À Nîmes

La reconnaissance faciale dévoile son vrai visage

Depuis 2001, Nîmes se veut à l’avant-garde du développement de la vidéosurveillance en France, sous l’impulsion de son maire, Jean-Paul Fournier. Déjà dotée d’un système de surveillance automatisée de l’espace public, la collectivité œuvre désormais, à bas bruit, au déploiement de la reconnaissance faciale. Se rêvant pionnière en matière de sécurité « intelligente », l’agglomération gardoise a lancé en 2018 un vaste plan pour une « Smart Security ». Enquête dans la deuxième ville la plus vidéosurveillée de l’Hexagone.

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C’est un grand écran au-dessus duquel une caméra reconnaît le visage et les émotions des élèves. Il représente un arbre plutôt grand et majestueux si les émotions sont proches de la joie, et un arbre proche de la poussière si c’est la tristesse qui domine ». Janie Arneguy, ancienne élue d’opposition au conseil municipal de Nîmes, évoque « l’œuvre d’art » Emotions tree, installée depuis 2019 par l’artiste Diego Ortiz[1] au collège Ada Lovelace. Un dispositif qui utilise en permanence la reconnaissance faciale.

« Ça paraît naturel, auréolé d’une dimension artistique, mais c’est un objet de surveillance effrayant. Et cela a suscité peu de réactions de la part des parents », ajoute-t-elle. Un symbole du développement croissant de la vidéosurveillance dans la métropole nîmoise, avec aujourd’hui des dispositifs qui s’immiscent jusque dans un collège.

Ça paraît naturel, auréolé d’une dimension artistique, mais c’est un objet de surveillance effrayant.

Depuis 2001, Nîmes se veut à l’avant-garde du développement de la vidéosurveillance en France, sous l’impulsion de son maire, Jean-Paul Fournier (Les Républicains), réélu pour un quatrième mandat en 2020, et de son adjoint à la sécurité d’alors Richard Tibérino, remplacé désormais par Richard Schieven[2]. Nîmes est aujourd’hui la deuxième ville la plus vidéosurveillée, derrière Nice, avec 445 caméras pour 150 000 habitants. Au total, près de 850 caméras sont aujourd’hui réparties dans 20 des 39 communes que compte l’agglomération nîmoise.

Sous l’ère Fournier, les dépenses liées à la sécurité sont passées de 1 % à 9 % du budget général de la ville, dans le but de soutenir plusieurs investissements d’ampleur, comme le doublement des effectifs de policiers municipaux − de 74 à 164 entre 2001 et 2020 − et la mise en place d’un réseau de vidéosurveillance avec Centre de Supervision Urbain (CSU) dernier cri, employant 26 employés municipaux à temps plein. En 20 ans, 8,6 millions d’euros ont été investis dans le système de vidéosurveillance et sa maintenance, selon les chiffres communiqués par la mairie.

Avec fierté, Richard Tibérino déclare : « Depuis 20 ans, on a eu la visite d’une cinquantaine d’élus de communes françaises et européennes ; ça n’arrête pas. » Et pour cause, le système de vidéosurveillance de la ville s’est largement développé, la commune dotant même l’un de ses commissariats d’un logiciel de requête automatique d’image dès 2011. Ce dernier a été mis au point par Ineo Infracom (ancienne filiale du groupe Engie Solutions) sur demande de la ville de Nîmes[3].

Sous l’ère Fournier, les dépenses liées à la sécurité sont passées de 1 % à 9 % du budget général de la ville.

Le but du logiciel ? Dans le cadre d’un dépôt de plainte signalant un vol dans une rue de la ville, l’outil informatique cherche automatiquement s’il y a des images à l’heure et à l’endroit indiqués, et les extrait. Un travail censé économiser de nombreuses heures de visionnage d’enregistrements par les agents municipaux.

Mais ce n’est pas tout. En 2015, Nîmes installe pour son réseau de caméras le tout nouveau système de « reconnaissance de forme » Syndex, mis au point par la société israélienne Briefcam. C’est le début de la vidéosurveillance automatisée dans la métropole gardoise.

Explications : « Pour un vol à l’arraché par exemple, le plaignant nous apprend que la personne avait un tee-shirt rouge et un pantalon noir et qu’il est parti dans telle direction. Le logiciel va pouvoir aller chercher seulement les images où se trouvent des personnes habillées de la sorte et allant dans la direction indiquée », résume Richard Tibérino. En 2019, le logiciel aurait servi pour 1 085 requêtes d’image dans le cadre d’enquêtes.

LA LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE,MIROIR AUX ALOUETTES ?

Les pouvoirs publics justifient, à grand renfort de statistiques, ce développement sécuritaire comme un outil efficace de lutte contre la délinquance. Lors de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en septembre 2020, Jean-Paul Fournier rappelait quelques chiffres : en 2019, 690 interpellations ont été permises grâce aux caméras et, en 20 ans, la ville a observé une diminution de 45 % des cambriolages et de 64 % des vols avec violences[4], rapporte le site de la ville.

Pour Éric Maurel, procureur de la République de Nîmes, « force est de constater que la vidéosurveillance est efficace puisqu’elle a permis la résolution d’un très grand nombre d’affaires judiciaires ». Selon Richard Tibérino, il est indéniable que la vidéosurveillance, a fortiori automatisée, a fait ses preuves. « Au début des années 2000, rappelle-t-il, personne n’en voulait. Aujourd’hui, mis à part la Ligue des droits de l’Homme (LDH), tout le monde est unanime pour dire que la vidéo-protection est indispensable, et avant tout les préfets et les procureurs de la République successifs. Ce n’est plus seulement notre bébé, c’est le bébé de tout le monde ».

Même son de cloche pour Franck Groux, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance : « La vidéosurveillance est un bon outil complémentaire dans notre travail d’enquête ». Mais il tempère : « Il ne faut pas croire pour autant que la caméra règle tout ».

DANS LE QUARTIER PISSEVIN,DES CAMERAS PLUTÔT QUE DES POLICIERS

 La vidéosurveillance ne règle sans doute pas tout et ce n’est plus seulement le sociologue Laurent Muchielli qui le constate dans ses travaux sur l’efficacité de la vidéosurveillance à Marseille[5], mais la Cour des comptes dans son rapport sur les polices municipales publié en octobre 2020.

Cette dernière affirme que « faute d’études statistiques et d’évaluations indépendantes, l’efficacité de ces politiques a longtemps fait débat en France ». Elle ajoute : « Au vu des constats locaux résultant de l’analyse de l’échantillon de la présente enquête, aucune corrélation globale n’a été relevée entre l’existence de dispositifs de vidéo-protection et le niveau de la délinquance commise sur la voie publique, ou encore les taux d’élucidation[6] ». La Cour des comptes a mené l’enquête dans 57 villes françaises, dont Nîmes.

Selon l’ancienne élue Janie Arneguy, « les problèmes de délinquance ne font que se déplacer avec l’installation des caméras » ; illustration, selon elle, de l’« effet plumeau », c’est-à-dire du déplacement du risque d’un lieu à un autre, et non sa suppression.

 Voilà la réponse de la municipalité. Alors qu’il faudrait un redéploiement de la police municipale et de la police de proximité dans les quartiers, ils installent des caméras.

« Nous vivons un appauvrissement général qui exacerbe les tensions. On a pu le voir dans le quartier Pissevin ces derniers mois », constate Vincent Bouget, élu à Nîmes et à la Métropole, et secrétaire général du PCF du Gard. « Il ne faut pas que nous soyons sacrifiés dans une surenchère sécuritaire », complète-t-il.

Le quartier Pissevin, l’un des plus pauvres de France, connaît depuis plusieurs années une recrudescence des meurtres et des affaires de violence. Un quartier de 13 000 habitants qui n’a aucun commissariat depuis l’élection de Jean-Paul Fournier en 2001[7].

Face à cette situation, la réponse de la ville a été d’installer une quinzaine de caméras, toutes détruites avant d’être réinstallées puis détruites à nouveau. « Voilà la réponse de la municipalité. Alors qu’il faudrait un redéploiement de la police municipale et de la police de proximité dans les quartiers, ils installent des caméras », déplore Vincent Bouget.

LA RECONNAISSANCE FACIALE À NÎMES ?

Aujourd’hui, la mairie de Nîmes, malgré une utilisation pionnière de la vidéosurveillance automatisée, se défend d’utiliser un logiciel de reconnaissance faciale, pour l’heure prohibé. Stéphane Chapellier, responsable du Centre Intercommunal Urbain de Vidéo Protection (CIUVP)[8] le martèle : « Il y a beaucoup de fantasmes à ce sujet, certainement parce que la mairie ne communique pas sur ces questions, alors que nous n’avons rien à cacher. La reconnaissance faciale est interdite et nous ne l’utilisons pas. »

La reconnaissance faciale sera-t-elle utilisée dans un futur proche ? Richard Tibérino déclarait dans la presse locale en septembre 2019 : « À Nîmes, nous sommes prêts : dès que les logiciels seront autorisés, nous les utiliserons[9] ». Des propos qui avaient interpellé plusieurs associations de défense des droits humains. Aujourd’hui, l’ancien adjoint à la sécurité confirme ses propos, tout en les nuançant.

En effet, le logiciel de surveillance automatisée Syndex devrait seulement faire l’objet d’une modification de paramétrage pour ne plus reconnaître le sens de déplacement et les vêtements d’un individu mais son visage. La reconnaissance faciale est donc à portée de main pour la collectivité.

Pour Jean Launay, ex-magistrat et co-président de l’antenne nîmoise de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), la mise en place progressive de logiciel permettant à terme la reconnaissance faciale s’élabore sans véritable discussion démocratique. Pourtant, « au-delà des enjeux en termes strictement sécuritaires, avance-t-il, nous devons discuter d’enjeux d’ordre psychologique et philosophique. Le droit à la vie privée, qui passe par l’existence d’une sphère intime, est nécessaire à tout individu, sans quoi il ne peut se constituer et s’équilibrer ».

Le droit à la vie privée est nécessaire à tout individu, sans quoi il ne peut se constituer et s’équilibrer.

La LDH du Gard craint que Nîmes soit l’une des premières villes à mettre en place la reconnaissance faciale, à titre « expérimentale », dans le cadre des grands événements sportifs à venir (Coupe du monde de Rugby de 2023, Jeux Olympiques de 2024), comme le suggère le Livre blanc de la sécurité intérieure remis au ministère de l’Intérieur en novembre 2020. Une mise en place qui couronnerait le projet « Smart Security », lancé en décembre 2019 à l’échelle de la métropole nîmoise.

SMART CITY : VERS UN CHANGEMENT D’ÉCHELLE DE LA VIDÉOSURVEILLANCE

En 2018, Nîmes Métropole annonce vouloir développer un vaste plan pour une « Smart Security » − une sécurité dite « intelligente » −, basée sur la gestion d’objets connectés et contrôlables depuis un unique centre, appelé « hyperviseur », équivalent du CSU : capteurs d’inondation, bornes escamotables, feux tricolores, éclairage public, mobilier urbain, totems publicitaires, arrosage public, caméras de vidéosurveillance[10].

Nîmes a même accueilli en octobre 2019 le Smart City Tour, événement itinérant qui vise à faire la promotion de la ville connectée. A cette occasion, la ville annonce réfléchir au développement de nouvelles fonctionnalités pour ses caméras, qui auraient une place prépondérante dans cet ensemble : dans le guidage pour le stationnement des voitures, la régulation du trafic, la gestion de l’accès aux zones piétonnes, la détection d’encombrants et d’incendie, etc.

En 2018, Nîmes Métropole annonce vouloir développer un vaste plan pour une « Smart Security » − une sécurité dite « intelligente » −, basée sur la gestion d’objets connectés et contrôlables depuis un unique centre.

Paradoxalement, six mois plus tôt, la ville de Nîmes, l’acteur principal du projet, se défendait de tout développement de la sorte : « Pour ce qui est de l’organisation d’une smart city autour du dispositif de vidéo-protection, si cela est possible techniquement et envisagé par un certain nombre de communes, ce n’est pas à l’ordre du jour de la collectivité et aucun projet de ce type n’est en cours de préparation[11]. »

Le contenu du Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) de l’appel d’offres de la métropole, pour son lot « Vidéoprotection et Smart Security » datant de juin 2018, mentionne pourtant tout autre chose. Dans ce document, Nîmes Métropole demande à s’équiper de caméras hautement sophistiquées : caméras à dispositif de comptage de foule, reconnaissance de plaques minéralogiques, analyse « intelligente » d’images (contresens, attroupement…), dispositif de Détection Automatique d’Anomalies en temps réel, dispositif de comparaison faciale et de reconnaissance de forme[12]. Pour gérer un certain nombre de ces fonctionnalités, la métropole aurait recours à son logiciel, déjà installé, Syndex de Briefcam.

SURVEILLANCE DE MASSE ET MARCHANDISATION DES DONNÉES

Loin de la seule gestion du mobilier et des équipements urbains, le dispositif devrait permettre une surveillance étendue de l’espace public, et notamment « la détection de présence à l’intérieur d’une aire, d’un mouvement de foule, d’une personne au sol, d’un véhicule arrêté dans une zone interdite, le suivi automatique d’un individu, la détection de fumée, la détection de “signature sonore”, la détection de maraudage et la détection de véhicule à contresens ». Une continuité de la surveillance qui, à terme, pourrait concerner les 258 000 habitants de la métropole.

Pourtant, Nîmes Métropole déclare dans un courriel à la LDH de Nîmes que les caméras de dernière génération « n’intègrent aucune intelligence artificielle » et que le logiciel de Briefcam n’offre « aucune possibilité de faire de la reconnaissance faciale ». Une manière « éhontée de nier l’évidence », selon Jean Launay, qui rappelle que l’intelligence artificielle est au cœur de ses systèmes. Il ajoute : « Le système de vidéosurveillance ainsi décrit apparaît constituer la base d’un système global Smart City, établissant comme préalable une surveillance massive des citoyens ».

Un processus dans lequel les citoyens n’ont pas de véritable pouvoir de décision. Car, lorsqu’une commune souhaite installer des caméras dans ses rues, elle dépose une demande en préfecture, qui donnera lieu à un arrêté préfectoral autorisant l’installation. Ensuite, la commune doit organiser une réunion d’information dans laquelle « les administrés peuvent émettre un avis, qui est purement consultatif », comme le rappelle Patrice Quittard, vice-président de Nîmes Métropole, délégué au développement numérique du territoire :

Un projet de Smart City draine des sommes d’argent considérables. L’autorisation de programme votée le 2 décembre 2019 prévoit un budget de plus de 14 millions d’euros pour la période 2020-2024, dont 9,8 millions ponctionnés sur le budget d’investissement « eau » de la métropole. Un choix largement contestable, selon Robert Nicolas, président de l’association Eau Secours 30, qui a pour objet de défendre les intérêts des usagers de la région : « Le réseau de distribution de l’eau dans son ensemble est ancien, réputé vétuste et a besoin d’investissements massifs. Il permet de répondre à un besoin essentiel et universel. »

Pour rentrer dans ses frais, la Métropole note que son projet de Smart City sera « pleinement réussie si les données collectées, mises à disposition des entreprises, permettent de créer de nouveaux services et de la valeur économique autant que de la valeur d’usage[13]. »

La ville de Nîmes développe depuis plusieurs années des technologies de surveillance parmi les plus sophistiquées afin de contrôler et gérer l’espace public.

Ainsi, il est envisagé que les informations recueillies par les capteurs et caméras soient transmises à des tiers commerciaux à des fins économiques. Il n’est fait aucune mention du recueil du consentement des personnes concernées par la collecte et la mise à disposition de ces données ; informations pourtant éminemment personnelles.

La ville de Nîmes, comme la Métropole, développent depuis plusieurs années des technologies de surveillance parmi les plus sophistiquées afin de contrôler et gérer l’espace public. Ces collectivités souhaitent faire fructifier les données récoltées en les revendant à des entreprises. Dans un contexte où la loi dite « Sécurité globale », promulguée en mai 2021, étend les pouvoirs de police et de surveillance, la mise en place d’une « Smart Security » à Nîmes, décrite comme un « laboratoire des dérives de la vie publique[14]», a plus que jamais de quoi questionner.

*Parce que les écrits, même sur Internet, ne restent pas toujours, nous avons entrepris en 2024 de republier 30 des textes (tribunes libres, « Grands Entretiens », reportages, enquêtes…) que nous avons mis en ligne depuis février 2015. Cette enquête a été publiée pour la première fois le 20 février 2022.

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Allez sur

https://sciences-critiques.fr/a-nimes-la-reconnais

pour  écouter :

  • Jean Launay, ex-magistrat et co-président de l’antenne nîmoise de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH)

  • Éric Maurel, procureur de la République de Nîmes

  • Richard Tibérino, adjoint au maire de Nîmes depuis 2001

  • Patrice Quittard, vice-président de Nîmes Métropole, délégué au développement numérique du territoire 

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 Notes

1 Plus d’informations sur la page personnelle de l’artiste.
2 Nîmes, pour mettre en place son « étude de vidéosurveillance », a fait appel au cabinet de conseil montpelliérain Espace Risk Management, dirigé par Claude-Jean Calvet. Avec le très médiatique Alain Bauer et son cabinet AB Associates, Calvet est l’un des magnats du secteur.
3 Ineo Infracom travaille avec Nîmes depuis 2001.
4 « Sécurité : Jean-Paul Fournier rencontre Gérald Darmanin », site de la ville de Nîmes, 22 septembre 2020.
5 Dans son ouvrage Délinquance et criminalité à Marseille. Fantasmes et réalités (Fondation Jean-Jaurès, 2013), Laurent Mucchielli affirme que la vidéosurveillance aiderait pour l’élucidation d’affaires dans seulement 3 % des cas.
6 Rapport de la Cour des comptes sur les polices municipales, octobre 2020, p. 69-70.
7 – Lire l’article du Bondy Blog, « Deux fusillades en quinze jours : un quartier de Nîmes lance un appel au secours », 3mars 2020.
8 Le CSU, réservé à la gestion des caméras de Nîmes, est devenu à partir de 2011 le CIUVP. Il a alors pris en charge la gestion de la totalité des caméras installées dans la métropole.
9 « À Nîmes, nous sommes prêts », La Gazette de Nîmes, n°1060 du 26 septembre au 2 octobre 2019.
10 Le système central de vidéosurveillance est fourni par Sinovia, une filiale d’Engie Ineo ; l’enregistrement des caméras, par l’entreprise CASD, etc.
11 Réponse à La Quadrature du Net, suite à une demande auprès de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), avril 2019.
12 Il est précisé en page 28 : « Le dispositif devra notamment permettre une comparaison faciale avec une base de données existante (type contrôle d’accès) déclarée à la Cnil, reconnaissance d’un objet ou d’une forme. » L’expression « reconnaissance faciale » n’y figure pas explicitement…
13 Autorisation de programme pour l’opération « Smart City », point 1 « Contexte général », votée le 2 décembre 2019.
14 Émission diffusée sur France Culture : « Nîmes, laboratoire des dérives de la vie publique », le 5 mars 2021.