Le docteur Marc Arazi – président de l’association « Alerte Phonegate » alerte sur les ondes et les cancers du cerveau liés aux portables
Hausse des glioblastomes en France : le Dr Marc Arazi tire la sonnette d’alarme et revient sur le scandale du Phonegate, où les industriels des télécoms contournent les lois et exposent nos cerveaux à des ondes hors normes. Silence radio, mais gros danger.
On peut regretter que Marc Arazi ne mentionne pas le problème de l’élecrosmog lié aux antennes relais.
ÉLOIGNER LE PORTABLE DE SON CORPS EST, CERTES, NÉCESSAIRE MAIS NE RÉSOUT PAS LE DANGER DE NOTRE EXPOSITION PERMANENTE AU ONDES
https://www.youtube.com/watch?v=6hBTqf_nezQ
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Interdiction des smartphones au collège : une mesure de santé publique
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat le 9 avril 2025, concernant l’interdiction des smartphones au collège, la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne a confirmé l’extension à tous les collèges de la « pause numérique » dès septembre 2025. Cette annonce fait suite à une question du sénateur François Bonhomme (LR), inquiet de « l’usage nocif » des téléphones portables chez les jeunes.
Cette initiative s’appuie sur la loi n°2018-698 du 3 août 2018 qui interdisait déjà l’utilisation des téléphones dans les maternelles, les écoles primaires et les collèges durant les heures de classe, tout en permettant aux élèves de les conserver sur eux. Le passage à une interdiction totale (dépôt dans des casiers sécurisés) marque une étape supplémentaire vers cette « pause numérique » jugée nécessaire pour le bien-être des jeunes.
Bénéfices éducatifs et sociaux de l’interdiction des smartphones au collège
L’expérimentation menée dans 190 collèges depuis septembre 2024 montre des résultats probants. Les retours soulignent une amélioration du climat scolaire (moins de tensions, interactions sociales renforcées) et une meilleure concentration des élèves.
« Plus on garde son smartphone à portée de main, plus la capacité d’attention et les performances d’apprentissage sont faibles. Il n’y a plus de doute à ce sujet. » , souligne le Pr Klaus Zierer
Exposition aux ondes : un impératif sanitaire négligé
Les données scientifiques révèlent des dangers sous-estimés nécessitant une réponse politique plus ambitieuse et une action gouvernementale renforcée :
- Surexposition aigüe et chronique aux ondes
Les mesures DAS (Débit d’Absorption Spécifique) officielles sous-estiment l’exposition réelle quand le téléphone est porté dans la poche ou au niveau de la tête. Surexposition accentuée chez les jeunes comme l’ont montré les travaux du Pr Om Gandhi, spécialiste reconnu internationalement et membre du conseil scientifique d’Alerte Phonegate
- Le scandale du Phonegate a révélé cette tromperie industrielle dès 2016 et obtenu depuis le retrait ou la mise à jour logicielle en France de 58 modèles de téléphones portables et des 2 premiers objets connectés en 2024 .
- Augmentation inquiétante des cancers du cerveau :
Santé Publique France documente dans un rapport publié en mars 2025 une augmentation alarmante de +230% des glioblastomes chez les 15-39 ans (2000-2020), corrélée pour partie à l’usage des mobiles (champs électromagnétiques). Augmentation que l’on retrouve dans la population générale avec une multiplication par 4 en 30 ans de cette tumeur très agressive du cerveau quasi incurable. - Vulnérabilité spécifique dont les risques d’infertilité :
Les tissus en développement (cerveau, testicules) absorbent jusqu’à 2 fois plus d’ondes que ceux des adultes. De nombreuses études scientifiques internationales mettent en avant les risques sur la fertilité en lien avec le port du téléphone dans les poches de pantalon.
- Effets à des seuils non thermiques : une étude internationale publiée en mars 2025 intégrant des scientifiques du CNRS a mis en évidence des effets délétères non-thermiques à des niveaux jusqu’à 100 000 fois inférieurs aux normes réglementaires
« Cette loi est nécessaire mais insuffisante. Le gouvernement doit intégrer les risques sanitaires dans sa politique éducative », insiste le Dr Marc Arazi.
Position d’Alerte Phonegate :
« Nous saluons cette prise de conscience bien que tardive, mais une compréhension globale des enjeux sanitaires reste à construire. L’interdiction scolaire doit s’accompagner d’une vraie politique de prévention des risques liés aux ondes », conclut le Dr Marc Arazi, président de l’association.
Quant à l’ANSES, dès 2016, ses recommandations aux pouvoirs publics sont claires et peuvent se résumer par la mise en place de dispositions réglementaires dissuadant l’usage du téléphone portable avant 14 ans.
« En conséquence, l’agence recommande :
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Que des études complémentaires évaluent l’impact sanitaire et psychosocial (apprentissage scolaire, relations sociales et familiales, etc.) chez les enfants lié à l’usage des technologies de communication mobile, en raison notamment de phénomènes addictifs, de troubles des rythmes circadiens, etc. ;
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Que, dans l’attente, les parents incitent les enfants à un usage raisonné du téléphone mobile, par exemple en évitant les communications nocturnes, en limitant la fréquence et la durée des appels, etc. ;
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Et, de façon plus générale, de dissuader l’usage par les enfants de l’ensemble de communication mobile, par exemple en étendant à ces dispositifs les dispositions réglementaires interdisant la publicité ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’une téléphone mobile par des enfants de moins de 14 ans. »
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https://phonegatealert.org/interdiction-smartph
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Commentaire sur ce deuxième article
Il aurait fallu aller encore plus loin en montrant que les premiers responsables de cette situation dramatique pour les jeunes sont : les GAFAM – sans oublier les réseaux sociaux – , puis l’éducation nationale qui a poussé et pousse encore en achetant des tablettes.
La position de l’ANSES est correcte quand elle demande, en 2016 l’interdiction de la publicité « ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’une téléphone mobile par des enfants de moins de 14 ans. »
En 20218 commence à reconnaitre l’électrohypersensibilité, mais ne veut surtout pas faire le lien entre l’EHS et les ondes :
« En l’état actuel des connaissances, à l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS »
Une proposition de loi visant à faire reconnaître « l’électrohypersensibilité » comme maladie invalidante a été déposée à l’Assemblée nationale française, le mardi 17 septembre 2024.
« La reconnaissance de l’électrohypersensibilité comme une maladie invalidante permettrait en effet de stimuler la recherche sur ses causes et ses effets potentiels sur la santé. Cela pourrait également conduire à la mise en place de mesures de protection pour les personnes électro‑hypersensibles, telles que des zones blanches exemptes d’émissions électromagnétiques », affirme la proposition signée par sept députés.
On n’entend plus parler de cette proposition ! Il est vrai que les députés sont tellement préoccupés par leur nombril que par les problèmes des « sans-dents » !
Lire cet article qui date de 2014 :
Quand le vase déborde : l’intolérance aux ondes
https://maisonsaine.ca/sante-et-securite/quan
On n’a pas beaucoup avancé dans ce domaine et, pendant ce temps, de nombreux malades souffrent !
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Une étude montre des effets non-thermiques sous les seuils réglementaires
Une étude publiée dans Bioengineering (mars 2025) par une équipe internationale impliquant des chercheurs de Sorbonne Université et du CNRS (France), de l’Université Naresuan (Thaïlande), de Xavier University (États-Unis) et de l’Université de Surrey (Royaume-Uni) révèle des modifications des espèces réactives de l’oxygène (ROS) dans des cellules humaines exposées à des radiofréquences de 1,8 GHz (3G) , pour des niveaux jusqu’à 100 000 fois inférieurs aux limites réglementaires actuelles. Ces travaux scientifiques apportent des preuves expérimentales nouvelles des effets non thermiques, remettant en cause le paradigme réglementaire basé exclusivement sur l’échauffement des tissus (effets thermiques) recommandé par l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection).
Points clés de cette étude sur les effets non-thermiques
- Méthodologie rigoureuse : Système d’exposition blindé avec contrôle thermique (±0,1°C) et dosimétrie in situ, éliminant les artefacts des études antérieures.
- Effets biphasiques : Modulation de gènes (KIAA, GPX1, SOD2) suivant une courbe en U, avec des pics à des puissances infinitésimales (0,66 µW/m²).
- Mécanisme identifié : Stress oxydatif induit par les ROS, impliqué dans des pathologies neurodégénératives et cancéreuses.
Les auteurs concluent ainsi les résultats de leurs travaux :
« Nous pensons que cette méthode peut contribuer à fournir une ligne directrice pour une plus grande fiabilité et reproductibilité des résultats de recherche entre les laboratoires, et ainsi aider à résoudre la controverse actuelle sur les mécanismes sous-jacents et les résultats de l’exposition aux radiofréquences dans la population générale. »
Conséquences pour la santé publique
Cette étude renforce les attentes de notre ONG concernant la nécessité d’une révision urgente des normes européennes et internationales d’exposition. Elle appelle également à :
- Des tests réalistes : Les protocoles actuels sont effectués avec des distances et des modalités artificielles entre le téléphone et le corps, sous-estimant ainsi l’exposition réelle.
- Une meilleure information du public : Les utilisateurs doivent être avertis des risques liés à une utilisation prolongée et en contact direct avec le corps.
- Un principe de précaution renforcé : Les politiques publiques doivent intégrer ces nouvelles données pour protéger les populations vulnérables, notamment les enfants, les femmes enceintes.
Le Dr Marc Arazi souligne :
« Cette étude confirme que les normes ICNIRP, focalisées sur les effets thermiques, ignorent des mécanismes biologiques non-thermiques critiques. Les tests actuels des DAS (débit d’absorption spécifique) des téléphones et autres objets connectés sous-estiment radicalement l’exposition réelle de millions d’utilisateurs. »
Appel à l’action d’Alerte Phonegate
Alerte Phonegate invite les autorités sanitaires nationales et internationales à prendre en compte ces résultats et à engager une révision sans plus tarder des normes d’exposition intégrant les effets non thermiques des ondes RF.
L’association poursuivra également ses actions juridiques et de sensibilisation pour défendre la santé publique face aux risques liés aux ondes électromagnétiques.
phonegatealert.org