Nous craignons le changement

Un article paru dans generations.ondes

A plusieurs reprises, dans le passé, l’humanité ne frôla des découvertes essentielles que pour renoncer à les poursuivre. Observons, propose Sagan, ce qui s’est produit il y a 2 500 ans dans les îles grecques ! En Ionie, à la croisée des civilisations perse, phénicienne, grecque, égyptienne, Hippocrate a créé la médecine, Anaximandre a tracé la première carte des constellations, Empédocle a pressenti l’évolution des espèces, Pythagore a fondé l’arithmétique, et Thalès la géométrie, Démocrite eut l’intuition de la structure atomique de la matière. Néanmoins, un siècle plus tard, les forces de l’obscurantisme l’emportèrent et il fallut attendre deux mille ans pour retrouver cette première ébauche de la science moderne. Autres exemples de retour au passé : l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, le procès Galilée ! Autant de témoignages du conflit permanent qui, chez les Occidentaux, oppose le désir de savoir au désir de ne pas savoir. « Nous craignons le changement au moins autant que nous en sommes curieux. On dit que l’Occident est le berceau de la liberté, mais il est aussi tenté en permanence par la fuite loin de la liberté et de la connaissance. » Nous sommes, estime Carl Sagan, dans l’une de ces périodes où l’humanité hésite. Nous mesurons bien les apports de la science, mais nous sommes tout autant en quête de repères et de mentors qui nous déchargeraient de nos responsabilités. Tel serait, selon Sagan, le sens de la résurgence actuelle de tous les intégrismes. Les nouveaux obscurantistes, religieux ou totalitaires, seraient disposés à se rallier à une même devise : « Arrêtez de penser ! » G.SORMAN

LA DÉESSE CROISSANCE

La croissance, dans nos économies modernes, c’est comme la vitesse pour le vélo : sans elle, on tombe. Le seul bon côté du ralentissement économique en cours depuis des années, c’est la moindre destruction de l’environnement : quand on produit moins, on pollue moins…/…Mais des facteurs plus « structurels » sont également à l’œuvre. Parmi eux, le fort ralentissement des gains de productivité : Internet, s’il permet des tas de trucs utiles et des millions d’autres parfaitement inutiles, ne rend pas les entreprises tellement plus efficaces. Comme le disait déjà le grand théoricien de la croissance américain Robert Solow dans les années 1980, « on voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de la productivité ». Ce leitmotiv est aujourd’hui repris par un autre Américain, Robert Gordon, pour lui, les nouvelles technologies ne vont pas autant modifier notre vie que l’ont fait en leur temps le charbon et la machine à vapeur, ou le pétrole – avec la chimie et la voiture – et l’électricité (seconde révolution industrielle)…/… tandis que ces nouvelles sources d’énergie ont révolutionné l’ensemble des modes de production et de consommation, Internet et les téléphones portables ne changent pas la façon dont nous nous déplaçons, nous logeons, nous alimentons…/… il serait plus que souhaitable que l’Europe (et les autres) engage enfin la transition énergétique, qui sera aussi une révolution politique et sociale (et c’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’a pas encore eu lieu). Mais tous les économistes feraient mieux de suivre l’intuition de Gordon et de brûler enfin leur idole « Croissance ». Qu’on le veuille ou non, Face- book et Amazon resteront des nains dans l’histoire économique à côté des chemins de fer. Il faut cesser de penser que les années de forte croissance reviendront et apprendre à organiser notre monde fini de la moins mauvaise façon possible. J.LITTAUER

L’œil était dans l’ordi …

Encore une précision rassurante ? Lorsque ces technos comparent une identité avec celles d’une base de données, les infos sont piratables ! « C’est extrêmement difficile techniquement de comparer des versions cryptées », analyse l’informaticien Jean-Luc Dugelay.

Une fois « hackées », ces données peuvent être modifiées, ce qui permet toutes les manipulations. Finis les vols de portefeuilles à l’arraché, et bienvenue aux détournements d’identité ou de personnalité à distance, sans traces de violence …
Jérôme Canard

Trois manières de définir la fraternité

Il est intéressant de comprendre cette dialectique des valeurs qui caractérise la France : une république construite autour d’un modèle de solidarité publique, qui a fait de la question sociale la question politique par excellence de la fin du XIX siècle, qui a cherché à « concrétiser » l’Etat de droit par l’Etat social… et qui arbore en même temps dans sa devise la notion plus sacrée de fraternité…/… Il existe au moins trois manières de la définir : la première renvoie à la dimension religieuse, monastique, celle qui considère que nous ne faisons qu’un dans le corps du Christ, que nous sommes une même humanité fraternelle. La fraternité y est une forme d’incorporation divine, et de vie en communauté fermée, recluse. Deuxième approche, celle, révolutionnaire, qui accompagne la naissance de la Ire République, ou comment l’An I représente une nouvelle ère pour les hommes, tous égaux et frères, frères dans leur humanité mais aussi dans leur citoyenneté. La fraternité révolutionnaire est une fraternité des Lumières, de l’humanisme…/… les hommes des luttes et des résistances politiques et sociales, parmi lesquels des figures historiques, encore aujourd’hui très populaires et inspirantes : Martin Luther King, Gandhi et plus généralement ceux qui appellent à la « non-violence », l’histoire des hommes libres et égaux ne pouvant, selon eux, advenir qu’à cette condition. La non-violence n’est pas une absence d’action, elle est l’action par excellence, celle qui permet de faire durablement fondation…/… c’est une notion difficile à manier pour un représentant politique, car il y a quelque chose de « transgressif » dans la fraternité : précisément sa sacralité, son pas de côté, le fait qu’elle soit du côté de la légitimité (l’éthique, la question du juste) et non de la légalité (le droit)…/… nous sommes des sociétés individualistes qui manquons la complexité de l’idée d’individuation : la fraternité n’est même plus un droit ou un devoir, elle est une belle idée, un vœu pieux. Nous oublions le caractère structurant, édifiant, de la fraternité, au sens où elle nous constitue en tant que société et aussi en tant qu’humains. Donc les inégalités sont un réel problème pour la fraternité, mais ne nous leurrons pas, nous avons aussi un vrai problème de déficit de culture incorporée de la fraternité. À quel moment de notre vie collective, de notre histoire, cette fraternité a-t-elle été vraiment vécue et incorporée, avant d’être amoindrie par l’individualisme ? Sincèrement, je pense n’avoir jamais connu cette époque. Or, si j’écoute ma grand-mère, la fraternité existait bel et bien dans les années 1920- 1930, de façon très ordinaire dans la société française. Après 1945, les Français ont vécu la Libération et la reconstruction, peut-être aussi l’envie de se séparer de tout ce qui avait précédé, de solder « l’étrange défaite » comme l’a nommée Marc Bloch, d’oublier. Et le desserrement du lien a progressé davantage encore au cours des Trente Glorieuses. Les années 1980 signent l’apothéose de l’ère individualiste. Il faut rappeler néanmoins que l’incorporation de la fraternité, son vécu au quotidien, c’est très lourd, étouffant, comme peut l’être un lien communautaire invasif. Il ne s’agit pas de revenir à cette vision des choses. Mais pour l’instant nous n’avons pas encore trouvé la médiane, entre une certaine façon de concevoir la fraternité qui peut aboutir à un sentiment d’aliénation et l’indifférence qui vire aussi à la réification [la réduction des personnes à des choses], La solidarité est peut-être notre manière la plus sûre, même si elle est exclusivement profane, de vivre la fraternité. C.FLEURY Psychanalyste et membre du Comité consultatif national d’éthique.

TikTok est devenue en quelques années « the » réseau social, notamment pour les plus jeunes qui considèrent que Facebook et Instagram sont désormais parfaitement ringards et que ce sont des plates-formes « pour les vieux » …/… TikTok est réputée pour collecter les données de ses utilisateurs. Par ailleurs, selon Consumer Reports, une association de défense des consommateurs yankees, TikTok se permet également de s’emparer des informations concernant « les personnes qui n’ont pas de compte TikTok ». ByteDance se serait en effet associée à une multitude de sociétés spécialisées dans la pub en ligne, les chargeant de placer des traqueurs sur leurs sites pour récolter des informations sur les internautes. En somme, si vous n’avez pas de compte TikTok, vous êtes quand même exposé au fait que vos moindres faits et gestes en ligne atterrissent dans les data du géant chinois. À quoi servent ces données ? À aider les annonceurs de TikTok, pardi…/… Quel genre de données intéresse TikTok ? Votre adresse IP et les différentes interactions avec les pages consultées. TikTok est notamment mis au courant de ce que vous tapez ou recherchez. Selon Félix Krause, chercheur en logiciels, qui s’est penché sur le problème posé par le navigateur intégré de TikTok, lorsqu’on clique sur un lien au sein de l’application, la page web est ouverte au sein du navigateur interne plutôt que de s’afficher dans Safari, Chrome, Firefox ou assimilé. Grâce à ce navigateur, TikTok peut donc surveiller tout ce que vous tapez sur votre gentil smartphone et s’emparer des entrées clavier (y compris les mots de passe, les informations de carte de crédit, etc.) et de chaque pression sur l’écran, comme les boutons et les liens sur lesquels vous cliquez…/… TikTok a reconnu que les données des utilisateurs étaient accessibles à des salariés en Chine. TikTok poursuit sa stratégie de développement offensive, en envisageant notamment de se lancer dans le streaming musical pour se positionner frontalement face à Spotify ou Apple Music, l’enfermement mental induit par le réseau social constitue selon certains une véritable question majeure de santé publique et une menace pour la démocratie, puisque de plus en plus d’utilisateurs de la plate-forme la considèrent comme une source d’infos à part entière – 10 % des adultes aux États-Unis consultent les actualités en premier sur TikTok, selon une récente étude. Des chercheurs de NewsGuard, startup de fact-checking, c’est presque une vidéo d’information sur cinq qui partage de fausses informations. NewsGuard est formel : « La toxicité de TikTok est devenue une menace importante, car de nouvelles recherches menées par Google suggèrent que TikTok est de plus en plus utilisée par les jeunes comme un moteur de recherche, puisqu’ils se tournent vers la plate-forme de partage de vidéos, plutôt que vers Google, pour trouver des informations. » En plus de la collecte des données, TikTok, par la diffusion de ces « fake news », peut-elle devenir encore plus néfaste pour les systèmes démocratiques que l’est son ancêtre moribond Facebook, qui a déjà complètement changé (vicié ?) le paysage politique mondial ? J.BONNER

L’être ultra-connecté

Le philosophe Eric SADIN dresse un portrait effrayant de l’être ultra-connecté et replié sur ses intérêts. L’exaltation des réseaux semble avoir clairement encouragé l’avènement des « particularismes autoritaires » et l’émergence d’une impossibilité de conduire une nation. L’humanité s’est laissé griser par l’apparition de l’Internet et du téléphone portable à la fin des années quatre-vingt-dix. Avec « X » anciennement « Twitter » où chacun cherche à s’affirmer on assiste au discours permanent de l’affirmation péremptoire, tandis que d’autres préfèrent « s’afficher » ou « paraitre » sur la plateforme Instagram, l’objectif étant essentiellement monnayable. Comme bien d’autres lanceurs d’alertes, E.SADIN, fort de sa connaissance sur le « Web précognitif » met en garde contre l’illusion de l’innovation pour l’innovation en rappelant que les technologies clés de l’iPhone ont été inventées par des agences gouvernementales. Ce système numérique qu’est le portable modifie nos mentalités en changeant notre rapport au réel et flagorne notre ego. L’OPINION ET LA FOULE

. J’ouvre un journal que je crois du jour et j’y lis avec avidité certaines nouvelles ; puis je m’aperçois qu’il date d’un mois, ou de la veille et il cesse aussitôt de m’intéresser. D’où provient ce dégoût subit ? Les faits racontés ont-ils perdu de leur intérêt intrinsèque ? Non, mais nous nous disons que nous sommes seuls à les lire et cela suffit. Cela prouve donc que notre vive curiosité tenait à l’illusion inconsciente que notre sentiment nous était commun avec un grand nombre d’esprits…/…Quand nous subissons à notre insu cette invisible contagion du public dont nous faisons partie, nous sommes portés à l’expliquer par le simple prestige de l’actualité. Si le journal du jour nous intéresse à ce point, c’est qu’il ne nous raconte que des faits actuels et ce serait la proximité de ces faits, nullement la simultanéité de leur connaissance par nous et par autrui qui nous passionnerait à leur récit…/… la passion pour l’actualité progresse avec la sociabilité dont elle n’est qu’une des manifestations les plus frappantes et comme le propre de la presse périodique, de la presse quotidienne surtout, est de ne traiter que des sujets d’actualité, on ne doit pas être surpris de voir se nouer et se resserrer entre les lecteurs habituels d’un même journal une espèce d’association trop peu remarquée et des plus importantes…/… Nous commençons, enfants, adolescents, par ressentir vivement l’action des regards d’autrui, qui s’exprime à notre insu dans notre attitude, dans nos gestes, dans le cours modifié de nos idées, dans le trouble ou la surexcitation de nos paroles, dans nos jugements, dans nos actes. Et c’est seulement après avoir, pendant des années, subi et fait subir cette action impressionnante du regard, que nous devenons capables d’être impressionnés même par la pensée du regard d’autrui, par l’idée que nous sommes l’objet de l’attention de personnes éloignées de nous. Pareillement, c’est après avoir connu et pratiqué longtemps le pouvoir suggestif d’une voix dogmatique et autoritaire, entendue de près, que la lecture d’une affirmation énergique suffit à nous convaincre et que même la simple connaissance de l’adhésion d’un grand nombre de nos semblables à ce jugement nous dispose à juger dans le même sens. La formation d’un public suppose donc une évolution mentale et sociale bien plus avancée que la formation d’une foule. La suggestibilité purement idéale, la contagion sans contact, que suppose ce groupement purement abstrait et pourtant si réel, cette foule spiritualisée, élevée, pour ainsi dire, au second degré de puissance, n’a pu naître qu’après bien des siècles de vie sociale plus grossière, plus élémentaire. Il n’y a pas de mot, en latin ni en grec, qui réponde à ce que nous entendons par public. Il y en a pour désigner le peuple, l’assemblée des citoyens armés ou non armés, le corps électoral, toutes les variétés de foules. Mais quel est l’écrivain de l’antiquité qui a songé à parler de son public ? Aucun d’eux n’a jamais connu que son auditoire, dans ces salles louées pour des lectures publiques où les poètes contemporains de Pline le jeune rassemblaient une petite foule sympathique. Quant aux lecteurs épars de manuscrits copiés à la main, tirés à quelques dizaines d’exemplaires, ils n’avaient point conscience de former un agrégat social, comme à présent les lecteurs d’un même journal ou, parfois, d’un même roman à la mode. Au moyen âge, y avait-il un public ? Non, mais il y avait des foires, des pèlerinages des multitudes tumultueuses où couraient des émotions pieuses ou belliqueuses, des colères ou des paniques. Le public n’a pu commencer à naître qu’après le premier grand développement de l’invention de l’imprimerie, au XVIe siècle. Le transport de la force à distance n’est rien, comparé à ce transport de la pensée à distance. La pensée n’est-elle pas la force sociale par excellence ? /… une foule ne saurait grossir au-delà d’un certain degré, marqué par les limites de la voix et du regard, sans se fractionner aussitôt ou sans devenir incapable d’une action d’ensemble, action toujours la même, d’ailleurs : barricades, pillages de palais, massacres, démolitions, incendies. Rien de plus monotone que ces manifestations séculaires de son activité. Mais ce qui caractérise 1789, ce que le passé n’avait jamais vu, c’est cette pullulation de journaux, avidement dévorés, qui éclosent à cette époque. Si beaucoup sont mort-nés, quelques-uns donnent le spectacle d’une diffusion inouïe. Chacun de ces grands et odieux publicistes, Marat, Desmoulins, le père Duchesne, avait son public et l’on peut considérer les foules incendiaires, pillardes meurtrières, cannibales, qui ont ravagé la France alors, du nord au midi, de l’est à l’ouest, comme des excroissances, des éruptions malignes de ces publics, auxquels leurs malfaisants échansons -menés en triomphe au Panthéon après leur mort – versaient tous les jours l’alcool vénéneux des mots vides et violents. G.TARDE L’OPINION ET LA FOULE

    Prouvez-nous que vous êtes un être humain et non juste un « chatbot » sophistiqué.

Il est étrange que le fardeau de la preuve nous incombe de plus en plus : face aux robots, c’est à nous, humains, de prouver notre humanité. Dans le même temps, il est évident que les anciennes mesures de l’intelligence, comme le test de Turing, ne sont plus pertinentes. Il n’y a pas de correspondance fiable entre le comportement d’une IA et son fonctionnement interne. Je pourrais par exemple vous dire que je ne suis pas un « chatbot » parce que j’ai des pensées, des émotions et une expérience incarnée du monde. Mais cela ne ferait pas office de preuve, car les modèles de langage inventent ce genre de choses tout le temps et parlent de manière très convaincante de leur soi-disant vie intérieure et des actions qu’ils auraient entreprises dans le monde. Vous devrez donc tout bonnement me faire confiance…/… Je soupçonne que nombre de ces hommes qui parlent de risque existentiel évoquent une course aux armements pour dissimuler des ambitions plus terre à terre d’argent et de domination du marché. Si vous pouvez convaincre tout le monde que la réalisation de l’intelligence artificielle générale (ou AGI) est à la fois risquée et inévitable, vous incitez les gens à poursuivre cet objectif d’une manière prudente et judicieuse. Sinon, quelqu’un de mal intentionné le fera. C’est l’argument avancé par Sam Altman et d’autres. Mais il est difficile d’être prudent et judicieux lorsqu’on est dans une course aux armements et la vitesse à laquelle les grandes entreprises sortent de nouveaux modèles ne suggère pas qu’elles prennent les précautions nécessaires ou qu’elles réfléchissent vraiment aux conséquences sociétales plus larges. Les incitations des entreprises sont très différentes de celles d’un gouvernement ou d’une organisation à but non lucratif. Une grande partie de l’IA étant basée sur des technologies prédictives, les personnes qui la construisent comprennent très bien le pouvoir de la prédiction et la manière dont les prédictions peuvent être causées par l’IA elle- même. Dans le domaine du « deep leaming », on a beaucoup parlé des boucles de rétroaction et de la manière dont elles finissent par produire des prophéties auto réalisatrices. L’algorithme qui suggère des produits susceptibles de vous plaire sur la base de vos achats précédents ou le modèle linguistique qui tente de prédire le prochain mot que vous allez taper parviennent souvent à devancer le choix que vous auriez fait naturellement. Il en va de même pour les prédictions humaines concernant l’avenir. Une fois que le public a entendu, encore et encore, que la super intelligence artificielle est à venir, il est plus susceptible de l’accepter comme inévitable et moins enclin à prendre des mesures contre elle, ou à remettre en question les moyens spécifiques par lesquels elle est développée…/… Ces « chatbots » ont beaucoup de potentiel pour intégrer de la publicité, des recommandations de produits, des articles sponsorisés… Ils peuvent être très manipulateurs. Meghan O’Gieblyn

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