Des nouvelles de cette association qui se bat pour empêcher le projet de ferme des 1000 vaches à Drucat (Somme)
Il faut se rappeler que Novissen se bat depuis plus de 10 ans contre ce projet fou.
Malgré les multiples relances, et les contacts répétés avec la Préfecture de la Somme, rien ne bouge… !
Tout le monde est dans l’attente des décisions du Ministère de la Transition Ecologique et de la Préfecture.
Quand la décision de justice de la Cour d’Appel Administrative de Douai de novembre 2019 va-t-elle être appliquée ?
Quand les astreintes de 780€ par jour vont-elles être réglées ?
Quand l’Etat va-t-il imposer un retour aux 500 vaches autorisées ?
Suite aux restrictions sanitaires, il avait été décidé de remplacer la traditionnelle fête anti-1000 vaches de septembre par une grande journée d’information et d’action à Abbeville, le samedi 5 septembre à 10h et à 14h30.
Pour ensemble faire enfin bouger les choses !
Exigeons le respect du droit et luttons pour une autre agriculture respectueuse de l’environnement et des animaux, avec de vrais paysans et éleveurs !
Le collectif a pu intervenir durant la prise de paroles des associations.
Voici ce qui a été précisé globalement
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J’ai autant que possible essayé, depuis de nombreuses années, de soutenir et de populariser votre combat : non à la ferme des 1000 vaches ; non à la méthanisation industrielle.
Dans le même genre de combat contre le productivisme, je suis déjà intervenu au nom d’un collectif au titre de l’opposition aux projets de gaz de couche (le méthane dans le charbon) et de gaz de schiste.
Tout ceci fait partie de ces funestes projets productivistes qui affectent lourdement notre environnement : agro-industrie, pollutions des aliments, de l’eau, de l’air, de la nature en général … Je voudrais vous parler de cette nuisance invisible et volontairement ignorée par les pouvoirs publics et les entreprises : la pollution par les champs électromagnétiques.
On trouve cette pollution depuis peu de temps avec l’installation de compteurs communicants (linky, gazpar, eau). Mais le danger principal est le réseau 5G qui se met en place.
Il faut savoir que la convention citoyenne pour le climat a notamment demandé (à 98%) un moratoire sur l’implantation des antennes 5G. Macron a écarté d’emblée cette proposition qui est pourtant relayée par de nombreux collectifs et mairies.
Il y a même des associations qui refusent carrément la 5G. Pourquoi ?
Ce choix sociétal du tout numérique s’inscrit dans la destruction du vivant- humain et animal- et du végétal. Il va augmenter le brouillard électromagnétique (électro-smog) générateur de problèmes de santé : EHS, détresse respiratoire, troubles du rythme cardiaque, déficits de l’attention et pertes de mémoire, troubles du comportement, maux de tête, vertiges, acouphènes, insomnies, fatigue chronique, dépression, …
Qui que l’on soit, il ne sera pas possible d’échapper aux rayonnements polluants.
Autre danger : l’usage de ces technologies intensifiera la surveillance de masse et le contrôle des individus par les États et les grandes entreprises : nos faits et gestes seront tracés dans nos domiciles et dans l’espace public, à travers nos déplacements, par les objets connectés et les technologies de surveillance numérique.
C’est bien la mise en circulation exponentielle d’objets connectés, de voitures autonomes qui se prépare avant la fin de cette année …, le tout s’articulant dans nos quartiers et communes selon le concept de la « ville intelligente et sûre ».
La 5G permettra l’internet des objets ; mais l’internet des objets, c’est aussi l’internet des corps, c’est-à-dire la connexion des corps humains au réseau et à l’intelligence artificielle par l’intermédiaire de puces « RFID » ou d’autres dispositifs intégrés dans le corps. Associé au maillage de tout le territoire par la 5G et à la suppression de toutes les zones blanches, ceci permettra de tracer et contrôler partout et à chaque instant les personnes à distance. Le but final est de canaliser l’être humain et de robotiser la terre.
En niant tous les dangers pourtant constatés par nombre de scientifiques, le pouvoir politique comme les lobbies économiques veulent accélérer l’installation de la 5G, sans consultation de la population. C’est déjà commencé.
Il faut savoir que l’ordonnance n° 6, imposée le 26 mars -donc pendant le confinement et l’état d’urgence-, a libéré les opérateurs de téléphonie de toutes formalités avec les maires et a supprimé les demandes d’autorisation préalable d’implantation d’antennes ; ceci s’apparente à une violation des droits des communes, des citoyens et retire l’autorité aux maires. Les opérateurs en ont bien profité !
Avec la 5G, il faudra consommer au moins trois fois plus qu’avec la 4G. Il faudra donc produire plus d’électricité ; ce qui s’oppose aux principes d’économie d’énergie en faveur de l’environnement, alors qu’il y a d’autres solutions nettement moins énergivores.
Sur le plan écologique, le foisonnement d’antennes –il faudra en mettre des petites tous les 100 mètres- meurtrit les paysages urbains, campagnards, et montagneux ; De plus, la 5G nécessitera la destruction immédiate d’arbres dans les villes et les villages pour laisser passer les ondes millimétriques. Ces arbres ne sont pas remplaçables. La 5G, absorbée facilement par les feuilles, détruit aussi les arbres.
L’installation nécessitera aussi le lancement de près de 50 000 satellites.
Comme ce marché doit être rentable pour les industriels, il faudra remplacer la totalité des portables !
Macron a clairement évoqué le fait que la 5G serait déployée sur tout le territoire français – même dans les zones blanches, même dans tous les espaces publics comme privés, 24h sur 24, 365 jours par an.
Que faire ?
Comme dans votre région, se battre pour empêcher cet écocide qui peut devenir un génocide. Agir localement, nationalement et mondialement pour empêcher notamment la mise en service d’antennes 5G (il y en a déjà beaucoup qui ont été installées dans notre région durant le confinement … et maintenant).
Une prochaine échéance aura lieu le 19 septembre ; notamment avec un grand rassemblement de la région du Sud-Est à Lyon. D’autres actions se feront aussi dans notre région.
Votre combat est le notre : s’opposer à cette société formatée et mortifère. Notre combat doit être le votre.
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Un tract détaillant plus a été accessible
STOPPONS LA 5G : tous à Lyon le 19 septembre
La 5G est le nouveau standard pour la téléphonie mobile. Elle est censée répondre à l’accroissement de l’offre et de l’utilisation d’objets connectés. Elle est présentée comme la quatrième révolution industrielle.
Cette technologie pose beaucoup de problèmes
Son installation nécessite la multiplication de relais, d’antennes (tous les 100m en ville) et le lancement de près de 50 000 satellites.
Cette technologie nécessite l’utilisation de métaux rares, difficilement recyclables, accélérant leur extraction dans les pays du sud. Elle accentuera la pollution et l’exploitation des populations locales.
Cette technologie entraînera une augmentation énorme de la consommation d’électricité (3 fois plus d’énergie).
Sur le plan sanitaire, les ondes électromagnétiques augmentent les risques de cancers, de diabète, de pathologies rénale, cardiaque et neurologique. Les personnes électrohypersensibles souffrent déjà beaucoup de ce qui existe aujourd’hui.
Cette technologie est déployée sans aucune réflexion quant à ses conséquences sur le vivant –animal et végétal- et le réchauffement climatique. Elle ne fait l’objet d’aucune concertation avec les élus locaux, de débats parlementaire et/ou citoyen. Le 25 mars –en plein confinement- une ordonnance facilitant l’implantation des antennes-relais a été prise par le gouvernement ; ce qui a permis aux opérateurs de monter rapidement des antennes-relais dans la région.
Quel monde voulons-nous ?
L’hyperconnection déshumanisée et déshumanisante est-elle un avenir souhaitable ?
Devons-nous accepter une technologie capable de nous surveiller dans tous les gestes de notre vie et de porter atteinte à nos libertés ?
Est-il nécessaire de créer sans cesse de nouveaux besoins sans véritable utilité ?
Cette technologie est superflue et énergivore. Elle est incompatible avec la préservation de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique.
Que faire ?
S’informer et entrer en résistance. AGIR. INNOVER POUR S’OPPOSER
Questionner les élus.
Repenser l’utilisation des objets connectés grands consommateurs d’énergie.
Le monde de demain ne peut pas être un monde uniquement technologique.
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Par ailleurs, nous avons appris que François Ruffin s’était engagé à trouver une salle pour une réunion publique avec Nicolas Bérard le 8 octobre à Amiens.
Cela va compléter le planning de l’auteur de « 5G mon amour » :
8 octobre à Amiens
9 octobre à Avion
10 octobre à Lille
11 octobre à Condé