Toulouse : deux antennes-relais incendiées

Cela s’est passé au cours de la nuit du 21 mars

Plusieurs millions de personnes privées de radios et télé

Vandalisme A Pech-David et aux Argoulets, deux antennes-relais ont été incendiées avant que les secours n’interviennent

En plein cœur de la nuit, deux antennes-relais ont été la cible d’incendie à Toulouse. Les sapeurs-pompiers sont intervenus une première fois du côté des Argoulets, impasse Miguel-Villabella, où un premier feu a été détecté peu avant 1 heure du matin. Les secouristes l’ont éteint à l’aide d’un extincteur à poudre après l’intervention des services d’Enedis qui sont intervenus pour couper l’alimentation électrique.

Plus tard dans la nuit, le service départemental d’incendie et de secours a été appelé pour un autre incendie, cette fois-ci sur les coteaux de Pech-David.

Un incendie sur Pech-David qui a eu une incidence sur les émissions TNT et de plusieurs radios numériques puisque l’antenne-relais comprend l’émetteur qui assure leur relais. Privant ainsi plusieurs milliers de personnes de télé et radio.

100 % radio

Suite à un acte de vandalisme ayant eu lieu cette nuit à proximité de notre antenne relais de Toulouse la diffusion sur le 90.5 est momentanément interrompue. Vous pouvez toujours nous écouter à Toulouse en DAB+ pour les véhicules équipés, sur l’appli et sur notre site web

Complotistes ? Extrême gauche ?

Cette série d’incendie rappelle celle survenue durant la période de crise sanitaire. A plusieurs reprises, des antennes 5G avaient été incendiées volontairement par des groupuscules d’extrême gauche mais aussi des mouvements complotistes.

En novembre dernier, quatre personnes du mouvement « antivax » avaient été mises en examen après l’incendie d’une antenne-relais à Carbonne, en Haute-Garonne et d’un radar automatique de Thouars-sur-Arize, en Ariège le 30 mars dernier.

20minutes.fr

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Commentaire

Il ne faut pas s’étonner de ce que les journalistes appellent du vandalisme. Tellement facile ! Ce sont évidemment des complotistes !

Qui a déclaré la guerre dans ce domaine ? Qui empêche la discussion qui devrait être le fondement d’une vraie démocratie ? Le gouvernement et le pouvoir central, bien évidemment.

Il faut rappeler que c’est ce pouvoir en place qui laisse les mains libres depuis les ordonnances du 26 mars 2020 -juste au début du premier confinement- aux opérateurs pour faciliter l’emplacement des antennes 5G, courroie de transmission du monde à venir, monde numérisé, start-upisé, robotisé et bientôt transhumanisé -si on ne se bat pas.

Les maires ont tout de suite l’information des implantations d’antennes-relais avant les citoyens. Ils le gardent souvent pour eux. Pourtant, ils savent aussi qu’ils n’ont pas beaucoup – ou pas du tout- de moyen de s’opposer à l’implantation d’antennes ou d’éoliennes. Ils peuvent informer les habitants de la commune qui -eux- peuvent former une association pour tenter de s’opposer à ces implantations. Beaucoup de maires ne font même pas cette démarche d’information !

Par ailleurs, il faut savoir qu’il y a un certain nombre de « vandalisme » contre les antennes. Il y va de l’avenir de notre humanité. Ce que font ces militants sont d’utilité publique : ce sont des lanceurs d’alerte.
Bien entendu, les journaux n’en parlent pas beaucoup … et pour cause : cela pourrait donner des idées à certaines personnes. Et pourtant il y a pas mal de « faits divers » de ce genre. Beaucoup de ces lanceurs d’alerte ne sont heureusement pas retrouvés !!
Il est évident qu’il ne faut pas se faire prendre car cela coûte cher. Un exemple dans notre région, à Douai, en 2020. Des Gilets Jaunes se sont mis en tête de détruire une antenne à Douai-Dorignies. Ils ont en partie réussi. Mais ils ont tellement utilisé leur portable que les policiers n’ont eu aucun mal pour les retrouver -conclusion pratique : méfiez vous du portable, même fermé ! Au tribunal de Douai, une avocate défenseuse d’un des quatre accusés a voulu montrer ce que signifiait l’implantation d’une antenne 5G. Cela dérangeait beaucoup la présidente du tribunal qui considérait, comme l’opérateur -évidemment-, que ce n’était qu’un fait divers, une destruction de matériel. Le résultat a été à la hauteur de ce pouvoir répressif : 1 an de prison ferme… directement en prison !

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Quand les habitants de quartiers huppés se rebellent

https://www.ladepeche.fr/2023/03/23/toulouse-risques-pour-la-s