C’est le cas en matière de sécurité des réseaux …
A la fois pour les opérateurs et pour les régulateurs
Les réseaux mobiles étant de plus en plus intégrés dans la vie quotidienne, ils sont devenus une cible plus attrayante pour les criminels et les acteurs étatiques malveillants. Une nouvelle série de réglementations au niveau mondial suggère qu’une réponse unifiée est nécessaire.
Pour les consommateurs, la 5G est synonyme de connectivité ultrarapide et d’une meilleure expérience utilisateur. Peu d’entre eux savent que l’interconnexion et l’interfonctionnement des réseaux qui permettent cette expérience utilisateur sont eux-mêmes vulnérables aux attaques, avec des conséquences plus dévastatrices que par le passé, alors que nous dépendons tous de plus en plus des communications mobiles.
Nous tenons pour acquis que nos téléphones peuvent passer sans problème de la 3G à la 4G et à la 5G ; toutefois, l’inconvénient de cette approche en couches est la persistance de certaines vulnérabilités héritées du passé. Un système de signalisation (SS7) déployé depuis les années 70 pour les réseaux existants est notoirement ouvert aux abus, reste en service et est ciblé par des outils de surveillance plus récents. D’autres protocoles de signalisation, tels que Diameter et GTP, sont également menacés. En effet, les attaquants avancés peuvent mener des attaques inter-protocoles. Bien que les réseaux 5G soient conçus pour être plus sûrs au niveau des interfaces de réseau et de la gestion de l’identité des utilisateurs, leur omniprésence prochaine signifie que la surface d’attaque s’est considérablement élargie. Des signaux entrants malveillants pourraient pénétrer dans le cœur, ou « cerveau », des réseaux, entraînant le vol des métadonnées de l’utilisateur, le réacheminement des appels ou même le détournement des services de géolocalisation. Les mesures visant à protéger l’intégrité du réseau doivent être soigneusement évaluées du point de vue de leur praticité et de la continuité du service.
Un danger clair et présent
Les tensions géopolitiques et le conflit en Ukraine ont montré que les infrastructures de communication critiques doivent être protégées contre les pannes de courant et les catastrophes naturelles, les attaques directes et les guerres hybrides modernes. La sécurité est essentielle pour protéger l’intégrité globale du réseau, ainsi que pour protéger les abonnés individuels.
https://www.forbes.com/sites/forbestechcouncil/202
Jan Haglund
Membre du Conseil Forbes
Conseil technologique de Forbes
Jan Häglund est le président-directeur général d’Enea, un spécialiste des logiciels pour les télécommunications et la cybersécurité.
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Commentaire de Frantz
Même les spécialistes américains prompts à voir en la techno la solution reconnaissent que la 5G pose un problème majeur de sécurité qui va devoir se traiter …par la régulation !!! Piège infernal des gendarmes et des voleurs du numérique où les voleurs pourraient prendre l’avantage avec la 5G.