Droits numériques

2023 a été une année cruciale pour le mouvement Reclaim Your Face

En effet l’UE a finalisé les premières règles mondiales sur l’IA.

La loi européenne sur l’IA décidera de la façon dont nous vivrons nos vies – en essayant constamment d’échapper à la technologie de reconnaissance faciale dans les lieux publics ou en conservant notre liberté et notre dignité.

Nous avons dû faire face à de nombreux obstacles en 2023, qu’il s’agisse de menaces de légalisation de la surveillance biométrique de masse ou de discours de plus en plus hostiles sur la « sécurité nationale » qui porteraient atteinte aux droits des personnes.

Malgré ces difficultés, nous avons travaillé dur cette année pour nous assurer que nos voix parviennent aux législateurs européens. Nous avons transmis les demandes de plus de 250 000 partisans de la campagne aux législateurs de l’UE.

Et les législateurs nous écoutent. Malgré les efforts déployés pour l’influencer, le Parlement européen a collectivement voté en faveur de la protection de nos droits dans sa position finale sur la loi sur l’IA !

Votre soutien a été inestimable pour rendre possible ce moment historique.

D’autres bonnes nouvelles de cette année : Sarah Chander, conseillère politique principale d’EDRi, a été désignée par le magazine TIME comme l’une des 100 meilleures personnes travaillant sur l’IA en 2023 !

Il reste encore beaucoup à faire. Au 6 décembre 2023, les négociations finales du trilogue sur la loi sur l’IA sont toujours en cours.

Certains gouvernements de l’UE font pression pour obtenir de faibles « interdictions » de la reconnaissance faciale publique, qui légaliseraient essentiellement cette pratique, et pour autoriser d’autres pratiques de surveillance préjudiciables telles que la catégorisation biométrique discriminatoire et la reconnaissance émotionnelle.

Cette situation est inacceptable. Nous continuerons à plaider en faveur d’une interdiction totale de l’utilisation des technologies biométriques, dont il a été prouvé qu’elles violent gravement les droits de l’homme, mais nous ne pouvons pas le faire sans votre soutien.