N’oubliez pas de répondre à la consultation avant ce soir
Pour vous aider, relisez l’article en date du 1er septembre :
https://collectif-accad.fr/site/consultation-anfr-sur-les-cem/
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Une dernière contribution
En France, ce sont 52 069 sites 5G qui sont autorisés et 70 685 sites en 4G.
En une décennie, le nombre de points atypiques a été multiplié par plus de 6 ! En zone urbaine, près de 5 % des mesures réalisées chez les riverains des antennes-relais dépassent désormais ce seuil d’alerte.
Alors que les études internationales s’accumulent pour nous mettre en garde contre les dangers sanitaires des CEM-RF et tout particulièrement des micro-ondes artificielles pulsées qui s’accumulent dans notre environnement, l’ANFR compte monter les seuils de 50 % alors qu’il faudrait les abaisser drastiquement. La Résolution 1815 du Conseil de l’Europe nous montrait pourtant la voie à suivre de toute urgence ainsi que les études du National Toxicology Program commandité par le gouvernement américain comme de l’Institut Ramazzini pour l’Europe.
L’ANFR accompagne là une bombe sanitaire à retardement. Le principe constitutionnel de précaution a disparu sans qu’il n’y ait jamais eu d’études d’impact sanitaire et environnemental sérieux tenant compte des milliers d’études depuis 70 ans qui nous mettent en garde sur les risques sanitaires concernant les humains, animaux, insectes et végétaux.
Par ailleurs, les quatre opérateurs font à peu près ce qu’ils veulent. Le champ d’intervention des maires a été considérablement restreint. Les délais pour réagir et faire des études d’impact ont été raccourcis. Alors que sur Nantes Métropole (24 communes de 660 000 habitants), nous avons obtenu que les opérateurs mutualisent leurs antennes sur les bâtiments publics, les opérateurs soudoient le privé pour mettre leur propre antenne. Free est particulièrement agressif jusqu’à vouloir poser des antennes en solo qui sont très proches les unes des autres sans que l’on en comprenne la réelle utilité. Et ce n’est pas le seul opérateur à prendre ses propres libertés.
L’ANFR ne contrôle pas ce Far West et c’est très inquiétant.
Non seulement les RF-CEM ont été classés dans le groupe 2B des cancérogènes par le CIRC-OMS en 2011, mais une nouvelle étude beaucoup plus inquiétante du CIRC demande à l’OMS qu’ils soient classés en 2A sinon en 1 (risques avérés). Et les cas d’électrohypersensibilité (EHS) se multiplient alors que l’on supprime les zones blanches.
Nous sommes donc devant un désastre sanitaire annoncé que les plus grands ré-assureurs ont parfaitement compris : « On doit à présent s’attendre, sur la base des connaissances actuelles, à la possibilité que les champs électromagnétiques se révèlent plus dangereux qu’on ne l’imaginait, suite aux résultats de la recherche scientifique » (Lloyd’s) et « On doit s’attendre à ce que les champs électromagnétiques de faible intensité puissent, contre toute attente, s’avérer dangereux – tout comme les fibres d’amiante se sont révélées nocives au fil des ans. » (Swiss Ré – Groupe des Assurances franco-suisses – rapport de 1997).
Cette initiative de relèvement des seuils est donc désastreuse.
Association Résistance 5G Nantes