Exposition électromagnétique

Une série de documents rassemblés par Frédéric FURIANO, membre du conseil scientifique de Robin des Toits

Les pollutions électromagnétiques et la sensibilité des ondes. Maladie de civilisatin ?

Une vidéo de Réinfo Santé

Les champs électromagnétiques sont naturellement présents dans l’environnement. De nombreux appareils fonctionnent grâce à eux : télévisions, radios, ampoules fluocompactes, téléphones portables, etc. À un certain niveau, nos corps peuvent composer et s’adapter mais l’usage intensif et continu devient à la base de dysfonctionnements de plus en plus visibles dans nos sociétés. La sensibilité aux ondes électromagnétiques est donc bien une souffrance qui doit être reconnue et prise en charge. Maux de tête, troubles du sommeil, nausées, irritabilité, fourmillements dans les doigts ou encore problèmes cutanés : l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire) répertorie des dizaines de symptômes, plus ou moins courants, que les électrosensibles attribuent à leur exposition aux radiofréquences des téléphones portables, antennes relais et autre wifi.

Voici le lien de l’émission web citée en objet :

https://www.youtube.com/watch?v=Evl5KO3WNVU

4 intervenants accompagnés par Fabien Moine : Catherine Neyrand, Yves Alexandre Rafalovitch, Frédéric Furlano et Béatrice Milbert.

1 h 23

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Ci-dessous, une micro-sélection d’articles marquants évoqués durant l’émission (avec tous les liens utiles), et montrant les mécanismes physiologiques documentés à l’œuvre sous exposition électromagnétique

Remarque préliminaire : si c’est en Grand Breton :

https://www.deepl.com/fr/translator 

– ou https://www.reverso.net/traduction-texte

Ci-dessous, une micro-sélection d’articles marquants évoqués durant l’émission (avec tous les liens utiles), et montrant les mécanismes physiologiques documentés à l’œuvre sous exposition électromagnétique

1 – Stimulation de l’activité bactérienne pouvant conduire à l’antibiorésistance,

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5298474/

2 – Inhibition du développement des follicules ovariens conduisant à une stérilité irréversible,

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3950798/pdf/ABR-3-76.pdf

https://www.researchgate.net/publication/287999439_Exposure_

3 – Développement altéré de la moelle épinière (troubles du comportement),

https://www.neuroquantology.com/data-cms/articles/

4 – Effets sur l’ossification du crane et de la cage thoracique,

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/p

5 – Marqueurs sanguins de stress oxydatif et de dégradation cellulaire croissants selon le niveau de consommation téléphonique de la mère durant sa grossesse: analyse du sang du cordon ombilical à la naissance de 149 bébés,

https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/15

6 – Pathogenèse de l’inflammation, des maladies mitochondriales et du stress oxydatif/nitrosatif

https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/reveh-2016-0

7 – Deux études danoises, l’une de 2008 (cohorte de 13000 enfants) et l’autre de 2010 (cohorte de 28000 enfants) montrant une corrélation entre le niveau d’exposition  aux radiofréquences du foetus,

puis de l’enfant en bas-age, et les troubles comportementaux (retard de langage, hyperactivité, dyspraxie, retard mental, etc…).

https://journals.lww.com/epidem/Fulltext/2008/07000

https://www.avaate.org/IMG/pdf/NINOS_Cell_

8 – Une méta-analyse de 2010, portant sur une cinquantaine d’études, examinant les effets sanitaires d’une exposition permanente aux rayonnements d’une antenne relais (voir tableau de synthèse dans l’article).

https://www.cga.ct.gov/2021/etdata/tmy/2021H

9 – Une méta-analyse de la NASA en 1981 montrant que les effets des radio-fréquences sur la physiologie sont parfaitement connus depuis au moins 50 ans :

nul besoin d’attendre 30 ans de plus, comme le prétend l’ANSES https://www.anses.fr/fr

il suffit de lire les études déjà publiées, bien avant que les enjeux commerciaux de la radiotéléphonie viennent interagir avec le financement des études scientifiques, pour ensuite induire une fabrique du doute éculée.

https://ntrs.nasa.gov/api/citations/19810017132/downloads/1

10 – Un rapport de l’académie des sciences de St Petersburg édité en 1970, puis traduit par la NASA en 1972 : le lien de causalité avec les RF y est clairement considéré comme acquis.

https://www.stralskyddsstiftelsen.se/wp-content/uploads/2

11 – Une méta-analyse de 18 études montrant le lien explicite entre exposition aux CEM et maladies neuro-dégénératives, dont une source date de 1973 !

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9189734/

Voir également les rapports du CIRC (IARC en téléchargement) :

https://www.iarc.who.int/wp-content/uploads/2018/07/

Lire également ma synthèse sourcée (40 pages dont 5 pages de bibliographie) :

https://www.sepanso.org/wp-content/uploads/2021/11/DOSSIER_SON

En clair, tout est déjà suffisamment bien documenté pour appliquer dès maintenant le principe de précaution (loi 1995-101) :

il suffit de lire ces articles pour passer du défaut de connaissances à l’analyse des faits, puis en tirer des actions de préservation.

Y-a-plus qu’à….