« Je passe pour un vieux con mais je m’en tape »
2 minutes 19 de bonheur ; regardez et écoutez E. Cantona :
https://positivr.fr/video-cantona-interdit-les-ecran
Les écrans ont envahi nos vies. Mais heureusement, certains parents résistent encore et toujours à l’envahisseur. Parmi eux, on trouve notamment Éric Cantona. Fermement opposé à l’usage des écrans, l’ancien footballeur les interdit à ses enfants, tient bon et ne semble pas près de plier, quitte à passer pour un “vieux con”.
Invité de Déborah Grunwald sur France Bleu, Éric Cantona a été fidèle à la liberté de parole qui est la sienne. Assumant tout le mal qu’il pense des smartphones, il a expliqué pourquoi il refuse que ses enfants en possèdent un et a partagé son secret pour que cela n’arrive pas : ne jamais céder ni même envisager de le faire.
“Nos enfants n’ont pas de téléphone. Ils en parlent mais ils savent que je vais dire non. Ça ne va pas plier, ça ne bougera pas.”
“Ils font d’autres choses. Le temps que d’autres passent devant leur écran à faire des choses pas forcément super intéressantes, ils peuvent le passer à faire de la musique, à faire du sport, à peindre, à s’ennuyer… C’est très important de s’ennuyer. On a oublié mais c’est très important, ça développe l’imaginaire.”
“C’est pas compliqué. Le truc, c’est de ne pas dire oui à un moment donné. À peine on cède et c’est terminé. Il y a la drogue, il y a l’alcool et il y a les téléphones aujourd’hui. Il faudrait qu’on en prenne un petit peu conscience.”
“Je passe pour un vieux con mais je m’en tape.”
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Que fait le gouvernement ?
Il préfère « accompagner « !
https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement/cyberharcele
Extrait
Quels garde-fous mettre en place sur le smartphone de votre enfant ?
Paramétrez les options parentales proposées par les réseaux sociaux. Les plateformes les plus prisées par les adolescents offrent toutes des dispositifs de sécurité aux parents, à condition qu’ils y soient eux-mêmes inscrits. Commençons par Snapchat, un des réseaux favoris des plus jeunes, parfois regroupés dans des groupes de discussions de classes entières. L’outil « centre parental » vous permet, par exemple, de savoir avec qui discute votre enfant, sans pour autant vous autoriser à consulter le contenu de ses échanges, afin de préserver son intimité. Grâce à ce dispositif, vous pouvez également signaler aux équipes de modération un compte qui vous semble problématique. L’addictif TikTok détaille également, dans son « guide à l’usage des parents », comment activer le mode « connexion famille » qui permet de limiter le temps d’écran de l’enfant, de contrôler qui peut lui écrire et commenter ses vidéos, et de restreindre le contenu auquel il a accès. La plateforme de vidéos vous permet aussi de consulter l’historique des recherches faites par votre enfant, qui peuvent témoigner de son mal-être. Le groupe Meta, qui possède Instagram, Facebook et WhatsApp, propose aussi plusieurs moyens de « supervision parentale ».
Installer un logiciel de contrôle parental et l’utiliser avec parcimonie. Les spécialistes qui ont répondu à franceinfo recommandent d’installer un logiciel de contrôle parental sur les téléphones des mineurs. C’est « un bon outil pour les protéger de contenus inadaptés », juge Catherine Blaya, professeure de sciences de l’éducation à l’Université Côte d’Azur, qui recommande de le mettre en place « tout en leur expliquant ce à quoi on a accès ». Les filtres paramétrés doivent évoluer en fonction de l’âge de votre enfant, qui doit conserver un espace de liberté en ligne. Pour cette raison, il n’est pas recommandé d’ajouter son fils ou sa fille comme ami sur les réseaux sociaux : une fois qu’il connaît les limites établies ensemble, votre ado a droit à sa vie privée. C’est pour cette raison que les experts interrogés s’opposent, de concert, à l’installation d’un logiciel espion qui vous donnerait accès à une copie, en temps réel et sur votre propre smartphone, de ce que consulte votre enfant sur le sien.