Commentaire préalable
Pas un jour sans qu’on ne parle de l’IA.
Il faut enfoncer le crane de tous ces Français pour qu’ils comprennent qu’on ne peut pas faire autrement que d’utiliser – même de façon forcée dans certaines entreprises – l’IA qui a quelques inconvénients mais beaucoup d’avantages.= !
C’est le progrès ; comme on ne peut pas échapper au Linky (!), on ne peut pas on ne doit pas échapper à la numérisation de la société, à l’«I»A ! Il faut s’adapter ! On ne doit pas être retardataire, passéiste, vieux avant l’âge.
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https://www.ouest-france.fr/high-tech/intelligence
L’intelligence artificielle va-t-elle supprimer des millions d’emplois ?
Certains nous prédisent des destructions massives d’emploi avec l’IA. Qu’en est-il réellement ? Les projections sont-elles fiables et l’intelligence artificielle est-elle une menace ou une source d’opportunités pour les entreprises ? On fait le point.
50 % des emplois des cols blancs vont-ils disparaître dans les 5 ans à venir et le chômage va-t-il rapidement atteindre 20 % des travailleurs aux États-Unis, comme l’affirmait récemment Dario Amodei, le directeur général d’Anthropic, qui vient de boucler une levée de fonds record de 13 milliards de dollars.
Après les cols bleus et la révolution industrielle, est-ce au tour des cols blancs de faire les frais d’une nouvelle révolution, celle de l’intelligence artificielle ?
Doit-on craindre la disparition de milliers d’emplois dans les services, les métiers créatifs, voire scientifiques, et les fonctions support dans les années à venir ?
Dans son dernier rapport “People at Work”, qui dresse un état des lieux des perceptions de l’IA dans le monde du travail, à partir d’une enquête menée auprès de près de 38 000 salariés dans 34 pays, dont plus de 1 000 en France, ADP Research dévoile “qu’un salarié sur trois recherche activement un nouvel emploi par crainte d’être remplacé par l’IA”. Les salariés français seraient toutefois moins inquiets. Ils ne sont que 8 % à craindre d’être remplacés par l’IA.
L’IA vient en appui
Alors n’y aura-t-il demain des emplois que pour quelques-uns ? Si les discours sont anxiogènes, rien n’est moins sûr. Les cadres sont désormais 35 % à utiliser des outils d’IA générative (NDLR : intelligence artificielle capable de générer du contenu original, texte, vidéo, à partir de requêtes) au moins une fois par semaine dans le cadre de leur métier, mais la technologie ne les remplace pas.
Nous avons interrogé des salariés et c’est bien ce qu’ils confirment. Si Elodie par exemple, ingénieur, chef de projet dans une société du numérique utilise l’IA, ChatGpt notamment, c’est principalement « pour rédiger des comptes rendus et trouver des idées de supports pour piloter mes projets et réunions ». Maxime, ingénieur logiciel l’utilise lui surtout pour « automatiser des tâches, optimiser les performances du code, rechercher et interpréter de la documentation », comme Emelyne, ingénieur, développeur dans un groupe de transport. Baptiste, développeur commercial, utilise lui l’IA « pour croiser des mails, documents et sources internet pour générer ensuite un plan d’actions ou du contenu texte pour de nouveaux mails », et « un peu aussi pour la prospection ». Mais aucun n’a peur pour son poste. Pour eux, l’intelligence artificielle vient plus en appui, améliorant leur productivité, en faisant d’eux des femmes et des hommes augmentés.
Mutation plus que disparition
Antoine Monnetreau, directeur général du groupe Sigma, à La Chapelle sur Erdre, en périphérie de Nantes, entreprise du numérique (700 salariés, 75 millions d’euros de chiffre d’affaires), fait lui un parallèle avec l’automatisation des usines dans les années 80. « A l’époque, on nous a dit que cela allait détruire des milliers d’emplois. Dans les faits, cela en a créé ! » Il préfère ainsi parler de « mutation dans les métiers. « Certaines tâches répétitives, à faible valeur ajoutée, vont être déléguées à l’IA, qui saura le faire très bien, et cela va permettre de dégager du temps pour autre chose et d’améliorer la productivité des entreprises. » Mais il l’assure : « On aura toujours besoin de développeurs. » Il reconnait néanmoins que certains métiers pourraient disparaître comme celui d’analystes testeurs, qui interviennent après les développeurs avant la mise en production. Mais « on a déjà écrit des trajectoires possibles pour ces métiers, en identifiant leurs savoir-faire et compétences pour les déployer ailleurs », assure-t-il. Et pour lui c’est à la marge. Enfin, il estime que d’autres emplois pourraient être créés.
Manon, traductrice à Paris, elle, est plus inquiète. Elle constate être moins sollicitée depuis 6 mois, remplacée par l’IA. « Mon métier est en train d’évoluer. Je fais plus de post édition, à savoir de la relecture et de la correction de traductions faites par l’IA. » Et elle relève pas mal d’erreurs, d’adaptation et de contexte. Elle espère donc que certains clients après avoir testé des outils d’IA feront marche arrière. En attendant, elle se réjouit d’avoir maintenu en parallèle une activité de guide touristique pour une école de langues.
Des experts divisés
Donc non, le travail ne va sans doute pas disparaître à court et moyen terme, contrairement à ce que certains acteurs de la tech veulent nous faire croire. Olivier Babeau, président de l’Institut Sapiens et professeur à l’université de Bordeaux en est convaincu. « Les besoins humains sont infinis.” Il pointe d’ailleurs que « parmi les spécialistes, les experts, personne n’est d’accord. Pour certains c’est un pétard mouillé alors que d’autres assurent que dans 10 ans le travail va disparaître et qu’il n’y en aura que pour quelques-uns. »
Une étude du cabinet d’analyse Gartner se veut aussi rassurante. Gartner ne croit pas à une destruction massive d’emplois d’ici à 2030 dans le secteur des nouvelles technologies. Pas plus que Cédric Villani, le chercheur et mathématicien français invité du Forum économique breton à Saint-Malo les 10 et 11 septembre dernier. « Oui il y a des emplois qui sont menacés, ceux dont le rôle est de faire de la compilation de documents pour une veille économique par exemple, mais beaucoup moins que ce qu’on annonce ». Et de rappeler que « les prédictions sont souvent démenties quand elles arrivent à échéance ». Enfin, il rappelle que « tous les métiers dont la société a besoin pour un développement soutenable, agriculteurs, conducteurs de transport en commun, ou enseignants, et plus largement tous les métiers où la question de la confiance est importante, ne seront pas remplacés par l’IA. » Et il dit se méfier des prédictions sur les gains de temps, interpellant « est-ce que vous croyez que vous avez gagné du temps avec les emails ? »
Même aux États-Unis, le directeur du Bureau of Labor Statistics (l’équivalent de l’Insee français) estime qu’il est beaucoup trop tôt pour attribuer l’évolution du marché de l’emploi à cette technologie. Invité du Feb, Alain di Crescenzo, président de CCI France, est moins convaincu. Il craint la destruction massive d’emplois, mais reconnaît que les entreprises n’ont pas d’autres choix que d’avancer. « L’IA peut offrir un avantage compétitif. Et si on ne s’engage pas, on perdra cet avantage car d’autres vont investir ». Le remède serait donc pire que le mal. Il prône donc une acculturation rapide à l’IA dans les entreprises.
Accompagner le changement et les montées en compétence
C’est d’ailleurs le chemin emprunté par Baker Tilly (2 200 salariés) groupe angevin de conseil, d’audit, et d’expertise comptable et sociale, qui veut faire de l’IA un allié. Si le groupe a fait le choix d’embarquer de l’intelligence artificielle dans certains de ses outils, c’est « pour libérer du temps sur des tâches à plus forte valeur ajoutée et donner à ses clients des conseils plus éclairés », précise Thibault Rimaud, DRH. En parallèle, Baker Tilly a d’ailleurs lancé un programme de formation massif notamment sur la relation clients. « On ne supprime pas d’emplois, on développe les compétences. On accompagne le changement. » Beaucoup estiment ainsi que les soft kills, toutes les compétences qui relèvent de la relation, vont devenir prépondérante.
Une fracture entre ceux qui sauront utiliser l’IA et les autres
En attendant, quelques semaines après avoir fait leur rentrée en études supérieures, les plus jeunes s’interrogent. Et à raison selon Olivier Babeau, co-auteur d’un livre à paraître prochainement intitulé “Ne faites plus d’études : apprendre autrement à l’ère de l’IA”. « Celui qui a de l’expérience, qui connaît son métier va être capable d’apporter de la valeur par rapport à la machine. Par exemple, l’avocat va pouvoir gagner en productivité en se libérant de tâches répétitives, comme l’analyse de documents, la recherche de jurisprudence, mais c’est bien lui qui va élaborer une stratégie, de même que c’est le juge qui va trancher. Le problème est plus pour les juniors. Ce sont des tâches qui leur étaient déléguées qui vont être remplacées par l’IA.” Et pour cet enseignant cela pose un vrai problème sociétal. « Si vous n’avez plus besoin des juniors dans les entreprises, comment vont-ils pouvoir devenir des seniors ? »
À découvrir
Plus d’un tiers de l’emploi dans le service public concerné par l’arrivée de l’IA, selon une étude
Intelligence artificielle : Les prévisions sombres d’un des pères fondateurs de l’IA
Enfin pour certains la question n’est pas de savoir si l’IA va voler mon emploi, la vraie question c’est que celui qui apprend aujourd’hui à utiliser l’intelligence artificielle remplacera demain celui qui ne saura pas s’en servir…..
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Le Linky remis en cause ? !!!
https://www.ibsconcept.fr/a-retenir/160692-des-millions-
Article avec beaucoup de PUB !
Des millions de Français exposés à une radiation invisible « le compteur électrique explose en silence » les experts tirent la sonnette d’alarme
Les compteurs électriques, véritables sentinelles de notre consommation d’énergie, pourraient être à l’origine de radiations non détectées, ayant des impacts potentiels sur la santé des résidents. Alors que les autorités commencent à peine à évaluer l’étendue du problème, des experts et des citoyens alertent sur ce risque invisible.
Quelles solutions pour les citoyens ?
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Demander une évaluation de leur installation électrique par un professionnel.
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Utiliser des dispositifs de protection contre les radiations électromagnétiques.
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Se tenir informés sur les avancées technologiques et les études relatives à l’impact des compteurs sur la santé.
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Commentaire
Totalement à côté de la plaque !
C’est un article qui laisse supposer que l’on va alerter sur la radiation invisible et qui propose des solutions stupides (pas besoin de détailler, chacun saura répondre aux trois propositions de solution).
En tout cas, cela ne résoudra pas le problème de Martine Laval.
Cette technique utilisée dans l’article se retrouve continuellement dans de nombreuses analyses sur l’IA. On commence par dire quelque chose comme : « peut-on avoir peur du linky ? » Puis on montre certaines facettes qui posent problème(s) et on finit par dire que l’on peut, que l’on va trouver, que l’on a trouvé des solutions qui permettront à l’humain d’utiliser l’IA en bonne intelligence !!!
C’est exactement ainsi qu’a été construit l’article incriminé … et beaucoup d’autres !