L’ordiphone

Vous pourrez vous procurer ce document le 1er mai à Arras sur le stand des collectifs « 5G et son monde, une bombe à retardement »

 

Ces collectifs participent au 22ème salon du livre d’expression populaire et de critique sociale, organisé par « Colères du Présent » : www.coleresdupresent.com

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Savez-vous comment cet ordiphone est fabriqué ?

Pour fabriquer un « smartphone »

il faut extraire de la planète

183 kg de matières fossiles,

utiliser des produits chimiques,

des tonnes d’eau…

et consommer beaucoup d’énergie

Mais cet ordiphone, qu’a-t-il donc de si intelligent ?

Il se compose d’environ 55 éléments, dont des terres rares et de nombreux métaux, extraits dans des mines lointaines, dans des conditions hyper-polluantes et catastrophiques pour la biodiversité, pour les populations locales et les peuples autochtones, de façon humainement épouvantable, avec violences criminelles et exploitation d’enfants, au Congo par exemple.

Le traitement et le raffinage entraînent une grande pollution, sans souci des travailleurs et des populations, à 95 % en Chine, un pays qui peut à tout moment pratiquer un chantage.

Chaque appareil occasionne environ 183 kg de déchets miniers, ce qui fait tout de même de grosses montagnes pour 1,6 milliard de téléphones « magiques » vendus chaque année. 1

C’est un émetteur-récepteur de champs électromagnétiques que l’on colle sur l’autre champ électromagnétique qu’est le cerveau, ou près du cœur et des parties génitales. Les fabricants truquent sans vergogne les seuils de débit d’absorption spécifique (DAS) censés nous protéger. 2

Il nécessite des milliers d’antennes-relais dont personne ne veut près de chez soi. De nombreuses études indépendantes, majoritaires, démontrent les effets biologiques plus que délétères de ces ondes artificielles pulsées qui ne cessent de se surajouter les unes aux autres. 3

Le nombre des personnes électrohypersensibles (EHS) est en augmentation, et les plus atteintes doivent se réfugier dans des forêts ou des montagnes. 4

Après le tabac, l’amiante, les pesticides, les néonicotinoïdes, les perturbateurs endocriniens, nous sommes entrés, concernant les ondes, dans l’ère du déni sanitaire institué, dans « la fabrique du doute » qui consiste pour les industriels et opérateurs à avoir leurs scientifiques-maison. Leurs conflits d’intérêts sont manifestes, beaucoup travaillent pour la téléphonie mobile. 5

Les assureurs l’ont bien compris, et ils le disent : un jour ou l’autre, cela finira par se savoir, alors on n’assure pas les dégâts présents et à venir. 6

Chaque smartphone porte donc les stigmates d’un sang néo-colonial, martyrise les EHS, rend addicts nos enfants et nos ados, en plus d’être un glouton énergétique et une aberration écologique.

1. Source : Frédéric Bordage de l’organisation Green IT.

2. et 5. voir Marc Arazi, Phonegate. Tous surexposés, tous trompés, tous mis en danger par nos portables, éd. Massot, 2020 et voir aussi le site https://phonegatealert.org/mobi-kids-etude-noyautee-par-industriels-telephonie-mobile/

3. Pour The Lancet (en décembre 2018), 68,2 % des études indépendantes montrent des effets biologiques préoccupants non seulement sur les humains, mais aussi sur la faune, les insectes et la flore. Elles montrent qu’il existe des « preuves claires » que le rayonnement électromagnétique peut provoquer le cancer et causer des dommages à l’ADN.

4. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a reconnu en 2018 qu’il y avait 3,5 millions de personnes électro-hyper-sensibles en France, chiffre sous-estimé selon des associations.

6. Rapport de 1997 du Groupe des Assurances franco-suisses ; rapport de 2010 de la Lloyd’s of London (réassureur) ; rapport de mars 2019 (« Sonar Emerging risk Insights ») de SWIIS RE (Compagnie de réassurance suisse).

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