Collectif du Vallon

Un collectif qui s’intéresse beaucoup aux objets connectés et aux champs électromagnétiques.

Pour avoir les infos de décembre :

https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/Les-n

Au sommaire
1- Pétitions contre la WIFI publique dans les communes du Vallon et du sud-Aveyron
2- Film « Ondes Sciences et Manigances » à partager largement.

3- Communiqué de l’association PRIARTEM : « Affichage du DAS : doit encore mieux faire ! »

4-  Annie Sasco, épidémiologiste mondialement reconnue, émission France Culture.

5- Smart City : la reconnaissance faciale arrive en France….avec le prix « Coup de Cœur » aux Trophées de la Sécurité 2015.

6-  Smart City et safe city : micros espions et drones à St Etienne, le maire veut étouffer le débat.

7- Smart City : deux étudiantes dans un appartement totalement connecté pendant un an.

8-  Smart City toujours : Emploi, police, justice : les algorithmes prédictifs vont-ils bientôt faire la loi ? France Inter.

9- Le collectif du Vallon  a écrit à la mairie de Cransac pour dénoncer une expérimentation de « ville connectée » sans aucun débat démocratique.

Joyeuses grèves de fin d’année !

  • Pétitions contre la WIFI publique dans les communes du Vallon et du sud-Aveyron

Refusons les projets de WIFI dans l’espace public à Conques, Saint-Cyprien, Noilhac, Grand-Vabre, Clairvaux, Bruéjouls, Marcillac, Saint-Christophe, Salle-la Source (cascade), Sénergues, Lunel, Mouret, Muret-le-Château, Montfranc et Brusque (sud-Aveyron).

Valady a abandonné le projet, continuons.

Les collectifs de l’Ouest-Aveyron, du Sud-Ouest Aveyron, du Nord-Aveyron, de Millau, du Saint-Affricain, du Vallon, l’association agréée environnement la Fédération pour la Vie et la Sauvegarde des Grands Causses, l’association agréée environnement en Aveyron le Comité Causse Comtal
informent les élus sur l’inutilité touristique et le danger sanitaire de ce projet.

 Vous pouvez signer la pétition en ligne ici :

 http://chng.it/Q6hkgRfZYY  

2- Film « Ondes Sciences et Manigances » 

Regarder le film ici

Une enquête choc de Nancy de Meritens et de Jean Heches (2014) qui révèle les manipulations des industriels de la téléphonie mobile.
Dans le monde, depuis dix ans, la contestation contre les antennes de téléphonie mobile augmente. Elle s’appuie sur de nombreuses études scientifiques qui révèlent les effets des ondes électromagnétiques sur la santé. Pourtant, les États, les industriels et une partie de la communauté scientifique affirment que les normes sanitaires protègent le public.
A travers les parcours de lanceurs d’alerte, citoyens, journalistes, scientifiques, électro-hyper-sensibles, ce film dévoile comment les stratèges de la téléphonie mobile, manipulent la science pour répandre un message rassurant, qui met en doute les connaissances sur la nocivité de cette technologie.

3-  Affichage du DAS : « doit encore mieux faire » !

 Par PRIARTEM

Le décret du 15 novembre 2019 relatif à l’affichage du débit d’absorption spécifique des équipements radioélectriques et l’arrêté correspondant viennent enfin d’être publiés (JO du 17 novembre 2019) un an et demi après la consultation publique qui leur était consacrée.

 Ils répondent à des demandes que nous avions faites concernant l’élargissement de l’obligation d’affichage à d’autres équipements que les téléphones portables et à des recommandations émises par l’ANSES. Rappelons qu’étaient pointées, en particulier, dans les expertises menées par l’Agence, les émissions de babyphones susceptibles d’être placés à proximité de la tête des bébés.

Il élargit également l’information en prévoyant l’affichage des DAS tronc et membres, en complément du DAS tête.

Les associations notent avec satisfaction que les recommandations concernant la protection des femmes enceintes et du bas-ventre des adolescents, que le projet d’arrêté ambitionnait de supprimer, ont été rétablies à l’issue de la consultation publique à laquelle Priartem avait répondu.

Les associations notent que ces informations sont élargies à la protection des enfants, tout en regrettant qu’elles ne soient pas plus claires, l’ANSES recommandant de dissuader l’usage des dispositifs radioélectriques pour les moins de 14 ans.

Elles appellent en outre à renforcer l’information des publics vulnérables, comme les épileptiques notamment, et à dissuader certains usages à risque relativement courants comme le port contre la poitrine, tout particulièrement chez les femmes(1) , sous l’oreiller, dans un casque de moto, etc.

(1) 25% des femmes (âgées entre 15 et 40 ans) ont déjà porté leur portable dans le soutien-gorge selon une étude australienne. Cf. Redmayne M. Where’s Your Phone ? A Survey of Where Women Aged 15-40 Carry Their Smartphone and Related Risk Perception : A Survey and Pilot Study. PLoS One. 2017 Jan 6 ; 12(1):e0167996.

4-  Annie Sasco, épidémiologiste mondialement reconnue,

Face à l’industrie du doute, émission de France Culture.
Annie Sasco nous fera l’honneur de venir en Aveyron pour trois conférences publiques en janvier 2020 (voir la prochaine lettre de nouvelles)

Des ondes électromagnétiques, pour le meilleur ou pour le pire ?

https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-

De la 5G aux compteurs Linky, état des lieux des études scientifiques et médicales relatives aux ondes électromagnétiques, des rapports officiels au moratoire réclamé par des associations. Doit-on avoir peur de ces ondes ou la psychose prend-elle le pas sur la rationalité scientifique ? L’électro-hypersensibilité qui semble affecter non seulement des humains, mais aussi des espèces animales, doit-elle ouvrir le débat ?

 Avec nous, Maître Arnaud Durand, avocat au barreau de Paris, défenseur de victimes des ondes. Dr René de Sèze, directeur de recherche et médecin spécialiste des effets des champs électromagnétiques à l’Ineris, Institut national de l’environnement industriel et des risques. Annie Sasco, médecin épidémiologiste, ayant travaillé au Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), à Lyon où vous avez dirigé pendant neuf ans l’Unité de Recherche CIRC d’épidémiologie pour la Prévention du Cancer et dirigé pendant deux ans le Programme OMS de contrôle du cancer.

 

5- Smart city : Quand la France se lance dans la reconnaissance faciale

https://www.nextinpact.com/news/108256-quand-fr

Si des expériences locales de reconnaissance faciale ont été fortement médiatisées, d’autres pratiques restent plus discrètes. En coulisses, les industriels poussent pour que la France ne soit pas à la traîne et l’Intérieur est sensible aux arguments. L’idée d’une loi pour encadrer les expérimentations progresse rapidement et selon nos informations, un texte pourrait être déposé dès cet automne. Enquête.

6-  Smart City : micros espions et drones à St Etienne

https://www.laquadrature.net/2019/04/15/mouchards-

La Quadrature du Net publie et analyse les documents obtenus auprès de la mairie de Saint-Etienne sur son projet de « Safe City ». Micros couplés à la vidéosurveillance, drones automatisés, application de dénonciation citoyenne… Ils révèlent la ville sous-surveillance telle que fantasmée par son maire, Gaël Perdriau.

7- Smart City, deux étudiantes dans un appartement totalement connecté pendant un an.

https://www.lepoint.fr/societe/un-an-un-appartement-d

 (…) Sol connecté, capteurs de mouvement, de consommation d’énergie, de confort, de qualité de l’air ou de la présence d’ondes radios: pendant un an, la collecte des données de ces deux cobayes a été massive. Le but de l’expérience, baptisée HUT (Human at home), est de « comprendre les usages, voir ce qui est utile, souhaitable et ce qui ne l’est pas humainement dans l’appartement du futur », a détaillé lors d’un premier bilan Alain Foucaran, directeur de l’Institut d’électronique et des systèmes de l’Université de Montpellier.

http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2018

Les scientifiques du projet sont des chercheurs spécialistes des capteurs, des données, du langage, du mouvement, du commerce, des architectes, des juristes, des historiens, des psychologues.

« Concrètement, des capteurs de pression au sol et des capteurs de mouvement dans certaines pièces serviront à évaluer déplacements et gestes des occupants dans leur lieu de vie. Des informations qui peuvent intéresser à la fois des architectes (pour identifier d’éventuelles zones évitées par les habitants, et optimiser l’aménagement) et des professionnels de santé (les mouvements et postures pouvant être des marqueurs de bien-être ou de mal-être).

Des capteurs de pollution, d’ouverture de placards ou de fenêtres, de consommation d’eau et d’électricité… permettront notamment d’imaginer de nouveaux services.

Des linguistes et des spécialistes de sciences cognitives étudieront les interactions des occupants avec les systèmes dits “intelligents”.

Des recherches menées sur les capteurs eux-mêmes viseront par exemple à les rendre autonomes en énergie (récupération d’énergie dans l’environnement ou “energy harvesting”).

Les recherches porteront aussi sur la gestion des données produites par les objets connectés – à la fois sur le plan technique (comment organiser ces “lacs de données”) et sur les plans éthique et juridique.

Un comité d’éthique indépendant a d’ailleurs été mis en place afin de protéger la vie privée des “co-HUTeurs”. Il a pour rôle d’examiner tous les projets scientifiques, et pourra à tout moment être saisi par les habitants et les chercheurs ou s’autosaisir. »

Les premiers occupants quitteront l’appartement à l’été 2019. Le logement sera alors « reformaté » en fonction des premiers résultats et des nouvelles pistes de recherche, avant d’être à nouveau proposé gratuitement à deux autres étudiants volontaires.

8- Smart City toujours : Emploi, police, justice : les algorithmes prédictifs vont-ils bientôt faire la loi ? France Inter  

Emission Comme un bruit qui court

https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qu

 (…) Vous en avez forcément entendu parler en vous disant qu’il faudrait bien s’y intéresser un jour : comment les Big Data – ces quantités astronomiques de données produites par notre monde numérique – sont en train de révolutionner nos modes de fonctionnement ? 

Après votre réseau social qui vous suggère des amis, on peut maintenant faire du recrutement prédictif pour la recherche d’emploi et même de la justice prédictive pour désengorger les tribunaux…

Comme Un Bruit Qui Court dans la « Start-Up Nation » qui nous prépare l’avenir avec un risque : glisser du prédictif (basé sur des probabilités) au prescriptif (qui norme le réel).

Un reportage de Giv Anquetil. 

9- Le collectif écrit à la mairie de Cransac pour dénoncer une expérimentation, une première mondiale, de ville intelligente sur la population sans débat démocratique.

Cette expérience qui a eu lieu au mois d’aout, a eu pour but de tester les futurs capteurs de la ville intelligente, une première mondiale selon le chercheur,  a impliqué des champs électromagnétiques supplémentaires. Le chercheur à l’origine de ce projet explique :  

« J’ai disposé 500 capteurs dans différents endroits de la cité thermale qui émettent des informations recueillies par des stations de base, au nombre de six »

https://www.ladepeche.fr/2019/09/08/la-cite-lieu

Habitants du Bassin, ce courrier peut être envoyé aux élus de Cransac, tout renseignement obtenu est bienvenu.
Lire et télécharger ici notre courrier

https://ccaves.org/blog/