… Par les micro-ondes et autres
Une série de documents provenant de la Belgique
Notamment sur la 5G, l’electrosmog et leurs impacts sanitaires
http://electrosmog.grappe.be/#art
Ce diaporama que vous pouvez récupérer en format pdf a été créé par Francis Leboutte et détaillé lors d’une rencontre –débat près de Liège, le 15 octobre.
Le lien pour le film d’animation :
www.stop5g.be/experimentation5G
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Extraits
Des milliers d’études scientifiques de tous types* ont mis en évidence les risques sanitaires que nous font courir l’exposition croissante à la pollution électromagnétique que nous subissons à tout moment, liée à l’expansion sans limite de l’utilisation de l’électricité et des techniques de communication sans fil. Les conséquences sont l’augmentation rapide de toutes sortes de pathologies : tumeurs au cerveau et autres cancers, maladie d’Alzheimer et autres maladies neurodégénératives, dépression, suicide, troubles du sommeil, infertilité masculine, électro-hypersensibilité (EHS), etc.
Il est en particulier urgent d’encadrer strictement le déploiement des techniques basées sur les micro-ondes par des lois appropriées ; sont visés : GSM et antennes GSM**, téléphones sans fil (DECT), réseaux informatiques sans fil (Wi-Fi), périphériques d’ordinateurs et appareils Bluetooth, compteurs communicants, appareils de surveillance et autres équipements sans fil. En abaissant considérablement le maximum d’intensité du rayonnement actuellement admis par notre législation et en déclarant un moratoire sur toutes les nouvelles « avancées » en la matière.
* Études in vitro sur des cellules cultivées en laboratoire, études in vivo sur des animaux de laboratoire, études cliniques auprès de volontaires et études épidémiologiques.
** Téléphonie mobile avec toutes ses normes : GSM (2G), GPRS (2,5G ou 2G+), UMTS (3G), 4G et 5G.
Sommaire
- Appel international du 11 mai 2015 (1er janvier 2019)
- Les rapports BioInitiative 2007 et 2012
- Articles et diaporamas
- Études scientifiques
- Livres et dépliants
- Diagnostic médical
- Vidéo
- Associations et liens
- Pétitions
- Contacts
Appel international du 11 mai 2015 – 21 septembre 2019
Près de 250 scientifiques engagés dans l’étude des effets biologiques et médicaux des champs électromagnétiques (CEM) non ionisants mettent en avant les effets délétères de ces champs sur la santé des hommes et de toutes les espèces vivantes. Ils demandent des mesures de protection efficace par rapport à ces champs électromagnétiques, dont, en particulier, les micro-ondes utilisées dans les techniques sans fil.
- L’appel (PDF, en français) adressé au Secrétaire général des Nations Unies, au Directeur général de l’OMS et aux États membres des Nations Unies.
- Vidéo en français de l’appel présenté par le docteur Martin Blank (Ph.D., Columbia University, USA).
14 MB, 4 minutes, traduit par Next-up organisation. Le script original en anglais (PDF).
Voir la liste des signataires classés par pays. Si vous êtes un scientifique ou médecin engagé dans l’étude des effets biologiques et médicaux des CEM, contactez EMFscientist.org pour ajouter votre signature à l’appel.
Les rapports BioInitiative 2007 et 2012
BioInitiative Report: A Rationale for Biologically-based Exposure Standards for Low-Intenstiy Electromagnetic Radiation
Dans un volumineux rapport, un groupe international de scientifiques, chercheurs et professionnels de la santé publique tire la sonnette d’alarme à propos des risques pour la santé lié à l’exposition aux champs électromagnétiques ; exposition due notamment à l’utilisation des téléphones portables et aux lignes électriques aériennes. On relève un risque accru d’apparition de ces maladies : leucémie infantile, cancer du cerveau, maladie d’Alzheimer, désordres acoustiques, problèmes nerveux variés, modification de l’ADN, troubles du sommeil, etc.
Rapport BioInitiative 2007
Les traductions des deux sections les plus importantes (traduction du Grappe) :
- Section 1 : Résumé pour le public.
- Section 16 : Leçons tardives de signaux précoces : Vers le réalisme et la précaution en ce qui concerne les champs électromagnétiques.
Un résumé des conclusions du BioInitiative Report (en français, Criirem) : Arguments pour des seuils de protections du public fondés sur les effets biologiques des rayonnements électromagnétiques (EBF et MO).
Le site du BioInitiative Working Group (en anglais).
Rapport BioInitiative 2012
1.800 nouvelles études viennent renforcer les conclusions du rapport précédent et ont permis aux auteurs du rapport 2012 d’établir ce constat prévisible en l’absence d’application du principe de précaution : depuis 2007, il y a eu un accroissement des risques pour la santé liés aux ondes électromagnétiques et aux applications du sans fil.
Le rapport BioInitiative 2012 est disponible en ligne :
- Les conclusions du rapport (traduction en français).
- Lettre ouverte des associations Grappe et Teslabel aux syndicats (5 mars 2013).
- Le résumé pour le public (en anglais, 26 pages).
- La liste des contributeurs au rapport.
- Le rapport complet (en anglais).
Extrait d’un article des associations TESLABEL et Robin des Toits à propos du rapport 2012 :
« Les études montrent qu’il existe un risque accru avéré de développer un gliome (tumeur cérébrale maligne) » dit Lennart Hardell, Docteur à l’Université d’Orebro, en Suède. « L’épidémiologie montre que les ondes devraient être classées comme cancérigènes pour les humains. Les limites fixées par la FCC/IEE et l’ICNIRP ne sont aucunement adéquates pour protéger la Santé Publique ».
Une douzaine de nouvelles études lient les radiations du téléphone mobile aux dommages causés au sperme. Un téléphone dans la poche ou à la ceinture nuit à la qualité spermatique, ceci résulte en une malformation des spermatozoïdes, et provoque un abaissement de la fertilité masculine. Les ordinateurs avec connexion Internet en Wi-Fi provoquent une altération de l’ADN des spermatozoïdes.
Il y a de fortes preuves que les ondes augmentent de façon sensible le développement de l’autisme et ses symptômes. « Même si les recherches sont toujours en cours, Il est urgent d’abaisser les seuils d’exposition aux ondes et aux applications du sans fil que ce soit pour les personnes atteintes d’autisme, les enfants de tous âges, les futurs parents, et durant la grossesse » dit le Dr Martha Herbert.
Les appareils sans fils tels que téléphones et ordinateurs portables utilisés par les femmes enceintes peuvent altérer le développement cérébral de leurs fœtus. Ceci a été démontré dans deux groupes d’études sur les animaux et les humains, concernant l’hyperactivité, les problèmes d’apprentissage et de comportement.
D’après le Dr David O. Carpenter, co-éditeur du rapport 2012 : « Nous avons dorénavant beaucoup plus de preuves concernant les risques sanitaires qu’encourent des milliards de personnes à travers le monde ».
Articles et diaporamas :
http://electrosmog.grappe.be/#art
- Electrosmog et 5G. Les impacts sanitaires. Diaporama, Francis Leboutte, octobre 2019.
- 5G, électrosmog, des risques inconsidérés pour la santé et l’environnement, une note de synthèse d’ondes.brussels (février 2019).
- La pollution électromagnétique : un scandale sanitaire annoncé, Paul Lannoye, décembre 2014.
- Le 18 octobre 2012, la Cour Suprême de Cassation italienne a confirmé la décision de la Cour d’Appel de Brescia, en référence aux poursuites entamées par Innocente Marcolini, cadre supérieur de 60 ans souffrant d’une tumeur au cerveau contractée suite à l’utilisation intense du GSM et du téléphone sans fil au travail. Lire le jugement et un communiqué de l’agence Reuters.
- Si le téléphone mobile avait été un médicament, il serait interdit, Devra Davis, 2011. Devra Davis est oncologue et co-lauréate du Prix Nobel de la Paix 2007.
- Appel de 50 médecins hollandais pour la réduction de l’exposition aux champs électromagnétiques (avril 2009).
- Pollution électromagnétique : inquiétude non fondée ou menace pour la santé publique ? Un document de Paul Lannoye, Docteur en Sciences physiques (GRAPPE, août 2006).
- Ultramoderne spermitude ou l’impact des micro-ondes sur la qualité du sperme (David Leloup, 2006). Du même auteur, à propos des dysfonctionnements des institutions de sécurité sanitaire, lire aussi Téléphonie mobile : trafic d’influence à l’OMS ?
- Sonnerie d’alarme sur le téléphone portable (Le Monde Diplomatique, septembre 2005).
- Le département de la santé du Land de Salzbourg (Autriche) recommande des valeurs limites plus de mille fois inférieures aux normes belges (en V/m – volt par mètre). 2004.
Études scientifiques
Les études à propos du danger des micro-ondes pour la santé sont nombreuses. Quelques examples (en anglais et en français) :
- Effets sanitaires thermiques et non thermiques des rayonnements non ionisants de faible intensité : un état des lieux international. Dominique Belpomme, Lennart Hardell et autres, Environmental Pollution, 2018 (traduction libre).
- Une étude de Lennart Hardell (professeur d’oncologie) et Michael Carlberg (statisticien) de l’hôpital universitaire d’Örebro (Suède) met en évidence le risque élevé du cancer du cerveau chez les utilisateurs de téléphones sans fil. Le risque est plus élevé encore pour les moins de 20 ans. L’étude : Mobile phone and cordless phone use and the risk for glioma – Analysis of pooled case-control studies in Sweden, 1997–2003 and 2007–2009 (Pathophysiology, 2015).
- Electromagnetic Hypersensitivity: A Summary by Dr Erica Mallery-Blythe (décembre 2014).
À propos de l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques (EHS, Electromagnetic hypersensitivity), c’est-à-dire le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques émis par les équipements « sans fil » et d’autres dont souffriraient de plus en plus de personnes (plus d’1 % de la population) : un document de 79 pages dont 7 de texte et 201 références dans les pages restantes. - Des études réalisées à l’Université Libre de Bruxelles en 2012 montrent clairement que les ondes GSM affectent la santé de fourmis et qu’elles dégradent des cellules de protozoaires.
- Étude canadienne montrant les effets potentiels et délétères des antennes relais de téléphonie mobiles de la ville d’Ottawa (novembre 2010).
- Les premiers résultats de la plus grande enquête épidémiologique jamais menée à ce jour confirment qu’à long terme, le portable nuit à la santé… Le risque cancérigène serait « significativement accru » pour ceux qui utilisent un GSM depuis plus de dix ans. Un article du journal Le Soir du 15 octobre 2008.
- Une étude de l’Université catholique de Louvain (Dirk Adang, juin 2008) met en évidence une atteinte du système immunitaire et un doublement du taux de mortalité des rats de laboratoire en cas d’exposition aux ondes pulsées des GSM. Lire ces trois articles du journal Le Soir à propos de cette étude.
- Une équipe de chercheurs américains et danois indique, dans une étude qui vient d’être publiée dans la prestigieuse revue Epidemiology (mai 2008), que les enfants exposés aux champs électromagnétiques de la téléphonie mobile in utero ou pendant leur enfance ont 80% plus de risques de souffrir de problèmes comportementaux et d’hyperactivités.
- Ulrich Warnke. Des abeilles, des oiseaux et des hommes. La destruction de la nature par l’« électrosmog », 2007. Publié par The Competence Initiative for the Protection of Humanity, Environment and Democracy e.V.
- Première grande enquête portant sur une cohorte de 13.159 enfants danois âgés de 7 ans, elle confirme les craintes que les associations pouvaient exprimer concernant une sensibilité tout particulière des jeunes enfants. Lire la suite sur le site d’IEW (Inter-Environnement Wallonie) et ces commentaires sur le site de Powerwatch (UK).
- Cette étude épidémiologique suédoise (Lennart Hardell,… 2006) montre l’augmentation du risque de tumeurs du cerveau lié à l’utilisation du GSM et du téléphone sans fil, allant en augmentant avec la durée d’utilisation. Lire l’étude (en anglais).
- En 2003, lors d’une étude du TNO (Organisation Hollandaise pour la Recherche Scientifique Appliquée) réalisé pour le ministère hollandais de la Santé, des sujets humains ont été soumis à des émissions de type antenne relais (GSM, DCS et UMTS), pendant une durée très courte (45 minutes) et à une intensité faible (de 0,7 à 1 V/m, ce qui est bien moins que les normes de la loi belge actuelle). L’étude montre une diminution de la sensation de confort et une altération de la mémorisation et de la vigilance. Le rapport de l’étude (en anglais, 89 pages).
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