Dernières infos en date du 2 octobre
Dans la série : A quoi ça sert ? Le gouvernement prépare déjà l’arrivée de la 6G, cent fois plus rapide que la 5G
Alors que le déploiement n’est prévu que pour 2030, le gouvernement prend les devants et propose la création d’une plateforme « France 6G » pour assurer la souveraineté numérique de la France.
À peine la 5G déployée, voilà la 6G annoncée. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, et le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, ont dévoilé le programme « Réseaux du Futur », qui vise à répondre à la stratégie nationale d’accélération sur des nouveaux réseaux comme la 6G. Doté d’un budget de 65 millions d’euros, ce programme a pour objectif la création d’une plateforme baptisée « France 6G » qui doit permettre de coordonner les actions des différents acteurs en vue de l’arrivée de la sixième génération de réseaux mobiles.
Il sera copiloté par le Commissariat à l’Énergie atomique (CEA), l’Institut Mines Télécom (IMT) et le Centre national de la Recherche scientifique (CNRS).
Ce nouveau réseau s’accompagnera aussi d’une moindre consommation d’énergie.
La 5G a déjà dépassé en France les 6 millions d’utilisateurs. La 6G présente elle aussi une importance toute particulière puisque son débit est estimé jusqu’à 100 fois supérieur à la 5G.
Ce nouveau réseau s’accompagnera aussi d’une moindre consommation d’énergie par gigaoctet de donné même s’il aura aussi pour conséquence une utilisation plus intense. « L’amélioration de l’efficacité énergétique ne suffira pas, à long terme, à contrebalancer l’augmentation du trafic », note l’Arcep, l’autorité de régulation des réseaux télécoms.
https://www.lavoixdunord.fr/1351179/article/2023-07-11/le-
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Quel est le bon âge pour offrir un smartphone à son enfant ?
On peut très bien vivre sans smartphone mais les enfants sont pris, comme les adultes, dans la doxa dominante rendant cet objet incontournable. Les scientifiques indépendants conseillent d’attendre 15 ans. Toutefois cet article mentionne quelques précautions indispensables pour ceux qui craqueraient à l’entrée au collège.
Les enfants réclament un smartphone de plus en plus tôt. Son usage est loin d’être anodin: utilisé avec excès et sans limites, il peut créer des dépendances chez les jeunes. Mais quel est le bon âge pour équiper son enfant d’un téléphone portable? Comment éviter d’en faire un ado accro à son écran?
Les conseils de Didier Courbet, professeur à l’université d’Aix-Marseille, et coauteur du livre Connectés et heureux (Dunod, 2020).
Suite de l’article :
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-06-06/q
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Les Pays-Bas annoncent l’interdiction des téléphones à l’école
Le gouvernement néerlandais a annoncé que les appareils, y compris les téléphones portables, allaient être interdits dans les salles de classe pour éviter qu’ils ne perturbent l’apprentissage. Cette initiative est mise en place en collaboration avec les écoles et doit entrer en vigueur au début de l’année prochaine.
Il y aura quelques exceptions, notamment pour les élèves ayant des besoins médicaux ou souffrant d’un handicap, et pour les cours axés sur les compétences numériques.
L’interdiction n’est pas juridiquement applicable, mais elle pourrait le devenir à l’avenir.
« Même si les téléphones portables font partie intégrante de notre vie, ils n’ont pas leur place dans les salles de classe », a déclaré le ministre de l’éducation, Robbert Dijkgraaf. « Les élèves doivent pouvoir s’y concentrer et avoir toutes les chances d’apprendre correctement. La recherche scientifique nous a appris que les téléphones portables perturbent ce processus ».
Plusieurs études ont montré que la limitation du temps d’écran des enfants est liée à une amélioration de la cognition et de la concentration.
D’autres technologies, comme les tablettes et les smartwatches, sont également concernées par l’interdiction néerlandaise. Le gouvernement a déclaré qu’il appartiendrait à chaque école de convenir des règles exactes avec les enseignants, les parents et les élèves, et notamment d’interdire complètement les appareils à l’école.
Le programme est le résultat d’un accord entre le ministère, les écoles et les organisations concernées. Il sera réexaminé à la fin de l’année scolaire 2024/2025 afin de déterminer s’il a bien fonctionné et si une interdiction légale est nécessaire. Cette annonce fait suite à une décision similaire prise par la Finlande la semaine dernière. Le gouvernement finlandais a pris une décision similaire la semaine dernière. Son gouvernement a annoncé qu’il modifierait la loi pour faciliter la restriction de l’utilisation des téléphones dans les écoles.
D’autres pays, dont l’Angleterre et la France*, ont également proposé d’interdire les téléphones portables pour améliorer l’apprentissage.
*Information à confirmer
https://www.bbc.com/news/world-europe-66107027
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Réduire la dépendance des jeunes aux écrans
La Chine va priver les mineurs d’Internet la nuit et en limiter la durée d’utilisation quotidienne.
Les moins de 18 ans ne pourront plus se connecter à Internet via leurs smartphones entre 22 heures et 6 heures du matin.
Lorsque le gouvernement chinois décide de se saisir du problème des addictions aux écrans, il n’y va pas de main morte. Une nouvelle législation anti-addiction dévoilée ce mercredi entend priver les jeunes d’accès à Internet la nuit sur leur smartphone. Leur temps de connexion quotidien devrait également être limité.
En vertu de ces restrictions, qui devraient entrer en vigueur le 2 septembre après une consultation publique réglementaire, aucun mineur ne doit pouvoir accéder à Internet via un terminal mobile entre 22 heures et 6 heures du matin.
Par ailleurs, un système sera également instauré pour limiter le temps quotidien de connexion à Internet sur les smartphones : les 16-17 ans auront droit à deux heures, contre 40 minutes seulement pour les moins de huit ans.
Réduire la dépendance des jeunes aux écrans est un beau projet , mais c’est en Chine et par une mesure non éducative. Et la France dans tout ça ?
La suite de l’article :
https://www.leparisien.fr/societe/la-chine-v