L’exposition aux champs électromagnétiques artificiels a été multipliée par 1 trillion depuis 1960.
Et la nature des ondes a changé. Les changements de sens continuels des ondes pulsées perturbent les parties magnétiques de nos organismes et tout le système nerveux central, nous impactant à de très faibles niveaux d’exposition dès les premières minutes. Mais le marché en escompte des trillions $ !
The Lancet écrit en 2018 que l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM) artificiels a été multipliée par 1 trillion depuis 1960. De plus la nature des ondes a changé, les téléphones mobiles, antennes-relais 2-3-4G, DECT, WIFI, WIMAX, BlueTooth, Gazpar, CPL du Linky et babyphones modernes utilisent des ondes pulsées néfastes à tout ce qui vit. Elles nous impactent à de très faibles niveaux d’exposition dès les premières minutes. Leurs changements de sens continuels perturbent les parties magnétiques de nos organismes et tout le système nerveux central. Ces ondes ne sont pas comparables aux ondes du soleil, ni à celles de la TV ou de la radio hertzienne ni du téléphone sans-fil analogique des années 80/90, qui sont des ondes continues peu intenses. Car ces ondes millimétriques sont pulsées en saccades asynchrones d’extrêmement basses fréquences, et le vivant ne s’y habitue pas. Elles sont toxiques quel que soit le degré d’exposition, parasitant et stressant le cerveau même à moins d’1V/m.
La 5G sera bien plus dangereuse, des centaines de fois plus puissante que les niveaux autorisés actuellement, pulsée à des niveaux démultipliés, ses antennes innombrables pointant simultanément leurs multiples faisceaux vers tous les mobiles et objets connectés des environs, les antennes microscopiques de chaque téléphone 5G émettant à un niveau 10 fois supérieur au niveau permis actuellement, 20.000 satellites balayant activement la terre avec une puissance effective de rayonnement atteignant 5 millions W.
Le Conseil de l’UE en 2011 préconise un seuil maximal d’exposition de 0,2 V/m tandis que la résolution de Salzbourg conseille dès 2002 un maximum de 0,06 V/m en extérieur et 0,02 V/m en intérieur. Ce seuil légal varie selon les pays : de 41 à 61 V/m en France, 41 à 58 en Allemagne, 6 en Italie ou Pologne, 4 en Suisse et 3 V/m en Belgique… Disparités fonction des industries respectives des pays. Les «valeurs limites d’exposition» ne définissent pas une dose non toxique, leur but est d’établir une sécurité juridique pour les entreprises en définissant une dose «tolérable», qui n’engendre pas d’effets visibles et aigus à court terme.
Une réunion stratégique d’industriels français en 1994 conclut : «il faudra organiser le ralentissement de la connaissance scientifique, ce qui compte c’est de lancer la technologie»…. «il faut veiller à ce que le discours tenu par tous (politiques et journalistes) soit le même»… La norme française se base sur les recommandations en 1998 de l’ICNIRP (très liée aux industriels) ne tenant compte que de l’effet échauffement sur une durée de 6 mn !
Aux USA on a tenté d’étouffer la critique sur les effets des CEM par la corruption ou la force. Les crédits ont été coupés à des organismes dénonçant le rôle cancérigène des CEM dès 1995. Le Dr Lai a vu sa maison brûlée, un labo a été dissous…
Les conflits d’intérêts sont fréquents aux plus hauts niveaux de diverses instances. Les études financées par des industriels sont biaisées, en utilisant par exemple des tests inadaptés.
Pourtant les dangers des champs électromagnétiques sont de plus en plus reconnus tant aux USA qu’en UE.
Pour mémoire, les risques de santé liés à l’amiante ont cessé d’être couverts par les compagnies d’assurances américaines dès 1913… et depuis 2000 dans le monde entier les risques de santé liés à la téléphonie mobile, WIFI etc.
Depuis 2011 toutes les radiofréquences ont été classées comme cancérogènes possibles par l’OMS à l’instar de l’amiante, du plomb, des vapeurs d’essence et de diesel…
Alors qu’en 2013 les objets connectés consommaient déjà autant d’énergie que le Canada et la Finlande réunis, avec la 5G on nous promet 34 milliards d’objets connectés en 2025, grâce auxquels nous serons pistés au plus intime de nos existences, comme si c’était le progrès d’avoir une brosse à dents connectée ou un frigo qui nous dit quoi manger ! Foin des soucis climatiques… ! Les technocrates bruxellois espèrent un revenu de 225 milliards/an pour les opérateurs d’ici 2025, d’après IHS Market les grands groupes industriels attendent d’ici 2035 des retombées financières de l’ordre de 12,3 trillions $. Ils s’emploient donc sans états d’âme à y investir, avec l’aide de gouvernants qui ne jurent que par la croissance d’un PIB mesuré à la seule aune de la finance, quels que soient ses contenus nocifs ou non.
Le plan «5G for Europe» prévoit qu’au moins une grande ville de chaque État-membre soit complètement couverte d’ici 2020, et que toutes les zones urbaines et les routes principales soient équipées en 2025.
En Belgique, la ministre de la Santé a fait stopper fin mars 2019 l’installation de la 5G, déclarant : «Les Bruxellois ne sont pas des rats de laboratoires dont je peux vendre la santé au prix du profit». En Suisse un moratoire a été décidé. Mais en France ou aux USA la législation interdit aux maires de s’y opposer pour raison de santé publique…
Gdalia Roulin, 1er juillet 2019.