Demande officielle de rediffusion du clip « Où est Arthur ?»
Le 21 mars 2024, Monsieur le Défenseur des enfants est venu honorer les enfants de Wimereux qui mettent en action depuis 1997, avec notre 1ère SEMAINE SANS TÉLÉ, DROITS DES ENFANTS : le Droit à la culture, aux sports et aux loisirs. Les 370 élèves des 3 écoles primaires relèvent les « 10 JOURS SANS ECRANS », dont c’est la seizième édition.
J’ai à cette occasion, fait part à Monsieur Delemar et devant les officiels invités, des menaces auxquelles sont confrontés les enfants sur Internet : mauvaises rencontres, pornographie, violences, pédophilie et demandé que soit diffusé à nouveau le clip… « Où est Arthur ? » à la télévision et sur les réseaux sociaux. « Le clip met en scène une mère de famille ouvrant la porte et indiquant la chambre de son fils Arthur à plusieurs personnes peu recommandables pour un enfant : des jeunes à la mine patibulaire, des femmes dénudées semblant sorties de l’industrie pornographique ou encore un homme d’une cinquantaine d’années au sourire libidineux.» Réf La Croix du 10/12/2008.
Il a été diffusé en déc. 2008 par le secrétariat d’Etat à la famille, avec le soutien du CSA, sur les chaînes de TV françaises.
Madame la Ministre, Monsieur le Président de l’ARCOM, Monsieur le Défenseur des enfants, je vous demande instamment de relancer la diffusion de ce clip percutant et éclairant.
Les violences désinhibées ne peuvent plus être ignorées, elles sont présentes dans l’imaginaire des jeunes et des très jeunes via smartphone ou tablette :
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70% des CP
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80% sont sur U tube.
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52% sur Tik Tok.
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60% sur Fortnite et GTA.
Les 2 et 4 avril, 2 ados ont été passés à tabac par d’autres ados : Samara 13 ans et Shamseddine, 15 ans en est mort.
Les réseaux sociaux et les jeux vidéo violents détruisent notre jeunesse et notre société.
Le Droit des Enfants à être protégés contre tout message violent ou sexuel n’est pas appliqué en France.
Code Pénal n° L227/22 » Le fait de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende, lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur »
Les parents souvent ignorent cela ou capitulent devant l’emprise des écrans, eux qui protègent leur enfant dans la rue et dans la vie courante, ne savent pas, ne réussissent pas… ou ne peuvent pas protéger leurs enfants sur Internet, où tout est permis, en contradiction totale avec les Droits de l’enfant. L’échec des mesures actuelles est cuisant
Madame, Messieurs, avec votre aide, ce CLIP, diffusé largement, régulièrement et sur un long temps, apporterait à minima une protection qui manque urgemment aux enfants de la France.
Au nom de ces enfants, je fais appel à vous pour qu’il en soit ainsi et vous prie d’agréer mes respectueuses salutations.
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LETTRE OUVERTE à
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Madame Sarah EL HAÏRY, Ministre déléguée à l’enfance, la famille et la jeunesse
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Monsieur Roch Olivier MAISTRE, Président de l’ARCOM
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Monsieur Éric DELEMAR, Défenseur des enfants
Lettre Ouverte adressée aussi à M. le Président de la République, M. le Premier Ministre, M. le Président du Sénat, Mme la Présidente de l’Assemblée Nationale, à Mme Brigitte Macron
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Document réalisé par Enfance-Télé-Danger ; B.P. 74 – 62930 Wimereux