Michèle Rivasi est décédée

Triste nouvelle

Le combat qu’elle a menée continuera… sans relâche car la tâche est grande.

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La Drômoise et eurodéputée écologiste Michèle Rivasi est décédée, ce mercredi 29 novembre. Elle avait 70 ans. Elle est notamment connue pour avoir fondé la CRIIRAD au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Michèle Rivasi est morte, ce mercredi 29 novembre, des suites d’une crise cardiaque, à Bruxelles, avant de se rendre au parlement européen. Elle était âgée de 70 ans. Elle était membre d’Europe Ecologie les Verts et a exercé plusieurs mandats dans la Drôme. Députée européenne EELV depuis quatorze ans, elle avait aussi été députée socialiste de la Drôme de 1997 à 2002, conseillère générale entre 2008 et 2009 et adjointe au maire socialiste de Valence, Alain Maurice.

Création de la CRIIRAD en 1986

Michèle Rivasi est à l’origine de la création de la CRIIRAD, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986. Professeure agrégée de sciences naturelles, elle habite alors Félines-sur-Rimandoule, dans la Drôme. Elle a des doutes sur la théorie du nuage radioactif qui s’arrête à la frontière, fait des prélèvements dans la nature pour analyser des résidus de radioactivité et fonde la CRIIRAD pour contrer le monopole de l’État sur ces études.

Ses autres prises de position

À l’époque où elle était députée, Michèle Rivasi a aussi lutté contre le scandale de la peinture au plomb dans les écoles. Eurodéputée, elle se battait contre les autorisations données au glyphosate. Sur les questions de santé, elle avait pris des positions controversées sur les vaccins, elle dénonçait régulièrement le lobby pharmaceutique et elle était très active depuis la crise du Covid-19 pour plus de transparence sur les vaccins au niveau européen. Dernièrement, Michèle Rivasi était venue soutenir les opposants à l’extension du complexe religieux de Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche.

Son mari, Gérard Triaire, maire de Félines-sur-Rimandoule dans le Sud Drôme, est décédé en novembre 2017.

Les premières réactions politiques à l’annonce de sa mort

La collègue de Michèle Rivasi au Parlement européen, et future tête de liste EELV pour 2024, Marie Toussaint souligne que « sa foi inébranlable dans l’action militante, son écoute des citoyens, son indépendance acérée, sa lutte permanente contre tous les lobbies en ont fait une grande dame de l’écologie ». Marine Tondelier, la sécrétaire nationale d’EELV, dit son « infinie tristesse. Elle était de ces infatiguables militantes, conviviale, authentique, accessible. »

francebleue

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Commentaire reçu

Il y a un de ses combats qui n’est pas repris dans cet article, c’est celui pour la défense des EHS.
Forcément le lobby des télécommunications ne doit pas la regretter.

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IN MEMORIAM : Michèle RIVASI

Née en 1953, elle avait 70 ans. Eurodéputée après avoir été députée de la Drôme, son département de naissance, elle s’était massivement investie dans la défense contre les nuisances des ondes électro-magnétiques (Linky, tout ce qui est sans fil (capteurs divers, téléphones mobiles 2G, 3G, 4G, 5G) et tout ce qui est ONDES : elle fut co-fondatrice de la CRIIRAD à la suite de la catastrophe de Tchernobyl.

Grand respect à elle. Le grand mouvement qu’elle a contribué par son exemple, pour la protection des citoyens et des plus jeunes, est soudain orphelin. C’est une crise cardiaque qui l’a emportée.

Rassurez-vous, Madame : vous ne serez pas oubliée. Nous serrerons les dents, et nous nous efforcerons de continuer partout votre action. R5GN

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29 novembre 2023. Michèle Rivasi est décédée. C’est une profonde douleur pour la CRIIRAD* et une grande perte pour l’Écologie.

Avant qu’elle ne s’engage dans la politique pour devenir la députée européenne qu’elle était aujourd’hui, son nom a été intimement associé à celui de la CRIIRAD, dont elle a été une des fondatrices et qu’elle a présidée de 1986 à 1997.

C’est la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986 et la manière dont la désinformation s’est organisée au plus haut niveau de l’État en France qui l’ont amenées à porter fermement une parole scientifique contradictoire et indépendante dans les médias dès juin 1986. Ses interventions dans l’émission de Michel Polac « Droit de réponse » où elle a appelé à la création d’un laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité dans notre pays ont été déterminantes. C’est grâce aux dons reçus que le laboratoire de la CRIIRAD a été créé.

Infatigable militante, éprise de Vérité, Michèle aura marqué les premières années de la CRIIRAD par sa générosité, sa disponibilité amicale, son acharnement, contre vents et marées, à faire établir la réalité scientifique. Femme de cœur, c’est à Bruxelles qu’elle continuait son combat au service de la santé humaine. C’est à Bruxelles qu’en femme vivante, debout, son cœur s’est arrêté.

Aujourd’hui, nous la pleurons

L’équipe de la CRIIRAD adresse toutes ses pensées et ses sincères condoléances à ses proches.

CRIIRAD

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Commentaire reçu

TELLEMENT INVESTIE A FAIRE ÉCLATER LA VÉRITÉ SUR LA PLANDÉMIE COVID-19 …Reposez en paix Madame

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C’est une immense perte pour les EHS car Michèle œuvrait discrètement pour notre cause depuis des années, nous apportant une visibilité inespérée. Michèle était, entre autre, présidente de l’association AZB.
C’est aussi une énorme tristesse pour sa famille, ses amis et ses collaborateurs qui tous appréciaient son indéfectible détermination à mener à bien tous ses combats sans jamais renier ses convictions.
Michèle était bienveillante, franche, sincère et profondément humaniste.
Paix à son âme.

Coeur d’EHS

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Toute l’équipe de BonSens.org tenait à rendre hommage à une grande dame qui nous a quittés précipitamment.

Elle était courageuse, intègre, honnête, combative et toujours prête à défendre les intérêts des citoyens et de la planète contre les abus de l’industrie pharmaceutique et de la pétrochimie.

C’est une grande perte pour la France.

Elle représentait avec une grande dignité et avec beaucoup de volonté les français en défendant leurs intérêts au parlement européen, ils sont si peu nombreux à le faire avec cette ferveur qu’on lui connaissait.

BonSens.org aura à cœur de faire que ses derniers combats, notamment sur la Transparence, ne soient pas vains.

Toutes nos sincères condoléances à la famille de Michèle Rivasi et à ses amis.

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L’eurodéputée Michèle Rivasi est décédée. Elle fut un des seuls élus de gauche à avoir pris position contre la gestion de la crise sanitaire

https://www.francesoir.fr/politique-france/l-eurodeput

Elue européenne écologiste de la Drôme, Michèle Rivasi a succombé ce mardi à une crise cardiaque, à Bruxelles. Elle avait 70 ans. Députée depuis 2009, elle est une des seules personnalités politiques à avoir critiqué fermement les confinements, les campagnes de vaccination anti-covid ou encore le traitement des soignants suspendus qui avaient refusé la vaccination obligatoire.

Dès l’annonce du décès de Michèle Rivasi, la secrétaire nationale d’Europe-Ecologie-Les Verts, Marine Tondelier, a regretté la perte d’une « grande dame de l’écologie politique ».

Avant d’entamer une carrière politique, Michèle Rivasi était professeure agrégée de sciences naturelles. Elle avait également fondé le Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), en 1986, au moment de la crise du “nuage” de Tchernobyl. Cette commission participa alors à des prélèvements afin d’étudier les conséquences de la radioactivité sur le milieu naturel. Organisme indépendant, le Criirad offrit alors au public une alternative aux résultats communiqués par l’Etat.

Engagée pour la protection de la nature, elle devient, sous étiquette socialiste, députée de la Drôme en 1997, avant de prendre la direction de Greenpeace France, en 2003. Elle rejoint les Verts en 2005. Conseillère municipale de Valence à partir de 2008, elle est brièvement conseillère générale de la Drôme entre 2008 et 2009.

Sa prise de position contre la gestion de la crise sanitaire depuis 2020, fait écho à son vieux combat contre l’industrie pharmaceutique. En janvier 2015, Michèle Rivasi avait lancé une opération “Mains propres sur la santé” avec la pneumologue Irène Frachon, célèbre pour son combat contre le laboratoire Servier dans l’affaire du Médiator, ainsi qu’avec d’autres médecins. Cette opération, qui avait pour but d’alerter la population sur le pouvoir de cette industrie sur les décisions politiques, fut conjointement menée avec l’association de lutte contre la corruption Anticor. Certains élus se joignirent également à l’action.

En 2019, Michèle Rivasi dénonce les 11 vaccins obligatoires pour les enfants en bas-âge et rédige, le 2 mars, une lettre intitulée : « Oui aux vaccins, non aux lobbies ».

En février 2022, elle participe à une conférence de presse avec des soignants suspendus depuis près de six mois pour avoir refusé la vaccination obligatoire contre le Covid. Avant de demander à la Commission européenne de rendre possible l’accès aux contrats signés avec les laboratoires Pfizer. Ce qui n’aura pas été obtenu de son vivant.

Une chose est certaine, les nombreux combats initiés ou menés par Michèle Rivasi ne s’éteindront pas avec elle…

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Michèle Rivasi est décédée soudainement à Bruxelles à l’âge de 70 ans. Élue au Parlement européen depuis 2009, elle avait été une figure de la lutte contre le nucléaire et les pesticides.

https://reporterre.net/L-eurodeputee-ecologiste-Michele-Ri

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Paroles de Michèle RIVASI en date du 26 novembre 2023

L’opacité de la commissison européenne et de nos gouvernements doit cesser. Nous, contribuables européens, avons le droit de savoir combien de milliards d’euros nous devons encore payer à Pfizer et pourquoi. La balle est dans le camp des enquêteurs européens, depuis longtemps.