (mis à part les banquets au cours duquel ils ont été aperçus ensemble).