Le premier électrosensible de l’Histoire de l’Humanité
« Si nous devons saisir et éliminer de notre monde industriel les résultats des travaux de Monsieur Tesla, les roues de l’industrie s’arrêteraient , les trains seraient immobilisés, nos ville seraient jetées dans la pénombre et nos usines seraient mortes {…]. Son nom marque une époque dans l’avancement de la science électrique. De ce travail, jaillit une révolution ». Bernard-Arthur Behrend, président de l’Américan Institute of Electrical Engineers
Dans le domaine de l’électricité et de la transmission des données par le moyen des ondes électromagnétiques, Nikola Tesla a été à l’origine de beaucoup d’inventions qui régissent désormais notre quotidien.
Oublié pendant plus d’un demi-siècle, il réapparaît en demi-teinte lorsqu’en 1960 est fait le choix de nommer Tesla l’unité d’intensité du champ magnétique. En 2003, le milliardaire américain Elon Musk adopte le nom de Tesla pour sa toute nouvelle société de fabrication d’automobiles électriques. C’était la moindre des choses. La conception de ce véhicule est basée sur le moteur électrique à induction, imaginé et mis au point pas le savant. Si Nikola Tesla a été sans égal par le nombre et la qualité de ses brevets, il n’était pas le meilleur pour défendre ses intérêts. En affaire, il répugnait à négocier durement ou à traduire en justice ses associés voraces. Il était la victime toute désignée des requins de la finance et de ses collègues scientifiques qui ont gagné beaucoup d’argent grâce à ses inventions. Plusieurs pris Nobel ont recopié les travaux de Tesla sans y faire référence. L’inventeur n’en prenait pas ombrage, toujours concentré sur sa dernière trouvaille. Il pensait que la Science est une sorte de bien commun destiné à améliorer la vie des gens. Il a fini dans le plus grand dénuement, malade et presque totalement ignoré.
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John O’Neill, journaliste au New-York-Herald-Tribune, prix Pulitzer 1937, entreprit d’écrire une biographie complète sur cette figure tutélaire de la technologie américaine. De ces nombreuses conversations avec le savant est né un gros livre « Prodigal Genius : The life of Nikola Tesla », 1944, qui rend compte de sa vie, de son ouvre et de son état de santé du moment . « Pour les médecins, il était sur le point de mourir » écrit John O’Neill. « L’un des symptôme de ma maladie est une sensibilité intense de tous les organes des sens. Cette sensibilité était maintenant tellement exacerbée qui ses effets en étaient devenus une forme de torture. Le tic-tac d’une montre […] agissait comme des coups de marteau sur une enclume. La vibration de la circulation dans la rue, transmise par une chaise ou un banc, résonnait lourdement dans son corps. La moindre exposition au soleil avait, sur lui, l’effet d’une explosion interne. Dans le noir, il était capable de distinguer un objet à une douzaine de pieds par une étrange sensation au front. Son corps entier était constamment tourmenté par des saccades et des tremblements. Son pouls variait de quelques pulsations par minute à plus de cent cinquante ». Plusieurs médecins s’étaient penchés sur ce cas étrange dont l’un des meilleurs de la ville de New-York, mais aucun n’a pu déterminer les causes de la maladie du scientifique. C’était normal car Tesla venait d’inventer une maladie, inconnue sur la Terre avant lui : l’électrosensibilité ! Notons que, à quelques exceptions près, les médecins d’aujourd’hui, engoncés dans le « prêt-à-penser » de l’ICNIRP, ANSES et affidés, ne sont guère plus perspicaces. Mais les symptômes décrits par tesla et son biographe : hyperacousie, photophobie, arythmie, sont pour les équipes médicales qui ont sérieusement étudié la question, tous des symptômes associés à l’électrosensibilité/ Tesla a été la première victimes des technologies des ondes qu’il avait développées. Son besoin de se réfugier à Central-Park, dans l’un des seuls coins de nature au milieu de la ville, loin des ondes du courant électrique des pylônes électriques des rues et des murs des gratte-ciels correspondait sans doute à un besoin profond. C’était le seul endroit dans la ville où ses symptômes lui laissaient un répit et où il pouvait survivre.
Pour en savoir beaucoup plus :
http://blog.prophoto.fr/nikola-tesla-le-premier-electrosensibl