Journées mondiales d’actions

Journées contre les champs électromagnétiques célestes et les dégâts des constellations satellitaires

Elles sont prévues pour les 21 et 22 décembre

L’association Résistance 5G Nantes, le collectif ACCAD, Stop Linky-5G Pays de Condé et d’autres s’associent à cette action . Si vous aussi souhaitez participer, merci de diffuser largement cette information …

https://safetechinternational.org/global-action-days-de

Le thème suggéré pour ces journées mondiales est de s’opposer aux mégaconstellations de satellites par Musk et tous les autres à sa suite

Vous êtes invités à organiser des veillées aux chandelles aussi intimes ou inclusives que vous le souhaitez. Imaginez des cercles de lumière à travers le monde, des personnes se rassemblant pour prendre position en faveur de la technologie du toucher lumineux – de telle sorte qu’elle améliore, et non qu’elle nuise, à tous les êtres vivants

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Résumé de ce document

Comment agir les 21 et 22 décembre ?

Présentation des satellites

Comment sensibiliser au problème ?

Plus de 100 chercheurs réclament une pause des lancements de satellites au nom de l’environnement

  • En 2023, plus de 7 500 satellites orbitent autour de la Terre, dont 6 557 de Starlink (propriété d’E. Musk), avec 58 000 prévus d’ici 2030.
  • Les astronomes demandent un moratoire sur les lancements de satellites pour évaluer leur impact environnemental et sur l’observation astronomique.

Actuellement, plus de 7 500 satellites évoluent dans l’orbite terrestre, dont 6 557 satellites appartiennent à la constellation Starlink de SpaceX, propriété d’E. Musk.

La désintégration des satellites en fin de vie génère une pollution atmosphérique

Le fait que le lancement de 30 000 à 500 000 satellites en orbite basse ne justifie même pas une étude environnementale est contraire au bon sens.

Les météorologues de plus en plus inquiets du développement de la 5G

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Comment agir et créer ces cercles de lumières ?

  • En se rassemblant dans un lieu précis et en le faisant savoir auprès de la population et des médias ;
  • Ou en faisant une photo devant une fenêtre, par exemple avec une bougie ou une lampe allumée avec le nom de sa commune. Suggestion : inscrire sur un carton : « (SAINT-PHILBERT) dit NON aux satellites de Musk & Cie » et la transmettre à tankarebel@gmail.com – coordinatrice pour l’Europe de la Journée internationale – le dimanche soir, lundi ou mardi
  • Ou en affichant sur une vitre, dans ou devant son logement cette affiche à transmettre à la même adresse :

Il suffit de rajouter le nom de la commune dans le carré blanc. Si difficulté, transmettre à 44nantescontrelinky@gmail.com qui inscrira le nom de la commune.

Il est important que l’on soit nombreux et que cela se sache.

Présentation des satellites

Bien qu’ils soient très vulnérables aux cyberattaques dévastatrices, les satellites sont utilisés pour la grande majorité des systèmes électroniques terrestres tels que le GPS, les réseaux bancaires, électriques et hydrauliques, etc., dont beaucoup pourraient être gérés plus efficacement et plus en toute sécurité avec des connexions principalement filaires. 

Outre ces applications, les satellites sont considérés comme essentiels pour la surveillance, le contrôle, l’exploitation minière (tant dans l’espace que dans l’océan), la domination, la puissance militaire et la guerre, pour lesquelles nous n’avons opté pour rien. 

Les problèmes posés par les satellites comprennent les débris spatiaux, l’appauvrissement de la couche d’ozone, le risque de cyberattaques dévastatrices, la pollution due aux lancements de fusées et aux satellites « morts » qui brûlent dans l’atmosphère, les collisions, les déversements de plutonium et d’uranium provenant de satellites et de véhicules spatiaux à propulsion nucléaire, l’augmentation des champs électromagnétiques, la dégradation du ciel nocturne, les interférences avec la recherche astronomique et les prévisions météorologiques, les effets sur la faune, y compris la navigation, une consommation d’énergie considérablement plus importante et la « promesse » d’accroître la létalité de la guerre. 

Merci d’envisager de vous joindre à une action, car toutes nos voix, nos cœurs, nos esprits et nos visions sont nécessaires de toute urgence maintenant.

Nous n’avons pas demandé un monde où chaque personne, chaque « chose », chaque événement et chaque instant sont connectés à Internet pour être monétisés et utilisés pour nous traquer, nous manipuler et nous contrôler. Nous n’avons pas non plus accepté de vivre dans une mer de radiations. Nous n’avons pas consenti à ce que l’océan, le ciel et la terre soient utilisés à des fins commerciales et pour la guerre, ni à ce que nos enfants soient séduits par une technologie conçue pour nous rendre dépendants.

Comment sensibiliser

Pour sensibiliser le public aux champs électromagnétiques, il suffit de présenter les faits tels qu’ils sont. Pas besoin d’exagération ni de manipulation – les faits parlent d’eux-mêmes. Lorsque les gens comprennent l’ampleur de notre monde hyperconnecté et les ressources toxiques et les pratiques d’extraction minière utilisées pour soutenir notre appétit technologique toujours croissant, ils se sentent souvent poussés à mettre un terme à cette attaque anti-vie contre tous les êtres.

N’hésitez pas à nous rejoindre avec votre voix unique et à partager largement ces dates. 

Pour plus d’informations et/ou pour poster vos messages/photos, veuillez visiter le groupe Facebook  Global Action to Stop 5G . N’oubliez pas d’ajouter le nom de votre pays à votre message ! Les photos seront rassemblées et envoyées aux médias. 

Avec l’espoir d’un style de vie plus simple et plus sain qui respecte mieux les offrandes de la Terre, et que nous retrouvions à nouveau notre place dans le tissu complexe, interconnecté et impressionnant de la vie.

https://www.youtube.com/watch?v=FkzPyxmCwvk&ab_channel=Sa

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Plus de 100 chercheurs réclament une pause des lancements de satellites au nom de l’environnement

Dans une lettre ouverte, plus d’une centaine d’astronomes de grandes universités à travers le monde demandent à la Federal Communications Commission de suspendre les autorisations pour le déploiement de constellations de satellites et de procéder à un audit sur leur impact environnemental.

EN BREF

  • En 2023, plus de 7 500 satellites orbitent autour de la Terre, dont 6 557 de Starlink, avec 58 000 prévus d’ici 2030.
  • Les astronomes demandent un moratoire sur les lancements de satellites pour évaluer leur impact environnemental et sur l’observation astronomique.
  • Un audit environnemental est crucial pour éviter des dommages irréversibles à l’atmosphère et à l’espace avant qu’il ne soit trop tard.

Actuellement, plus de 7 500 satellites évoluent dans l’orbite terrestre (source : CNRS pour 2023) dont 6 557 satellites appartiennent à la constellation Starlink de SpaceX (source Jonathan McDowell). Déjà impressionnants, ces chiffres ne sont rien comparés aux projections qui estiment que 58 000 supplémentaires seront lancés en 2030.

Cette expansion massive et rapide qui vise à créer des méga-constellations pour diffuser de l’internet haut débit depuis l’espace sur l’ensemble de la planète inquiète déjà beaucoup les astronomes qui dénoncent les effets nocifs des satellites sur l’observation du ciel. A cela s’ajoute une menace environnementale potentiellement redoutable sur laquelle alerte un groupe de plus de 100 astronomes.

Mettre les lancements sur pause et se pencher sur l’impact environnemental

Dans une lettre ouverte adressée à la Federal Communications Commission (FCC), l’agence fédérale chargée de la régulation des télécommunications, des sommités de l’astronomie issues d’universités et institutions éminentes (Harvard, Princeton, l’UC Berkeley, Yale, CNRS, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon pour la France).

« Les effets néfastes sur l’environnement du lancement et de la combustion d’un si grand nombre de satellites ne sont pas clairs », avertissent les signataires. Ils appellent la FCC, qui accorde les licences nécessaires au déploiement de ces constellations, à décréter un moratoire avant de conduire un audit approfondi sur leur impact environnemental, ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent.

La désintégration des satellites en fin de vie génère une pollution atmosphérique

« Ce que nous savons, c’est qu’un plus grand nombre de satellites et de lancements entraîne un plus grand nombre de gaz et de métaux nocifs dans notre atmosphère », poursuivent les scientifiques qui estiment qu’il faut s’assurer que « les avantages justifient les conséquences potentielles de ces nouvelles technologies ».

Lorsqu’ils arrivent en fin de vie, les opérateurs des méga-constellations éliminent leurs satellites en désorbitant afin qu’ils se désintègrent dans l’atmosphère terrestre. Le problème est qu’ils libèrent diverses substances (oxydes d’azote, oxyde d’aluminium notamment) qui attaquent la couche d’ozone, participant indirectement au réchauffement climatique.

Il y a un an, une étude conduite par une équipe de chercheurs de l’université Purdue aux Etats-Unis attestait d’une modification de l’équilibre chimique de notre atmosphère sous l’effet des lancements et des retours de plus en plus fréquents d’engins spatiaux et de satellites.

Agir de façon proactive plutôt que d’avoir à réparer les dégâts

Dans leur argumentaire, les astronomes critiquent le fait que la FCC « contourne » la loi nationale sur l’environnement (National Environmental Policy Act) qui leur fait obligation de prendre en compte l’impact environnemental de leurs décisions en s’appuyant sur une exception instaurée en 1986 qui exempte les satellites de ce type d’examen.

« Le fait que le lancement de 30 000 à 500 000 satellites en orbite basse ne justifie même pas une étude environnementale est contraire au bon sens », s’insurgent les signataires selon lesquels « les effets à long terme de ce changement massif de notre environnement ne sont pas clairs. » et de prévenir dans leur conclusion : « Nous disposons d’un court laps de temps pour éviter de gâcher l’espace et l’atmosphère, plutôt que de passer des dizaines d’années à les nettoyer. »

Sciences et vie

https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/p

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Les météorologues de plus en plus inquiets du développement de la 5G

Réunie vendredi en Égypte, la Conférence mondiale des radiocommunications a décidé d’abaisser la limite à respecter entre deux fréquences radio. Une prise de position qui pourrait aggraver les perturbations liées à l’ultra haut débit mobile sur l’activité des satellites météorologiques.

Les perturbations pourraient notamment empêcher de déterminer le moment où un cyclone touchera terre.

La cohabitation s’annonce de plus en plus délicate. Alors que les météorologues avertissent depuis plusieurs mois sur les effets néfastes que pourraient avoir les réseaux 5G sur la qualité de leurs prévisions, le résultat des échanges de la Conférence mondiale des radiocommunications (WMO), qui s’est tenue vendredi dernier au Caire, a ravivé leurs inquiétudes, selon le site américain « The Verge ».

Au cours de cet événement, organisé tous les trois ans par l’Union internationale des télécommunications des Nations unies (ITU), les parties prenantes ont décidé d’assouplir la réglementation entourant l’usage des fréquences radio, pour faciliter le développement de l’ultra haut débit mobile. Cette décision concerne notamment la bande de 24 GHz, utilisée aujourd’hui par les satellites météos.

Une marge de sécurité plus faible

Ceux-ci émettent des signaux réguliers sur cette fréquence pour mesurer la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère et connaître le taux d’humidité. Une donnée cruciale pour déterminer l’évolution des conditions météorologiques.

La conférence du Caire s’est prononcée en faveur d’une réduction de la zone tampon entre fréquences pour éviter d’éventuelles interférences. Celle-ci est exprimée en décibels-watts (dBW), une unité de mesure de puissance. Alors que l’Organisation météorologique mondiale (WMO) préconisait un écart minimal de -42 dBW, les acteurs du secteur ont décidé d’abaisser cette limite à -33 dBW.

« Incapables de différencier les observations des interférences »

« Il n’y a plus aucune solution », a condamné auprès de « The Verge » Éric Allaix, membre du groupe en charge de la répartition des fréquences au sein de la WMO. « Nous ne serons plus capables de faire la différence entre les observations atmosphériques véritables et les interférences causées par la 5G ».

« Ces valeurs sont considérées comme adéquates pour assurer la protection des systèmes météorologiques », a au contraire considéré David Botha, membre d’un groupe d’étude au sein de l’Union internationale des télécommunications. Celui-ci a toutefois promis que les effets de la mise en place de la 5G seront surveillés de près.

Vif débat aux Etats-Unis

Le débat sur l’utilisation des fréquences est en tout cas très loin d’être tranché. Aux Etats-Unis, la Commission fédérale des télécommunications (FCC) a dit souhaiter, en mars, abaisser la valeur minimale des écarts -20 dBW. Une politique volontairement très permissive, afin de donner aux opérateurs américains des possibilités similaires à celles des opérateurs chinois afin de développer l’un des réseaux 5G les plus performants du monde.

Mais cette position est très éloignée de l’avis exprimé par la Nasa et l’Administration nationale d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), qui préconisaient une zone tampon de -52,4 dBW autour de la bande de fréquence 24 GHz.

« Cette partie du spectre électromagnétique est indispensable pour faire des prévisions, notamment pour connaître le moment auquel un cyclone frappera les terres », affirmait en avril devant le Congrès, Jim Bridenstine, patron de l’agence spatiale américaine. « S’il devient impossible de faire ces relevés dans de bonnes conditions, alors vous pourriez ne pas évacuer des personnes qui devraient l’être et, au contraire, évacuer certaines qui n’en auraient pas besoin ».

Novembre 2019

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-pros