Elon Musk veut tuer le ciel avec ses satellites
Rassemblement devant la mairie de Lens
Samedi 21 décembre à 14 h 30
** **
COMMUNIQUÉ DE PRESSE repris par :
-
Collectif ACCAD
-
Stop Linky-5G Pays de Condé
-
CALGEA 62 Avion
-
Pslmlo Lestrem
-
Leforest Environnement
Sauvons notre ciel étoilé
Avec leurs trois appels de 2019, 2020, 2024, les astronomes ne cessent de lancer un cri d’alarme à la communauté internationale.
Actuellement, plus de 7 500 satellites évoluent dans l’orbite terrestre (source : CNRS pour 2023) dont 6 557 satellites appartiennent à la constellation Starlink de SpaceX d’Elon Musk. Déjà impressionnants, ces chiffres ne sont rien comparés aux projections qui estiment que 58 000 supplémentaires seront lancés en 2030.
Cette expansion massive et rapide qui vise à créer des méga-constellations pour diffuser de l’internet haut débit depuis l’espace sur l’ensemble de la planète inquiète vivement les astronomes qui dénoncent les effets nocifs des satellites sur l’observation du ciel. À cela s’ajoute une menace environnementale potentiellement redoutable sur laquelle alerte un groupe de plus de 100 astronomes mondialement reconnus car la désintégration des satellites en fin de vie génère une pollution atmosphérique : « Ce que nous savons, c’est qu’un plus grand nombre de satellites et de lancements entraîne un plus grand nombre de gaz et de métaux nocifs dans notre atmosphère ».
Lorsqu’ils arrivent en fin de vie, les opérateurs des méga-constellations éliminent leurs satellites en désorbitant afin qu’ils se désintègrent dans l’atmosphère terrestre. Le problème est qu’ils libèrent diverses substances (oxydes d’azote, oxyde d’aluminium notamment) qui attaquent la couche d’ozone, participant indirectement au réchauffement climatique.
Il y a un an, une étude conduite par une équipe de chercheurs de l’université Purdue aux États-Unis attestait d’une modification de l’équilibre chimique de notre atmosphère sous l’effet des lancements et des retours de plus en plus fréquents d’engins spatiaux et de satellites : « Le fait que le lancement de 30 000 à 500 000 satellites en orbite basse ne justifie même pas une étude environnementale est contraire au bon sens », s’insurgent les signataires et de prévenir dans leur conclusion : « Nous disposons d’un court laps de temps pour éviter de gâcher l’espace et l’atmosphère, plutôt que de passer des dizaines d’années à les nettoyer. »
De leur côté, les météorologues nous alertent aussi sur le risque de ne plus pouvoir faire des observations fiables à cause du pullulement des méga-constellations et de leurs fréquences radio brouilleuses et avertissent depuis des mois sur les effets néfastes que pourraient avoir les réseaux 5G sur la qualité de leurs prévisions : « S’il devient impossible de faire ces relevés dans de bonnes conditions, alors vous pourriez ne pas évacuer des personnes qui devraient l’être et, au contraire, évacuer certaines qui n’en auraient pas besoin », avis exprimé par la Nasa et l’Administration nationale d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Enfin, comment ne pas voir que ce déchaînement d’envois satellitaires se fait sur fond de complexe militaro-industriel de puissances impérialistes mondiales rivales en train de nous préparer une 3ème guerre mondiale. Et depuis le ciel.
Face à cet hubris insensée au-dessus de nos têtes, et ses désastreuses conséquences sur le vivant, nous, citoyens du monde, pacifistes et ayant gardé raison, nous ne pouvons rester indifférents et en appelons à un réveil des consciences avant qu’il ne soit trop tard.
L’association Résistance 5G Nantes, le Collectif nantais de vigilance citoyenne (CNVC) et Citoyens nantais pour une social-écologie critique (CNPSE) participeront aux Journées mondiales d’actions contre les champs électromagnétiques célestes et les dégâts des méga-constellations satellitaires prévues les 21 et 22 décembre.
Une photo de groupe sera prise le vendredi 20 à 18 h devant la statue de Jules Verne « De la terre à la lune » rue de l’Héronnière avec distribution de tracts et prise de parole. La photo sera diffusée à l’international.
** **
Un article récent sur Musk :