Nous pensons tous que rouler en voiture électrique est vertueux pour l’environnement, mais ce n’est pas totalement vrai.
Au Congo, des travailleurs miséreux prennent tous les risques pour extraire le cobalt.
Alexis, Tonton et Demuto ont creusé un puits à même la cour de leur maison. Chaque jour, ils se faufilent dans ces boyaux d’à peine un mètre de large. Maigre rempart pour prévenir les éboulements, çà et là quelques sacs de gravats. Après 25 minutes de descente, à ramper dans un dédale de galeries, le filon de cobalt. Trois autres mineurs de l’équipe sont déjà là. Les six équipiers passent parfois 48 heures d’affilée sous terre. Ils ne remontent à la surface que pour manger, deux fois par jour.
Le cobalt est un minerai essentiel à la fabrication de batteries de voitures électriques. Un or noir au cœur de la transition énergétique mondiale. Dans un quartier, des milliers de Congolais creusent sans relâche dans les jardins, parfois même à l’intérieur des maisons. Sous chaque bâche orange, il y a autant de mines de cobalt. Juste à côté, des immenses balafres. Il s’agit des mines à ciel ouvert des grandes concessions étrangères, chinoises pour la quasi-totalité.
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Une vidéo de 28 minutes :
https://drive.google.com/file/d/1MmlLnlWl9rtBSY2GbUaZk9r1-qWNexnH/view