Pourquoi la 5G ?

Une analyse de nos ami.es suisses

  • Volonté de « connecter tout le monde »

  • Volonté de connecter des objets (IoT)

  • Augmenter les débits pour permettre la transmission de vidéos haute définition et une masse de données diverses

  • Pouvoir servir des clients

  • Réduire fortement le temps de réponse du réseau pour permettre des services en temps réel : voitures connectées, opérations chirurgicales à distance, etc. …

Vitesse : 20 Gb/s (descendant)

Latence : environ 1ms (5G à >20 GHz)

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La « 5G » selon les informations officielles nous promet un réseau ultrarapide, ultra-réactif, permettant de connecter un plus grand nombre d’utilisateurs, mais à quel prix ? Celui d’une irradiation massive de la population. Ni les effets de cette augmentation des rayonnements, ni les effets des basses fréquences dues à la transmission des paquets de données n’ont été officiellement étudiés. Selon de nombreuses sources scientifiques, ces effets combinés nocifs sont certains et graves pour la santé humaine et pour l’environnement.

QUELS SONT LES PROBLÈMES PRINCIPAUX POSÉS PAR LA 5G ?
La 5G se décline en deux grandes catégories : la
5G dans la bande de 700MHz à 3.8GHz, et la 5G à ondes millimétriques dans la bande des 26..28GHz. Pour l’instant, seule la première est prévue officiellement en Suisse, mais tôt ou tard la deuxième le sera aussi.

La 5G pose deux problèmes principaux : une augmentation des rayonnements qui peut être nécessitée d’une part par l’usage de fréquences plus élevées (surtout dans le cas du 28GHz) mais aussi à cause de l’augmentation du débit de données et des systèmes multicanaux (MIMO), et ceci a des incidences au niveau biologique. L’autre problème vient des fréquences de transmission des paquets de données (« ELF« , pour Extremely Low Frequencies), dont les effets biologiques n’ont pas été testés scientifiquement, ni par les fabricants d’équipements de radiotéléphonie, ni par les instances gouvernementales, ni par les organismes chargés d’établir les normes admissibles d’irradiation (ICNIRP), ni bien sûr par les opérateurs. Le principe de modulation utilisé (APSK) bien qu’identique à la 4G, est poussé plus loin au niveau des performances (modulation QAM-256 ou 1024), ce qui exige un signal plus propre et donc plus puissant. La 5G semble donc bien avoir davantage d’effets nocifs. Ceci a été confirmé par une étude préliminaire sur des cellules de type fibroblastes humains à des niveaux largement inférieurs à 6V/m (norme suisse), ainsi que par les témoignages de personnes vivant à proximité des antennes 5G qui ont activées depuis 18 avril 2019.

La 5G à ondes millimétriques (28 GHz) exigera dans un futur proche la mise en place de beaucoup plus d’antennes que pour les réseaux précédents 3G et 4G. On parle d’antennes placées tous les 50-100 m voire encore plus proches, cela dépendra des fréquences utilisées. Les plus hautes fréquences ayant de la peine à entrer dans les bâtiments, étant aussi plus facilement arrêtées par tout genre d’obstacle, il faudra des puissances plus importantes.

​​Contrairement aux antennes 2G/3G/4G qui idéalement doivent être placées le plus haut possible pour couvrir une surface maximale, les antennes 5G 28GHz devront être placées proches du sol et avec des puissances suffisantes pour pénétrer à l’intérieur des bâtiments et traverser aussi les éventuels obstacles à l’extérieur. Ceci augmentera fortement l’irradiation des passants comme des personnes habitant les lieux. Cette 5G à 28GHz ne va pas être installée immédiatement en Suisse, mais le sera très certainement dans un deuxième temps, et assez rapidement.

Mais même pour la 5G standard (non millimétrique, en-dessous de 3.8GHz), les opérateurs comme les fabricants d’antennes réclament une augmentation des valeurs limites à au moins 20V/m, ce qui signifie davantage d’irradiation de la population.
Pour la 5G dans la bande 700..3800 MHz, il faudra aussi rajouter beaucoup d’antennes, pour ne pas dépasser les limites de l’ORNI. Celle-ci sera en plus modifiée pour que la limite soit fixée par une moyenne sur une période de temps assez longue, la 5G étant très peu stable dans son émission, celle-ci dépendant fortement de l’utilisation. Mais de toute manière, une augmentation de la puissance est nécessaire pour pouvoir autoriser un débit supérieur, comme expliqué plus haut.

C’est la raison pour laquelle les opérateurs et l’administration fédérale (DETEC) tentent par tous les moyens de faire augmenter les limites autorisées (ORNI), et aussi pour préparer l’arrivée de la 5G 28 GHz, à ondes millimétriques.

A noter que les émissions de la bande de 700…1000 MHz passent plus facilement à travers les murs. Les antennes adaptatives de type multicanaux (MIMO) peuvent aussi être utilisées pour cette gamme de fréquences, mais guère le système de focalisation (beamforming), la directivité des ondes n’étant pas suffisante dans cette bande. En revanche, ce système de beamforming peut tout à fait être utilisé dans la gamme 3.5 GHz à 3.8 GHz, de façon à augmenter la puissance du signal envoyé sur l’appareil connecté (et aussi sur l’utilisateur, ainsi que tout ce qui se trouve entre deux).

Les milieux officiels et les opérateurs mettent en avant le fait que la norme suisse de rayonnement (6 V/m) est 10x plus restrictive que la norme européenne (61 V/m) et qu’on pourrait donc raisonnablement l’augmenter. Ils omettent de dire qu’il ne s’agit là que de la norme d’émission et que si on est placé sous le feu de plusieurs antennes, c’est la norme d’immission qui s’applique, et qu’en Suisse c’est aussi 61 V/m. Ces même milieux voudraient augmenter la limite de 6 V/m à au moins 20 V/m, ce qui est clairement encore davantage dans la zone de danger en prenant en compte les recherches scientifiques indépendantes basées sur les effets biologiques, ainsi que la Résolution n°1815 du Conseil de l’Europe, qui recommande une limite en-dessous de 0.2 V/m dans les maisons. A noter également que l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences en France, équivalent de l’OFCOM en Suisse) identifie tout dépassement de la valeur de 6 V/m comme un « point atypique » qui exige alors une diminution de puissance des antennes concernées. Voir rapport ANFR 2018 ici.

Augmenter l’irradiation de la population pour l’implémentation de la 5G telle qu’elle est prévue est simplement inacceptable. Cela fera inévitablement monter en flèche le nombre de maladies graves et provoquera l’apparition du syndrome d’électrohypersensibilité (EHS) chez de nombreuses personnes, qui deviendront inaptes au travail et émargeront donc au chômage, puis à l’assistance sociale ou à l’AI. Cela posera donc des problèmes insolubles au niveau étatique. 

NOTE : La 5G est justifiée par la Confédération et les opérateurs comme étant l’unique solution à l’augmentation du trafic de données mobiles. Or cette augmentation ne peut pas continuer au même rythme du fait de la saturation du nombre de smartphones en activité (tout le monde ou presque en a un) et le nombre d’heures disponibles dans une journée pour s’en servir, qui n’est évidemment pas extensible. La plupart du trafic de données provient d’ailleurs principalement, pour ne pas dire uniquement, de la lecture de vidéos en ligne sur appareil mobile. Est-ce vraiment là une activité à ce point indispensable qu’on juge utile d’irradier massivement toute une population pour pouvoir le permettre ? 

L’autre justification de la 5G du côté officiel est COMMERCIALE, en ce sens qu’elle va créer des emplois et relancer aussi l’économie grâce à la commercialisation de tous les objets connectés. Oui certainement elle va créer des emplois, mais elle va aussi en supprimer massivement grâce à l’automatisation et à la robotisation. Et les gens qui perdront leur travail en tant que chauffeur par exemple, ne sont pas les mêmes qui pourraient être engagés pour remplir les postes créés par la 5G. Par ailleurs, on ne tient aucun compte de l’explosion des coûts de la santé qui seront inévitables, au vu des données médicales et scientifiques disponibles actuellement.

Il est FAUX de dire que la 5G serait « favorable à l’environnement » comme le prétendent certains opérateurs, sous prétexte que l’efficacité énergétique du protocole est meilleure que la 4G et que les antennes 5G n’émettraient que si c’est nécessaire. Le problème est que

  1. cela ne prend pas en compte le fait que justement la 5G est là pour connecter une grande quantité d’objets et véhiculera donc au final beaucoup plus de données, ce qui reviendra grosso modo au même énergétiquement que la situation actuelle avec la 4G voire pire,

  2. les antennes 5G ne seront JAMAIS en « mode veille », justement à cause de tous ces objets connectés en permanence.

La très sérieuse IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) dit dans sa revue internationale « Spectrum » du 24 juillet 2019 qu’une station de base 5G consommera environ trois fois plus d’énergie qu’une station de base 4G.

On peut aussi ajouter que l’énergie grise nécessaire à créer les nouvelles antennes et les nouveaux appareils 5G n’est absolument pas prise en compte. Et ces centaines de milliards d’appareils deviendront autant de déchets (très peu recyclables) dans moins de dix ans, aggravant encore ce bilan écologique déjà lourd.

REFUSER une révision à la hausse de l’Ordonnance sur les Rayonnements Non Ionisants (ORNI)
En particulier, refuser toute modification de la méthode de mesure qui conduirait à une augmentation des puissances instantanées d’émission. Continuer à ne prendre en compte que l’effet thermique des ondes est simplement absurde d’un point de vue scientifique. Des rapports éloquents (Dr. Belpomme, Dr. Martin Pall) prouvent que des effets biologiques nocifs interviennent déjà à des niveaux bien inférieurs aux normes actuelles. Il conviendrait donc au contraire de DIMINUER les valeurs limites à 0.2 V/m, ainsi qu’il est demandé dans la résolution n°1815 du Conseil de l’Europe, signée par la Suisse. Pour la description des effets biologiques des ondes EM, voir cette page.

Le texte de cette résolution n°1815 du Conseil de l’Europe demande entre autres choses aux Etats membres :

• [8.1.1] de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques,

[8.1.2] de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux champs électromagnétiques fixées par la Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), qui présentent de graves faiblesses,

[8.1.3] de mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine,

[8.1.4] de porter une attention particulière aux personnes «électrosensibles» atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger,
• [8.2.1] de fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant pas 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre,
• [8.1.5] […] d’encourager la recherche et le développement de télécommunications fondées sur d’autres technologies tout aussi efficaces, mais ayant un effet moins nocif sur l’environnement et la santé […],
• [8.4.3] d’abaisser les seuils admissibles pour les antennes-relais, conformément au principe «ALARA», (As Low As Reasonably Achievable: aussi bas que raisonnablement possible) et d’installer des systèmes de surveillance globale et continue de toutes les antennes,
• [8.4.4] de déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM, UMTS, Wi-Fi ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs, mais en concertation avec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés.

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Quelles sont les failles de la «5G» ?

• PAS DE TRACE d’une étude des effets biologiques possibles sur la santé humaine.
On continue à ne prendre en compte que les effets thermiques des ondes, et uniquement sur une durée limitée (30 min!), et on ne tient pas non plus compte des effets sur l’organisme des basses fréquences induites par la transmission des paquets de données.
-> Exiger que des études sérieuses et neutres soient effectuées

• PAS DE TRACE d’une étude des effets possibles des ondes émises sur l’environnement
-> Exiger que des études sérieuses et neutres soient effectuées

• On nous IMPOSE tout cela sans aucune votation populaire alors que cela concerne l’ensemble de la population vu les impacts probables sur la santé. Nos droits de citoyens sont donc bafoués.

-> Exiger une votation populaire concernant les normes de rayonnement non ionisant

​• L’IMPACT ÉCOLOGIQUE ET HUMAIN DE LA 5G N’EST ABSOLUMENT PAS PRIS EN COMPTE : il faudra jeter à la poubelle la TOTALITÉ des appareils mobiles existants vu qu’ils seront incompatibles, il faudra en produire TROIS MILLIARDS de nouveaux, plus des DIZAINES DE MILLIONS d’antennes. La production des composants de ces appareils se fait au mépris des droits humains (travail forcé d’enfants).
La consommation d’énergie augmentera encore, en dépit des assertions officielles qui ne correspondent pas à la réalité.  

Sans même parler des montagnes de déchets générés.

-> Exiger que des ETUDES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL GLOBAL soient effectuées

• PAS UN MOT non plus concernant les effets certains que cela aura sur l’augmentation de la «connectivite» qui fait déjà des ravages sur le cerveau, particulièrement chez les jeunes. Pour ceux qui ne seraient pas convaincus, voici des données à ce sujet.

Et, « last but not least », l’utilité pour un utilisateur de mobile sera MARGINALE : une vitesse de téléchargement de 1 Gb/s est déjà cent fois supérieure à des vitesses disponibles sur des postes fixes, et qui suffisent déjà fort bien. Quel intérêt de pouvoir télécharger des énormes fichiers de plusieurs gigabytes sur un smartphone en un clin d’œil? Est-ce là vraiment une utilisation typiquement mobile ou du travail de bureau ? Et on nous promet 20Gb/s ou plus encore… Et il devient aussi absurde de vouloir encore augmenter la définition des écrans et la qualité des vidéos, ce sera au-delà de la capacité de nos yeux. 

​• PAS BESOIN DE 5G pour l‘internet des objets qui est d’une part d’une utilité discutable et concerne avant tout des objets domestiques, qui seraient aussi susceptibles d’être connectés via un réseau local à très basse énergie à une borne centrale connecté elle-même par câble/fibre optique à l’internet. 

​• PAS BESOIN DE 5G pour les voitures autonomes qui pourront, grâce à l’intelligence artificielle, ne pas avoir besoin d’échanger de grands volumes de données avec le réseau. Elles pourront s’auto-piloter simplement avec le GPS et les caméras et les senseurs à bord. Les données qui devront être échangées avec le réseau pourront l’être avec la 4G/4G+ existante. Quel fabricant oserait faire dépendre les vies des passagers du temps de réaction d’un réseau ? Et le réseau 4G(+) est déjà assez réactif (moins de 5 centièmes de seconde).

​• PAS BESOIN DE 5G dans les habitations ou les bureaux qui sont ou seront équipés de fibre optique et aussi de « Li-Fi«  qui à terme pourra remplacer le Wi-Fi. Le « Li-Fi » fonctionne avec de la lumière infra-rouge, permet des débits plus importants que le Wi-Fi, a l’avantage de permettre une connexion 100% privée et non piratable puisque la lumière ne traverse pas les murs. Et elle ne pose aucun problème de santé puisque les ondes lumineuses infrarouges n’interagissent pas de manière gênante avec les fonctions biologiques.

Autrement, il y a aussi possibilité d’utiliser du réseau 3G/4G en intérieur en le diffusant par des « femtocells » à très basse puissance.

Donc il n’y aura PAS DE NÉCESSITÉ de faire pénétrer la « 5G » à l’intérieur des habitations, si l’intérieur est desservi par le Li-Fi, et donc PAS BESOIN DE PUISSANCES IMPORTANTES pour les antennes 5G.

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Pour en savoir beaucoup beaucoup beaucoup plus :

https://www.electrosmogtech.ch/5g

notamment des fichiers pdf :

  • 5G et contre-vérités

  • 5G et environnement

  • 5G versus 4G

  • 5G et dangers

  • Argumentaire anti-5G

  • Lettre aux responsables