Les autorités notent « un manque important de données sur ses effets sanitaires » !!!
L’Agence de sécurité sanitaire remet un premier rapport sur les risques liés à la nouvelle technologie de téléphonie mobile.
La 5G arrive en France avec ses promesses de révolutionner les usages liés à la téléphonie mobile, de la voiture autonome à la chirurgie à distance. Les premières offres sont attendues à la fin de l’année. L’autorité de régulation des télécoms a lancé le 30 décembre 2019 la procédure d’attribution de fréquences dans la nouvelle bande 3,5 GHz. Son déploiement s’accompagne cependant de nombreuses interrogations sur ses effets sanitaires et environnementaux.
Pour y répondre, les ministères de la santé, de l’écologie et de l’économie ont saisi en juillet 2018 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’évaluer les risques liés à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques découlant de cette technologie qui permettra de transférer des données mobiles en plus grande quantité et à plus grande vitesse.
Dans un rapport préliminaire publié lundi 27 janvier, l’Anses conclut à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». En d’autres termes, à ce stade, il lui est impossible d’évaluer les risques liés à la 5G. Elle demande donc aux opérateurs de fournir toutes les informations techniques afin de pouvoir caractériser les niveaux d’exposition.
« Aujourd’hui, on ne peut pas encore dire si les Français seront davantage exposés aux champs électromagnétiques. Le niveau d’exposition va beaucoup dépendre de l’usage qui sera fait de la 5G, commente Olivier Merckel, chef d’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques à l’Anses. Tant que le déploiement n’est pas fait, nous pouvons seulement faire des simulations à partir de différents scénarios d’exposition. »
C’est le travail auquel va désormais s’atteler l’Anses, dont le rapport définitif n’est pas attendu avant le premier trimestre 2021. « Pour estimer l’exposition, nous avons besoin de savoir quel type d’antennes sera déployé, avec quelle puissance, dans quelle direction, détaille le chercheur. Selon les données des opérateurs, les niveaux seront limités dans l’espace par rapport au réseau actuel mais l’usager sera a priori plus exposé puisque soumis à plus de puissance et plus de débit à travers son smartphone. »
En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer a classé les radiofréquences comprises entre 30 kHz et 300 GHz comme cancérogène possible pour l’homme. « Aujourd’hui, il y a des incertitudes sur les effets à long terme d’une utilisation intensive du téléphone portable. Certaines études montrent des excès de risques pour les cancers ou les tumeurs du cerveau, note Olivier Merckel. Les effets sont-ils les mêmes à 3,5 GHz ? C’est l’une des questions auxquelles nous allons essayer de répondre. »
Demande de moratoire
Ce rapport devrait donner des arguments supplémentaires à ceux qui réclament un moratoire sur le déploiement de la 5G. Les associations Agir pour l’environnement et Priartem-Electrosensibles préparent un recours devant le Conseil d’Etat afin de faire annuler l’arrêté du 30 décembre 2019 relatif aux modalités d’attribution de fréquences dans la bande 3,5 GHz. Elles ont lancé une pétition « Stop à la 5G », vendredi 24 janvier. « Une fois de plus, la France fait les choses à l’envers : on déploie d’abord la 5G et après on regarde s’il y aura des impacts, déplore François Lafforgue, l’avocat des associations. Au nom du principe de précaution, une évaluation environnementale et sanitaire aurait dû être lancée. »
Une hyperconsommation numérique et énergivore
Dans une analyse publiée le 22 janvier dans la revue Molecular and Clinical Oncology, le professeur d’oncologie Lennart Hardell et son collègue Rainer Nyberg réclament également un moratoire. Depuis un appel lancé en septembre 2017 avec plus de 260 chercheurs et médecins, ils exhortent l’Union européenne (UE) à geler le déploiement de cette technologie tant que des études indépendantes n’auront pas été menées sur les risques sanitaires. Deux ans et demi plus tard, les chercheurs estiment que « les réponses de l’UE ont jusqu’ici privilégié les profits de l’industrie au détriment de la santé humaine et de l’environnement ».
La présidente de Priartem-Electrosensibles de France, Sophie Pelletier, relaie une autre critique, sociétale : le déploiement de la 5G va entraîner une hyperconsommation numérique et énergivore, à rebours des objectifs de modération pour atténuer le changement climatique. « Alors que la sobriété énergétique est inscrite dans la loi, on sait déjà que ce déploiement augmentera la consommation électrique de l’ordre de 10 TWH, soit l’équivalent d’une centrale comme Fessenheim », déplore-t-elle. Le think tank The Shift Project, qui travaille sur les impacts environnementaux du numérique, estime qu’avec la 5G, la consommation d’énergie des opérateurs mobiles sera multipliée par 2,5 à 3 dans les cinq ans à venir, soit une augmentation de 2 % de la consommation d’électricité du pays.
Lemonde
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L’ANSES et le manque de données pour évaluer les effets des ondes sur la santé
« …L’Anses doit aussi lancer prochainement une évaluation de tous les autres impacts potentiels sur la santé : effets physiologiques (troubles musculosquelettiques liés à une moindre activité physique), effets cognitifs et développementaux (impact des écrans sur l’apprentissage des enfants) ou encore psychosociaux (relations aux autres). »
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5G : l’ANSES note un manque de données sur les effets sanitaires des ondes
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a noté lundi un manque de données scientifiques sur les effets sanitaires de l’exposition à certaines fréquences d’ondes électromagnétiques, dans un rapport préliminaire sur l’impact de la 5G qui doit commencer à être déployée prochainement.
Permettant de transmettre beaucoup plus rapidement que la téléphonie mobile actuelle de très grandes quantités de données, la 5G promet le développement de technologies
futuristes, voiture autonome, chirurgie à distance, usine automatisée et objets connectés.
Mais elle suscite également de nombreuses inquiétudes liées à son potentiel impact sanitaire ou environnemental, qui ont poussé des ONG à annoncer un recours en justice pour demander l’annulation de l’appel à candidatures lancé en décembre pour l’attribution des fréquences.
« Ces évolutions technologiques vont modifier les modalités d’exposition de la population, et nécessiteront d’adapter les méthodes de mesure et d’évaluation », a indiqué l’Anses lundi, dans un rapport qui identifie deux « champs d’expertise » à approfondir.
Le premier concerne les fréquences radio autour de 3,5 GigaHertz (mises aux enchères en premier avant un début de commercialisation cet été) pour lesquelles l’agence « a mis en évidence un manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels ». L’Anses devra donc tenter d' »extrapoler » les résultats d’expertises antérieures sur d’autres fréquences.
Le deuxième concerne des fréquences plus élevées, dites « millimétriques », qui seront utilisées plus tard et pour lesquelles les données sont « plus nombreuses ».
« Aujourd’hui, personne n’est capable de prévoir avec certitude combien de personnes et quand utiliseront ces réseaux 5G », a commenté Olivier Merckel, expert de l’Anses.
« On peut malgré tout établir des scénarios (…) pour donner des indications en matière d’exposition et potentiellement en matière de risque », a-t-il expliqué à l’AFP, notant qu’il fallait pour cela disposer des informations les plus précises possibles de la part des opérateurs.
Il existe aujourd’hui des valeurs limites d’exposition pour toutes les fréquences, a-t-il souligné. Mais si l’analyse dont la publication est prévue au premier trimestre 2021, devait mettre en évidence des « effets particulièrement inquiétants » pour certaines fréquences, l’Agence pourrait éventuellement recommander une modification des seuils, a-t-il précisé.
L’Anses doit d’autre part lancer prochainement une autre évaluation de tous les autres impacts potentiels sur la santé de cette technologie qui promet une société hyperconnectée. Cela pourra aller des effets physiologiques (troubles musculosquelettiques liés à une moindre activité physique), aux effets cognitifs et développementaux (impact des écrans sur l’apprentissage des enfants) ou encore psychosociaux (relations aux autres).
« On réfléchit à quelle population on va s’intéresser en premier, travailleurs, enfants, adolescents, adultes, etc. », a souligné M. Merckel, notant que vu l’ampleur de la tâche tout ne pourrait pas être traité en parallèle.
Communiqué de l’AFP
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L’ANSES a publié le 26 janvier 2020 un article
« Déploiement de la 5G en France : l’Anses se mobilise pour évaluer les risques pour la santé »
https://www.anses.fr/fr/content/d%C3%A9ploiement-de
et le rapport préliminaire d’octobre 2019 :
« Exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication « 5G » et effets sanitaires associés »
https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2019SA0006Ra.pdf
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On saura si la 5G est dangereuse … après son déploiement
https://www.01net.com/actualites/on-saura-si-la-5g-est-dangere
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L’Anses préoccupée par un manque de données sur les effets sanitaires des ondes
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) s’inquiète dans un nouveau rapport du flou encore persistant concernant les effets de la 5G sur la santé et l’environnement.
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Commentaires
Comme d’habitude, en France, on n’a pas de données sur les effets au niveau de la santé !
C’est comme cela qu’on dit que le Linky n’est pas spécialement dangereux dans le domaine des ondes.
Par ailleurs, l’ANSES sait très bien qu’il y a un projet qui se met en place pour début 2020. Il aurait pu faire une étude approfondie bien avant le 26 janvier. Les résultats à venir vont être donnés en 2021. Pendant ce temps, les industriels auront déjà implanté beaucoup d’antennes !
C’est exactement le même procédé que pour le renforcement de la THT (2 fois 400 000 V) entre Gavrelle et Avelin dans le Nord/Pas-de-Calais. Ils ont promis de faire une étude sur les risques pour la santé … quand la nouvelle ligne sera opérationnelle !
– Ils pouvaient le faire avec l’ancienne ligne, notamment sur Avelin puisqu’il y une quantité de lignes très importante
– Admettons qu’ils fassent sérieusement l’étude sur la nouvelle ligne. S’ils constatent qu’il y a péril pour la santé –ce qui est déjà avéré pour de nombreuses lignes 400 000 V ou 2 fois 400 000 V-, ils ne vont certainement pas ordonner de démonter la ligne
C’est de l’hypocrisie. Pendant ce temps, la 5G va se mettre en place !
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Les-ondes tueuses de la téléphonie : 3g 4g 5g
Destruction de l’homme, des animaux, de la nature par les rayonnements.
Barrie Trower, chercheur scientifique indépendant pour la Royal Navy sur la guerre avec les ondes.
Il affirme : dans trois générations si rien n’est fait, seul un enfant sur huit pourra espérer naître sain. Pour les espèces animales, leur durée de vie est étant plus courte, ce sera un animal sur cinq.
Pour les téléphones modernes, ils ne devraient être utilisés qu’environ 27 minutes par jour pour un adulte. Normalement ils n’ont été conçus que pour des urgences. La 5 g constituée d’ondes courtes causera de nombreux troubles.
Elles sont très nocives pour la surface du corps. Les ondes 5 g ne viennent pas toutes seules. Elles se combinent avec d’autres fréquences qui pénètrent plus profondément dans le corps.
Il a été déjà démontré que des centaines de bovins sont morts dans des champs où les ondes 5g ont été testées. Des oiseaux sont aussi morts près des antennes.
Dangereuses aussi pour les insectes. Par manque de pollinisateurs, la nourriture de l’humanité sera remise en question. Il a été prouvé que les bactéries se développent bien en présence d’ondes millimétriques. Il en va de même pour les virus.
Il faut s’attendre à une explosion de maladies virales et bactériennes.
L’autre problème concerne la flore. Les arbres et buissons sont conçus pour capter le rayonnement à tous les niveaux.
Vous détruisez le mécanisme de photosynthèse par lequel ils produisent la nourriture.
L’industrie est venue installer des antennes dans une chaîne de montagne Australienne. Celle-ci est maintenant morte, les arbres sont morts, le sol est mort. Tout ce qui pouvait bouger est parti, tout ce qui ne pouvait pas partir est mort.
C’est un désert.
Marcelin Daniel lanceur d’alerte
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Communiqué de presse Agir pour l’environnement et Priartem daté du 27 janvier 2020-
Rapport de l’ANSES sur la 5G : la cavalerie arrive…
Paris, le 27 janvier 2020 : Alors que le gouvernement a publié un arrêté, en date du 30 décembre 2019, fixant les conditions de mise aux enchères des fréquences de 3,5 GHz à 3,8 GHz, utilisées par la 5G, l’Agence nationale de sécurité sanitaire vient de rendre public un rapport préliminaire relatif au déploiement de cette technologie.
Ce rapport préliminaire ne constitue, en aucun cas une expertise scientifique accompagnée d’un avis de l’Agence de sécurité sanitaire. A preuve, il se conclut par une liste de questions émises par le Comité d’experts spécialisés. Questions auxquelles il serait nécessaire de pouvoir répondre pour pouvoir donner un avis sur les effets sanitaires de cette nouvelle technologie.
« En résumé, écrivent les experts, à ce point d’étape, le CES s’interroge particulièrement sur les 3 points suivants :
– Compte tenu du manque de données dans la bande autour de 3,5 GHz, peut-on extrapoler à cette bande les résultats des expertises précédentes sur les effets sanitaires des radiofréquences (8,3 kHz-2,45 GHz) ?
– À partir des données de la littérature disponibles dans les fréquences entre 20 et 60 GHz, peut-on identifier des effets sanitaires potentiels ?
– Compte tenu des spécificités des signaux de la 5G, peut-on anticiper l’exposition des populations et son impact sanitaire ? »
Ce rapport nous apporte donc la preuve s’il en fallait que, comme de mauvaises coutumes, l’avis scientifique arrivera bien après la décision politique de déploiement de cette nouvelle technologie. L’Etat prend ainsi le risque d’exposer l’ensemble de la population à une pollution environnementale dont il est en incapacité d’évaluer les effets sur les conditions de vie et de santé.
Curieusement, ce rapport intermédiaire semble être daté d’octobre 2019, mais rendu public seulement ce lundi 27 janvier 2020, soit trois jours après l’annonce des associations Priartém et Agir pour l’Environnement d’engager un recours devant le Conseil d’Etat afin de faire annuler l’arrêté pris par le gouvernement.
Tout ceci ne fait que renforcer la conviction des associations qu’il est plus nécessaire que jamais de prendre le temps d’une véritable évaluation environnementale, comme l’exige la loi, et d’un débat public sur les enjeux sociaux, économiques, culturels, environnementaux et sanitaires de ce type de technologie.
Contact : PRIARTEM : 01 42 47 81 54 – Agir pour l’environnement : 01 40 31 02 37
Déjà 44 000 signatures en 4 jours,
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