» Pour certains médecins, les ondes électromagnétiques (3G, 4G, 5G) causeraient des cancers du cerveau »
Un article qui date de novembre 2020. L’ANSES n’a pas dû bien chercher pour remettre ses conclusions en juin 2021 et dire qu’il n’y a pas de soucis à se faire avec la 5G !
L’auteur de l’article prend tout de même ses précautions en indiquant qu’il n’est ni pour ni contre la 5G. Il faut se faire bien voir par les opérateurs ! C’est pour cela qu’il est écrit : « les ondes causeraient des cancers du cerveau ».
Dans la réalité, c’est pire que cela. Voir sur ce site les articles en date du 12 et du 13 février
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Le dernier numéro de Complément d’enquête, diffusé sur France 2, laisse la place au doute concernant les effets des ondes électromagnétiques sur la santé.
À des fins de neutralité, nous vous informons que ce sujet n’est qu’une retranscription journalistique du documentaire « 5G : l’onde d’un doute », diffusé le jeudi 12 novembre 2020 sur France 2. Cet article, agrémenté de certaines informations supplémentaires déjà transmises au grand public, ne comporte ni jugement ni interprétation, qui pourrait être considéré(e) comme étant « Pour » ou « Contre » les théories, hypothèses ou faits soulevés dans le documentaire. Merci de votre compréhension.
La rédaction de Complément d’enquête, l’un des magazines d’information de France 2, s’est intéressée aux effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain et les animaux, au gré de témoignages et interviews qui, pour la plupart, vont à considérer que la 3G, la 4G ou la 5G ont ou auront un impact sur la santé, jusqu’à provoquer des cancers du cerveau. Faute de preuves scientifiques établies sur d’éventuels liens de cause à effet, le doute est permis. Dans les deux sens.
Un foyer de cancers de cerveau détecté dans un établissement du géant Atos
Direction l’une des antennes d’Atos, géant français des services informatiques, aux Clayes-sous-Bois, dans les Yvelines. Sur place, un nombre inexpliqué de cancers du cerveau a été enregistré entre 2015 et 2019 chez des salariés ou ex-salariés de l’entreprise. Tous ont ou avaient un cancer du cerveau, ou des gliomes, des tumeurs cérébrales. Une pathologie très rare, mais surtout très agressive.
L’un des ex-salariés touchés, à la retraite depuis 2015 et malheureusement décédé après le tournage du reportage, a pu livrer son témoignage. Ce dernier, lorsqu’il travaillait sur le site, passait plus de deux heures par jour au téléphone, mobile collé à l’oreille, le tout dans une salle informatique et sur un siège situé à proximité immédiate de lourds serveurs, aussi émetteurs d’ondes. Le collègue qui travaillait régulièrement avec lui a souffert de la même pathologie.
Sept cas ont été découverts en quelques mois parmi les 1 000 salariés, contre cinq à six cas pour 100 000, selon la moyenne nationale. Le médecin du travail du site d’Atos, Christophe Chaney, avoue ne jamais avoir connu cela auparavant. Son hypothèse : les ondes électromagnétiques.
Le bâtiment est cerné par trois antennes relais. Selon le chef de l’établissement, Nicolas Quintin, toutes les valeurs sont inférieures aux valeurs réglementaires. L’entreprise s’est appuyée sur les mesures réalisées dans les locaux par un organisme de contrôle. Alors que la limite réglementaire pour une antenne mobile est fixée à 6,1 V/m, certains bureaux grimpaient jusqu’à 6,6 V/m pour le premier, 8,2 V/m pour le second et 12 V/m pour le troisième. Un bureau vide, pour satisfaire aux exigences du personnel craintif.
Le docteur Chaney a ensuite découvert 10 autres cas de gliomes sur le bassin, 17 au total entre 2015 et 2019, à proximité immédiate des trois antennes relais. Santé publique France a, depuis, déclaré le site d’Atos comme un foyer de cancers du cerveau. Pour l’heure, aucune cause n’a officiellement été établie pour justifier de l’apparition de ces maladies.
Des smartphones qui, à 0 mm du corps humain, dépassent largement les limites réglementaires
L’un des points développés durant le documentaire concerne le débit d’absorption spécifique (DAS), l’indicateur qui permet de mesurer l’énergie transportée par les ondes électromagnétiques absorbées par le corps humain, et émises par des appareils. Pour le cas des smartphones , les limites actuelles sont fixées à 2 W/kg (Watt par kilogramme) pour la tête et le tronc, et 4 W/kg pour les membres, c’est-à-dire lorsque le téléphone est tenu à la main, est porté par un brassard ou se trouve dans une poche du pantalon.
Hormis les DAS membre et DAS tête, le DAS tronc (smartphone qui se trouve dans une poche de veste ou dans un sac) n’est mesuré qu’à 5 mm du corps. Une limite fixée en 1998. Les équipes de Complément d’enquête ont fait le déplacement dans les locaux de la start-up française Art-Fi, qui mène des tests avec son propre banc de mesures du DAS, et qui depuis, a été sélectionné par l’ANFR (chargé de mesurer les ondes en France) dans le cadre d’un appel d’offres, pour lui fournir un nouveau banc de tests.
Plusieurs smartphones, parmi les plus vendus de ces dernières années, ont été mesurés par l’entreprise, à 5 mm puis à 0 mm. Si tous les téléphones testés présentent un DAS inférieur à la valeur réglementaire de 2 W/kg pour le DAS tronc à 5 mm, tous sont au-dessus de la valeur 2W/kg pour un DAS tronc à 0 mm, comme vous le voyez sur la capture d’écran ci-dessous. On grimpe par exemple de 1,01 W/kg à 5 mm pour l’iPhone 8 à 4,59 W/kg à 0 mm. Soit une exposition quatre fois supérieure, qui pose forcément question.
Ron Melnick, le toxicologue qui a supervisé la plus importante des études publiques menées sur des rats, en 2018, ira même jusqu’à déclarer que « quelqu’un qui téléphone plus de 4 heures par jour avec le téléphone proche de sa tête a un risque de développer une tumeur du cerveau ». Un lien de cause à effet devenant donc de plus en plus évident, au sein d’une partie la communauté scientifique.