Les dangers du téléphone portable
« Aucun téléphone portable vendu aujourd’hui ne protège la santé des utilisateurs. La faute en revient à des législations européennes ou internationales uniquement pilotées par les intérêts économiques des industriels de la téléphonie mobile. Ce sera encore plus vrai avec la mise sur le marché des smartphones 5G ! »
Dr Marc Arazi ; Président d’Alerte Phonegate ; auteur du livre « Phonegate » aux éditions Massot
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Charte suisse de la 5G et les tricheries de l’industrie
Les gestes essentiels de protection
Votre smartphone est toujours actif et émet des ondes même quand vous ne l’utilisez-pas pour téléphoner. Cette exposition insidieuse est souvent totalement méconnue des utilisateurs.
Évitez au maximum le contact direct de votre téléphone mobile avec votre corps
- Ne le laissez pas dans vos poches (pantalons, chemises, etc).
- Encore moins dans un soutien-gorge pour les femmes.
- Et ne téléphonez pas avec le mobile à l’oreille.
Gardez votre portable à bonne distance
Sans que vous le sachiez, votre opérateur va porter le DAS et donc votre exposition à son maximum dans les zones de mauvaise réception. Ce qui se produit plusieurs fois par jour. Posez-le à distance de vous, sur votre bureau.
- Préférez la fonction haut-parleur ou échange vidéo de votre smartphone.
- Privilégiez toujours en déplacement les sacs ou poches extérieurs des vestes et manteaux.
- Évitez de téléphoner en vous déplaçant (voiture, train, métro, etc) ou dans les zones de mauvaise connexion (1 et 2 barres sur l’écran de votre mobile).
Les personnes les plus à risques
L’expertise scientifique est particulièrement claire concernant l’exposition précoce des enfants.
- Retarder le plus possible l’usage du téléphone portable chez les enfants, si possible après 14 ans.
- Évitez impérativement tout contact entre un appareil connecté et le ventre de la future maman à tous les stades de la grossesse.
- Les malades cardiaques doivent éviter de garder leurs téléphones au niveau d’une poche de chemise ou de veste.
L’association française Alerte Phonegate créée en mars 2018 a obligé, en deux ans, le gouvernement français à retirer ou mettre à jour 23 modèles de différents constructeurs (Xiaomi, Nokia, Huaweï, Wiko, Alcatel, etc…) pour des niveaux d’exposition du corps aux ondes (DAS) plus élevés que le niveau protégeant votre santé. Des centaines d’autres modèles vendus jusqu’en juin 2017 doivent être eux aussi mis à jour.
En complément, voir…
5G: la téléphonie mobile doit être soumise à la prévention sanitaire
Les Médecins pour l’environnement (organisme suisse fondé en 1987 et comptant plus de 1500 membres) ont adopté le 25 juin 2020 une charte sur la 5G. Ils classent le rayonnement de la téléphonie mobile comme potentiellement cancérigène et soulignant des perturbations sur le sommeil. CLIP
Voir leur communiqué de presse…
Prévention rigoureuse de la communication mobile
Consulter leur EXCELLENTE charte résumée ci-dessous…
Prévention pour la téléphonie mobile – un minimum de rayonnement
Les exigences des MfE pour une exposition minimal
- User du principe de précaution pour la téléphonie mobile
- Renforcer le niveau de protection pour les riverains d’antennes
- Renforcer le niveau de protection pour les riverains d’antennes
- Recherche indépendante avec le RNI et le monitorage santé
- Informer la population: «Réduire le rayonnement»
- Service de consultation en médecine environnementale ‹RNI›
Bilan: il est grand temps de prévoir un réseau durable
Ce qui est valable pour l’acte médical l’est aussi pour le droit de la protection de l’environnement: mieux vaut prévenir que guérir. Si les effets nocifs d’une technologie sont prévisibles, alors ils doivent être réduits ou empêchés.
Cela a duré des décennies avant que la nocivité par exemple du DDT, de l’amiante, du tabac et du glyphosate soit scientifiquement prouvée bien qu’il existait déjà, depuis longtemps, des indices à ce sujet. Cela ne doit pas se répéter pour le rayonnement de téléphonie mobile.
Le principe de précaution contre des risques évitables
Le principe de précaution peut ralentir l’introduction de nouvelles technologies, mais il garantit que les personnes ne seront exposées à aucun risque inconnu ou évitable. De plus, cela conduit à plus d’innovation et de compétitivité obligeant l’économie à se pencher, à temps, aussi sur les aspects négatifs de ses nouveaux produits.
Des réseaux à faible rayonnement
Des réseaux à faible rayonnement, prévus durablement, dotés de fibres optiques performantes jusque dans les bâtiments, associés à des réseaux par câble (LAN) ou, si souhaité, des réseaux locaux à faible rayonnement (radiocommunication, femtocellules, WLAN) qui n’exposent pas le voisinage, doivent faire être impérativement envisagés à l’avenir.
La future numérisation a dans tous les cas besoin d’un réseau en fibres optiques. Sa puissance, sécurité des données et fiabilité est déjà supérieure à ce que la 5G promet. Chaque antenne 5G nécessite déjà une connexion à fibres optiques, et donc, l’infrastructure en fibres optiques est aussi incontournable pour la 5G.
Des terminaux à faible rayonnement et des utilisateurs informés, sachant utiliser la téléphonie mobile raisonnablement font partie de la prévention.
Voir aussi…
Mobile phones and health: is 5G being rolled out too fast?
Ce très long article fait une analyse fouillée de tout ce qui ne va pas avec l’industrie des télécommunications et les études trafiquées qu’elle a fait produire, avec l’ICNIRP qui est une création de l’industrie destinée à leurrer les gouvernements avec des directives de sécurité faussement rassurantes, etc. Cet article est un source indispensable pour tout militant anti-5G. Voici une traduction d’un court extrait des trucs manipulateurs et révoltants utilisés par l’industrie pour noyer le poisson et maintenir la population dans l’ignorance sur la grande nocivité de ses produits...
Le manuel des stratégies utilisées par l’industrie de la téléphonie mobile pour réfuter les problèmes de santé
La GSMA, une organisation commerciale internationale qui parle au nom des entreprises de télécommunications et offre des directives très précises sur la façon de faire face aux critiques. Les points clés soulevés dans son guide de communication des risques sont les suivants :
Préoccupations du public
Les lignes directrices commencent par reconnaître la préoccupation générale du public concernant l’impact sur la santé de la technologie mobile et avertissent de l’impact que ces préoccupations pourraient avoir sur l’industrie de la téléphonie mobile si elles ne sont pas efficacement contestées : « Alors que de nombreuses personnes reconnaissent les avantages personnels des services mobiles, les responsables locaux et le public peuvent s’inquiéter des risques possibles des signaux radio utilisés par les sites d’antennes et les appareils mobiles. Ces inquiétudes peuvent entraîner des retards dans l’acquisition de nouveaux sites d’antennes, des reportages négatifs dans les médias et des pressions sur les politiciens pour qu’ils adoptent de nouvelles restrictions. »
La GSMA met en garde les communicateurs de l’industrie : « N’oubliez pas que la simple présentation des faits ne sera jamais convaincante pour certaines personnes. En effet, il y a eu par le passé de nombreuses fausses déclarations de responsables, de scientifiques et même de régulateurs sur un large éventail de questions environnementales et sanitaires. »
Électrosensibilité
La GSMA est sceptique quant à l’idée que certains individus puissent être électrosensibles, en d’autres termes, ils peuvent être plus affectés par les champs électromagnétiques que la population en général. « Les utilisateurs de téléphones portables peuvent attribuer leurs propres symptômes à l’utilisation de leur téléphone portable », explique-t-elle.
Il est conseillé à toute personne confrontée à ces allégations de répondre dans les termes suivants : « L’OMS a conclu que, bien que les maux de tête autodéclarés et d’autres symptômes soient réels, il n’y avait aucune base scientifique pour relier les symptômes à l’exposition aux signaux radio. En outre, l’OMS affirme que le traitement devrait se concentrer sur la gestion médicale des symptômes de santé et non sur la réduction de l’exposition aux signaux radio. »
Antennes mobiles sur les bâtiments scolaires
La GSMA reconnaît que « les gens ont un instinct naturel pour protéger les enfants et que les parents peuvent percevoir que la santé des enfants est menacée lorsque les antennes sont placées près des maisons ou des écoles ».
Mais selon cette organisation commerciale : « Il n’y a aucune raison scientifique pour éviter de placer des antennes sur ou près des écoles. En fait, les expositions dans l’école peuvent être plus faibles lorsque les antennes sont placées sur les bâtiments de l’école parce que les signaux sont dirigés vers l’extérieur et non vers le bas. Cependant, étant donné le potentiel de réaction négative, il peut être utile de consulter les représentants des écoles avant de soumettre une demande officielle pour en installer. »
Le principe de précaution
« Face aux appels à la précaution », la GSMA recommande aux attachés de presse « de signaler l’existence de normes d’exposition protectrices avec de grandes marges de sécurité, les caractéristiques techniques qui minimisent les expositions inutiles, la recherche en cours et la disponibilité des informations des consommateurs comme mesures de précaution existantes ».
Contrer la couverture médiatique négative
L’organisation met également en garde contre la couverture médiatique : « Les médias locaux augmenteront ou amplifieront généralement les préoccupations concernant un problème en rapportant des histoires de manière sensationnaliste. Les communautés locales essayant d’entraver le pouvoir d’une entreprise nationale font une histoire intéressante. »
La GSMA considère qu’il est important pour les responsables des relations publiques de « travailler positivement avec les médias », et une façon suggérée est « de placer des publireportages dans les journaux locaux qui donnent une explication plus positive des propositions que ce qui serait présenté autrement.
stopponsla5G.ca