EHS : électrohypersensibilité

L’électrohypersensibilité (l’EHS) est une intolérance aux champs électromagnétiques due à une exposition croissante aux ondes (électrosmog).

Vocabulaire

EHS: électrohypersensible (tout lié), électrohypersensibilité (Validé par notre comité médico-scientifique)

MCS : chimicosensible (tout lié) chimicosensibilité (Validé par notre comité médico-scientifique)

Electrosmog : c’est l’ensemble des champs électriques et des champs magnétiques. On parle de pollution électromagnétique entrainée par les technologies sans fil, wifi, téléphonie, lignes très haute tension . etc

  • La Symptomatologie

Elle se caractérise par de multiples symptômes  :

Insomnies -Maux de tête – Acouphènes – Douleurs articulaires et musculaires – Fatigue chronique, épuisement -Tachycardie

Hyperactivité – Stress, angoisse, panique -Troubles cognitifs

  • Les Conséquences

« Les ondes sont leurs pires ennemies » : L’ensemble des troubles occasionnés conduisent les personnes les plus sévèrement touchées à des situations d’errance terribles. Elles sont obligées de fuir les villes, de quitter leur logement, leur travail, famille et amis (qui ne comprennent pas) à la recherche de zones blanches. Certaines vivent au fond des bois dans des cabanes, des yourtes, des caravanes ou des fourgons aménagés.

  • Degrés de gravité

AZB distingue trois degrés de gravité par ordre croissant selon les conséquences sur la vie quotidienne :

Stade 1 : Une gêne physique et/ou un mal-être léger. Les symptômes ressentis ne modifient pas ou modifient très peu la vie sociale et professionnelle.

Stade 2 : Un ou plusieurs troubles prolongés, réversibles ou non, exigeant des efforts pour maintenir les activités  professionnelles, sociales et/ou privées à leur niveau antérieur.

Stade 3 : Des troubles majeurs entraînant un handicap professionnel et social permanent.

Les stades 2 et 3 concernent les personnes les plus gravement touchées qui ne peuvent plus vivre normalement et qui sont contraintes à trouver des lieux de vie sans ondes. Leur quotidien devient souffrance, isolement, vulnérabilité, perte d’emploi, précarité etc .

  • Témoignage des souffrances vécues par une personne électrohypersensible (et aussi psychologue), Mai 2021

Dans ce témoignage, je tente de distinguer les souffrances manifestes, des souffrances psychiques cachées pour ensuite parler des souffrances psychiques que je considère comme destructrices.

Parmi les souffrances manifestes, physiques, on trouve les symptômes récurrents qui ne sont que très rarement associés à l’électrosensibilité : insomnies, maux de tête, difficulté de concentration, problèmes d’élocution, chutes de tensions, acouphènes, contractures musculaires, douleurs articulaires et osseuses, arythmies cardiaques, problèmes digestifs, maux de ventre, difficultés à marcher, maladies de la peau, …

Mais il y a des souffrances cachées, que certaines personnes EHS gardent pour elles, parfois sans le savoir,  pour tenter de faire bonne figure, de tenir et de résister.

La personne électrohypersensible  se dit que tout va bien malgré tout et elle prend un cachet pour dormir, mais elle ne dort pas. Elle fait des efforts de concentration inouïs et se plante pourtant. Elle est max-sympa avec tout le monde, mais elle a des absences et n’arrive plus à parler. Alors, elle fait semblant de rien et se dit qu’elle est fatiguée et qu’elle n’a pas bien dormi… Et, elle est de plus en plus mal à l’aise, de plus en plus décalée dans ses relations.

La personne EHS tente de se convaincre qu’elle peut vivre comme tout le monde, elle se refuse parfois à faire le lien avec une intolérance aux ondes, soit parce qu’elle ne le sait pas, soit parce qu’elle ne veut pas le savoir. Elle peut aussi le savoir et refuser de l’admettre.

Et nous en venons à parler des souffrances destructrices.

Sans s’en rendre compte, elle devient irascible, avec un comportement qui peut être colérique, ou faire état d’une absence de relation, un retrait du monde social. L’entourage se plaint de son mauvais caractère, de ses idées bizarres, elle est décrite comme une personne « malade ».

Quoiqu’elle fasse la souffrance parait. Elle parait parce qu’elle souffre. Elle a mal et son humeur n’est pas bonne. Les relations ne sont plus possibles, soit du fait de l’expression d’un excès d’humeur, ou, au contraire, du fait d’un retrait.

Les conséquences directes sont l’éloignement social, la perte d’emploi, les relations difficiles, voire impossibles avec la famille mais aussi avec les administrations, les services de santé. L’hôpital n’est plus envisageable, pas même pour une visite.

Des conséquences qui engagent et convoquent encore de la souffrance.

Il en résulte, pour la personne EHS, un sentiment de non-existence du fait des ruptures sociales, familiales et professionnelles. La personne EHS est alors vue comme « une emmerdeuse », si elle s’exprime. Elle en vient à harceler ses voisins, sa famille… Pour elle, tout porteur de portable est vu comme un bourreau. Mais, aux yeux de la justice, c’est elle l’imposteur. Elle peut devenir l’objet de plaintes pour harcèlement ou agression, et cela peut aller jusqu’à la mise à l’écart, une condamnation, un internement en psychiatrie. Elle subit l’éclatement de sa famille, l’éloignement de ses enfants.

L’EHS est souvent une personne sensible, intelligente et empathique. Le monde qu’elle avait construit, patiemment, avec chaleur, est détruit, réduit à n’être qu’un souvenir. Un souvenir lointain pour elle, EHS. Ce temps où elle pouvait se mouvoir, entreprendre, être n’est plus. Elle doit en faire le deuil. Un deuil impossible. Harcelée, agressée par des ondes hostiles, elle est enfermée dans une boite, son univers est clos, un périmètre réduit à une pièce de la maison, une cabane en forêt, une tente, un mobil-home.

On la fréquente de moins en moins parce que, chez elle, il faut éteindre le portable, il n’y a pas de wifi, pas d’électricité. Elle vit la plupart du temps loin du monde. Elle est vue comme marginale, voire « malade psychique ».

À aucun moment sa souffrance n’est à la bonne place. Son corps est détruit par les ondes, son cerveau est massacré, son appareil digestif ne fonctionne plus, elle est au régime, elle souffre, les ondes la perforent, l’anéantissent…

Ce qu’il faut savoir

    1. L’électrohypersensibilité aux ondes électromagnétiques d’origine artificielle est sans doute bien plus commune qu’on ne le croit
    2. La distinction entre l’électrosensibilité « normale » et l’électrohypersensibilité « maladive » est nette, et doit être maintenue
    3. Différentes voies existent pour devenir électrohypersensible
    4. La reconnaissance institutionnelle de l’électrohypersensibilité progresse
    5. La mise en évidence de plusieurs marqueurs biologiques plausibles écarte l’hypothèse de l’origine psychologique du syndrome d’électrohypersensiblité
    6. La reconnaissance médico-sociale se développe, sous l’angle du handicap fonctionnel, des maladies professionnelles et de l’habitat adapté

Pour en savoir beaucoup plus :

https://asso-zonesblanches.org/index.php/ehs-et-mcs-2/ehs/

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Quelques sites

Cette liste est largement incomplète

Robin des toits

https://www.robindestoits.org/

L’EHS

https://www.robindestoits.org/L-ELECTRO-HYPERSENSIBILITE_a2692.html

https://www.robindestoits.org/EHS-ROBIN-DES-TOITS-SOUTIENT-DES-PLAIGNANTS-

Quelle automobile pour les EHS ? (8/12/2021)

https://www.robindestoits.org/Quelle-automobile-pour-les-EHS-8-12-2021_a3094.html

Les Fiches Info Linky

Fiches 5G

Fiches Antennes relais

Les Fiches Info Gazpar

Compteur d’eau

L’EHS

Les Fiches WIFI

Ondes et Animaux

 

Cœur d’EHS

http://coeursdehs.fr/tag/actualite/

 

EHS et MCS

http://www.ehs-mcs.org/

 

priartem 

https://www.priartem.fr/+-Hyperelectrosensibilite-+.html

Deux documents :

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Lettre d’une EHS au maire

Cette lettre date de 2016 mais elle est encore malheureusement d’actualité

Lettre d’une EHS au maire