Comprendre les ondes

« La 5G, c’est la plus petite, on dirait une boîte à chaussures. »

Un parcours pédagogique dans les rues de Rennes pour comprendre les ondes

« Est-ce que vous la voyez l’antenne ? Elle est où ? » La visite des Ambassad’ondes commence sur la Place de Bretagne, dans le centre-ville de Rennes. « Elles sont là… 3G, 4G, la 5G, c’est la plus petite, on dirait une boîte à chaussures. » L’idée des visites est née lors de l’arrivée de la 5G. Des craintes sur la santé, sur les conséquences pour l’environnement avaient été émises. La ville de Rennes a décidé de jouer la transparence et d’expliquer aux citoyens le fonctionnement de ses antennes.

Dès qu’on a une seconde, on a tous le même réflexe. On sort notre téléphone de notre poche ou de notre sac à main ou de notre poche, et on plonge dans nos messages, nos courriels, la consultation de la météo ou des jeux… qu’importe. Cela fait des années maintenant que notre téléphone portable est un de nos meilleurs amis. 

Mais lorsqu’il a été question d’installer des antennes 5G dans la ville, la proposition a suscité une levée de boucliers. Au conseil municipal, à l’automne 2020, les débats ont parfois été houleux. La mairie de Rennes a donc décidé de créer une mission d’études sur la 5G.

« Après plusieurs mois de travail, ses membres ont remis un rapport en mars 2021 formulant 54 propositions réparties en 8 axes, décrit la municipalité dans un communiqué. La diffusion d’une information complète et plus transparente sur la 5G et le numérique faisait partie des axes de travail identifiés. »

Un parcours « Ondes dans la ville « 

Un parcours pédagogique à travers la ville a aainsi été imaginé. « Sur le toit, là, il y a des antennes, 2G, 3g, 4G et 5G, désigne Estelle le Priol, chargée du projet numérique. Une antenne, c’est un émetteur-récepteur qui transforme un signal électrique en signal radio et inversement. Les antennes sont dirigées et  inclinées pour diriger le signal vers les récepteurs, en l’occurrence, souvent, vos téléphones portables », explique-t-elle.

À Rennes, on compte aujourd’hui1143 antennes réparties sur 178 sites. « En fonction du lieu d’implantation, les ondes se propagent plus ou moins facilement continue-t-elle. Quand il y a beaucoup de bâtiments, cela peut faire écran.. »

Place des Lices, les antennes sont plus difficiles à localiser. » Vous ne les voyez pas ? Vraiment pas ? « , questionne Estelle le Priol. « C’est normal, elles sont dissimulées. Cette grosse cheminée de briques là-bas, il n’y a pas de conduit de cheminées mais des antennes. « 

« Dès qu’un opérateur a un projet d’antenne, décrit-elle, il doit informer la mairie de son projet et fournir un rapport de simulation d’exposition aux risques. » 

Des capteurs d’ondes dans la ville

La mairie a d’ailleurs installé des capteurs dans une dizaine d’endroits de la ville. Des sortes de becs de canard, accrochés aux lampadaires. Ils mesurent en temps réel les ondes dans la rue. Les chiffres sont disponibles sur l’Observatoire des ondes. 

« Nous faisons aussi régulièrement des relevés dans les écoles et les crèches, expose la chargée du numérique, pour vérifier que les enfants ne sont pas exposés à des ondes. Dans celle qui est tout près, le dernier relevé a noté 0,32 Volts par mètre. On est très en dessous du seuil d’attention de l’Agence Nationale des Fréquences qui est situé à 6 Volts par mètre. » 

Chaque année, cette agence rend un rapport sur les ondes, et ces deux dernières années, Rennes était sous les seuils. 

« Tous les taux d’exposition que l’on a aujourd’hui sont des taux qui sont acceptables mais il faut que l’on soit vigilants pour que les champs électromagnétiques n’augmentent pas, affirme Pierre Jeannin, conseiller municipal délégué au Numérique et à l’innovation à la mairie de Rennes. « Ce parcours, on l’a voulu ludique et intéressant parce qu’il est important aussi d’interroger les citoyens sur leurs habitudes. Si on veut que ces taux restent supportables, il faut que l’on fasse attention à notre consommation avec nos téléphones portables. » 

Les parcours des Ambassad’ondes devraient commencer au printemps 2024. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/

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Commentaires

« La 5G, c’est la plus petite, on dirait une boîte à chaussures. » Un parcours pédagogique dans les rues de Rennes pour comprendre les ondes

Et oui, c’est bien le problème !!!
assimiler un objet à un ami …..

Dès qu’on a une seconde, on a tous le même réflexe. On sort notre téléphone de notre poche ou de notre sac à main ou de notre poche, et on plonge dans nos messages, nos courriels, la consultation de la météo ou des jeux… qu’importe. Cela fait des années maintenant que notre téléphone portable est un de nos meilleurs amis. 

Ah les normes, le « permis de polluer » …. heureusement qu’elles sont là !

« Nous faisons aussi régulièrement des relevés dans les écoles et les crèches, expose la chargée du numérique, pour vérifier que les enfants ne sont pas exposés à des ondes. Dans celle qui est tout près, le dernier relevé a noté 0,32 Volts par mètre. On est très en dessous du seuil d’attention de l’Agence Nationale des Fréquences qui est situé à 6 Volts par mètre. » 

« Ce parcours, on l’a voulu ludique et intéressant parce qu’il est important aussi d’interroger les citoyens sur leurs habitudes. Si on veut que ces taux restent supportables, il faut que l’on fasse attention à notre consommation avec nos téléphones portables. » 

C’est quoi un taux supportable ????

la justice avance, doucement mais sûrement :

Les arguments d’Enedis (incertitudes scientifiques et le fait que des rapports (ANSES principalement) jugent que les niveaux d’expositions sont très faibles vis-à-vis des valeurs limites réglementaires sont balayés par des certificats individualisés montrant la réalité des effets, même sans mesure scientifiquement établies

Il s’agit là des ondes émise par le dispositif Linky mais cela doit, bien évidemment, être transposable.
https://collectif-accad.fr/site/victoire-de-joseph-ele

C’est bien la nouveauté de ces procédures engagées en 2023 à partir du verdict de Saint-Etienne : celui de sortir des normes prédéterminées pour prendre en compte la spécificité du plaignant, des examens individualisés qu’il produit, de sa souffrance

Surtout lorsque l’on sait que les normes sont permissives et non protectrices.
https://www.robindestoits.org/COMMUNIQUE