Les oiseaux et les mammifères marins

Le rapport avec les ondes ?

            Il s’agit d’un petit village en région Centre. Resserré autour de son château trônant sur son rocher, les habitations des paysans sont en creux et, à l’origine : des cavités creusées dans le roc. Avec les siècles, des maisons en pierre ont été bâti devant ces cavités. Celle que j’habite est petite et donne sur une courette sombre, étroite et longue de quelques mètres. C’est au fond de cette courette et juste à côté de la façade que se trouve l’entrée extérieure de la cavité creusée au flanc de la roche. Une entrée qui laisse le passage à une seule personne de taille courante. Aujourd’hui, nous disons : les caves.

Si le printemps rentre de migration avec les hirondelles, cette année 2022, les chaudes journées du mois de mai évoquent l’été. Rentrant à la nuit un de ces soirs là, je suis allée fermer la porte de la cave laissée entrouverte par mégarde. Surpris par ma présence soudaine, deux volatiles se sont envolés. Affolés pas la lumière de ma lampe, j’ai craints qu’ils ne se blessent. Les prenant pour des pipistrelles, adoptant une voix calme, je les ai fait sortir pour ne pas les enfermer toute la nuit. Dans le peu de clarté encore présente, ils ont trouvé la sortie. J’ai refermé la porte. Quelle étrange rencontre que ces chiroptères en couple et à l’intérieur plutôt que dehors en cette nuit débutante !

Les caves, il faut les ventiler. A la belle saison, j’ouvre donc la porte donnant sous la roche. Et le couple est revenu. Deux beaux oiseaux adultes, vifs, habiles au vol et pleins de vie. Croyant qu’ils voulaient nidifier, et bien qu’à ce moment-là les couvées étaient écloses, j’ai préféré les dissuader de le faire : les propriétaires ne l’apprécieraient pas ; en partant, je ferme la porte de la cave perturbant tout passage ; l’endroit est trop petit pour nous trois et j’aurai dérangé les futurs poussins. Mais ils insistaient, même si le mâle ne remplissait pas le lieu de ses chants, ils revenaient encore. Enfin, un des deux oiseaux revenait. Par moment, le reste de son groupe peuplait l’espace alentours de leur vol et de leurs cris.

Et je cherchais à comprendre pourquoi cet oiseau revenait ? Les fortes chaleurs de ces derniers jours l’ont fait venir chercher la fraîcheur de la cave, c’est cela. Étonnant pour un oiseau qui traverse l’Afrique ! Et puis, pourquoi lui seulement ? Les chaleurs passent et la porte de la cave reste fermée. Il n’y a plus d’oiseau au frais sous terre. Pourtant, malgré le retour des températures plus basses et alors que je balaye dans la cave porte ouverte, l’oiseau revient, insistant, comme pressé par une nécessité secrète. Pourquoi un tel comportement ? Que lui apporte cette cave ? Quelle différence peut-il bien y avoir avec celles des voisins ? Plus hautes et vastes que la mienne, leur large ouverture permet d’y garer un véhicule tout en aménageant un coin pour bricoler.

« Imprégné ». C’est cela : je suis devant un oiseau imprégné par l’homme. Ayant fait du bénévolat plusieurs années dans des centres de sauvegarde de la faune sauvage (pour la LPO ceux de l’Ile Grande et le Clermont-Ferrand notamment), je suis en capacité de repérer le comportement d’un animal en détresse, ou même imprégné. Pourtant, ni son conjoint ni son groupe le considère en danger car trop proche de l’humain. Et puis, celui-là ne recherche pas ma compagnie : nous sommes deux espèces distinctes et vivant en voisines, et ce n’est pas dans mon séjour qu’il se perche. Son vol maîtrisé, rapide, stable ne traduit pas d’anciennes lésions. Alors, que vient-il chercher sous le roc avec tant de nécessité ? Il se repose au fond perché sur un gros clou en métal rouillé par les années. Que peut bien lui apporter cette cave qu’il ne trouve pas ailleurs ?

Trop de questions qui tournent dans ma tête. Il faudrait les chasser ; arriver au « lâcher prise » comme conseillent les médecins ; rejoindre les huit ou sept Hertz des ondes alpha que produit le cerveau humain lorsque nous nous relaxons pour que je puisse me synchroniser avec le sept virgule huit Hertz de la fréquence terrestre, que décrivent les scientifiques. Alors je me reposerai au cœur des fréquences électromagnétiques naturelles, au calme et en paix, dans une sorte de plénitude retrouvée. Car, chez moi, le 10 Hertz pulsé du Wi-Fi n’émet pas. Pas de Bluetooth. Pas de radars/pulsars ou de voiture connectée. Pas de pollutions électromagnétiques de hautes fréquences et micro-ondes pulsées…, ou bien de façon résiduelle car venues des passages dans la rue !

A y penser, et pétrifiée d’effroi pour ce que l’oiseau pourrait souffrir, maintenant, je ne referme la porte de la cave qu’à la nuit. Je ne le vois pas rentrer, mais, au matin, lorsque je rouvre la porte avec le jour, il est là, perché au fond de la cave. Je le salue doucement de loin. Au court de la journée, il rentre pour de courtes pauses. Celle de midi est plus longue. En fait, il a vite compris mon changement d’attitude. Rapide en vol, il lance des petits cris de contacte lorsqu’il arrive. Aussitôt, je me replie sans chercher à le voir et je me fige pour ne pas risquer une collision. La cave et la cour sont si petites. Si je ne suis pas là, à mon retour il arrive qu’un oiseau s’envole de la cave alors qu’un deuxième y résident encore. Parce que maintenant, la porte reste entre-ouverte tout le jour ; tant pis si un malfrat en profite.

Fin juin début juillet, lors d’une après-midi, trois oiseaux se sont posés sur la gouttière à à peine quatre mètres du sol. Ils étaient justes là, devant moi. Même les moineaux, taquins et peu craintifs, ne se posent pas de cette façon. Surprise et enchantée, je me suis arrêtée pour les regarder. Sur la tête, le dos et les ailes sombres, la gorge brune, leur plumage lisse et luisant contrastait avec leur ventre clair, indiquant leur bonne santé. Celui du milieu, le seul à se tenir de dos, laissait voir sa queue faite de rectrices aux extrémités encore toutes courtes. Un jeune de l’année. Oh ! un jeune qui s’émancipe, félicitations les parents ! De face, l’adulte le plus proche de moi m’observait longuement et avec attention. Je ne bougeais pas, dans le respect profond de cet instant que la famille souhaitait m’accorder. Puis il a commencé à fermer ses yeux sombres et, du bout de son petit bec courbe, a bailler ouvrant son large gosier. La vivacité de ces gestes de détente trahissaient les incroyables facultés de ces chasseurs aériens d’insectes. Revenant du regard vers eux après un instant, les deux adultes de face s’étaient envolés laissant leur jeune là encore un instant. *

Le petit oiseau ne porte pas d’antenne visible, pas de balise. Mais peut être en a-t-il une sous forme de puce ? Et cette puce électromagnétique ne peut plus réceptionner de signal sous l’épaisseur du roc. Dans les caves voisines où son groupe nidifie, souvent, les fréquences pulsées font rages, bombardant tous azimuts. Pas besoin d’appareils de détection pour le savoir. Peut-être est-ce dû à un détecteur de mouvement, une voiture et des outils émetteurs de Wi-Fi même éteints, une enceinte Bluetooth, une alarme, etc. et leurs interférences qui engorgent tout l’espace de multiples pollutions électromagnétiques anthropiques. Comme un environnement devenu crépitant, martelant et répulsif, d’un oppressant orage synthétique sans éclair pour rééquilibrer es charges électriques. Et la couveuse, assignée à son nid et à ses œufs, en est pilonnée jusqu’à saturation, pilonnée en silence jusqu’à ne plus pouvoir le supporter. Dès qu’elle le peut, elle cherche à proximité un lieu abrité sans pour autant abandonner son poussin encore au nid…
Croyez-vous vraiment que nos émissions d’ondes soient totalement neutres pour l’environnement ?

* Il s’agit d’une hirondelle rustique.

Lettre adressée à « Mr Allain Bougrain Dubourg, président du Conseil d’orientation stratégique (COS) de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité » ; signée par « Collectif de malades par l’environnement ».

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Depuis quelques années, les mammifères marins s’échouent individuellement ou en bandes sur les côtes du monde entier dont les nôtres.

Ils fonctionnent par type sonar pour se diriger, trouver leurs zones d’alimentation et de reproduction.

Ils sont assez systématiquement disséqués (en tout cas pour les plus gros : baleines, rorquals, globicéphales). Et ils sont très généralement en bonne santé.

L’explication de l’intoxication par particules plastiques ne tient pas pour l’Ifremer. Pas pour eux vu leur taille et leur appareil digestif.

Les bateaux ont des GPS radars pour la pêche et la navigation depuis des années, les navires commerciaux et militaires aussi. Mais le trafic s’intensifie et les satellites de M. Musk & Cie commencent à s’accumuler dans l’espace pour tout bombarder d’ondes.

Ce sujet n’a pas été abordé lors de l’Ocean summit, sinon par des interpellations militantes.

Greenpeace et Sea Shepherd ont particulièrement été interpellés sur ce sujet. Sans réponse de leur part. Ces ONG ont vite botté en touche.

Cet été, Presse Océan s’interrogeant sur ses échouages inexpliqués, rapporte les hypothèses de l’Ifremer sur ces « mystères » et conclut l’article ainsi : « et peut-être les ondes aussi ».

Stop 5G/Safetech international suit bien ce problème et alerte depuis au moins 3 ans maintenant.

Collectif Nantes

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Pour les associations, collectifs, organismes … en rapport avec la défense de la biodiversité, il y en a beaucoup. On peut aussi penser aux revues :

 CPN:  http://fcpn.org/‌, La Hulotte, etc.   , LaSalamandre …


En regardant sur Internet rapidement coté associations, on peut trouver :

 http://www.adev-asso.fr/‌  

http://www.arthropologia.org/#‌    

http://www.tendua.org/
avec les centres de sauvegarde de la faune sauvage : 

http://www.reseau-soins-faune-sauvage.com/faune-sauvage
et les fondations :

http://jagispourlanature.org/recherche?evenem
Quelques autres pistes : 

http://www.natureetdecouvertes.com/la-biodive

UICN: http://www.iucn.org/fr‌  , les écoles vétérinaires,  WWF …