Un appel de biologistes de la faune et des experts en rayonnements
Un premier article d’ Environmental Science & Technology Letters
Ensuite … deux autres articles.
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La revue Environmental Science & Technology Letters a publié ses recommandations concernant un programme de recherche ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les expositions ambiantes dans les habitats fauniques, en particulier les zones de nidification et d’alimentation.
Les biologistes de la faune et les experts en rayonnements sans fil réclament un programme de recherche et des mesures de protection pour lutter contre l’exposition des animaux sauvages aux rayonnements radiofréquences (RF) sans fil dans un nouvel article intitulé « Aborder l’exposition des animaux sauvages aux radiofréquences ». Champs électromagnétiques : il est temps d’agir publié dans Environmental Science & Lettres technologiques.
L’article met en évidence « l’exposition sans précédent de la faune sauvage aux champs électromagnétiques de radiofréquence » qui a » le potentiel d’exercer un large éventail d’effets biologiques sur la faune, allant de la réduction de l’activité alimentaire des chauves-souris. et la modification des caractéristiques du cycle biologique des insectes en anomalies morphologiques chez les plantes. »
Les chercheurs soulignent que les limites de l’ICNIRP (similaires aux limites de la FCC aux États-Unis) s’appliquent exclusivement aux humains, et non à la faune sauvage, et « sont susceptibles d’être inadéquates pour protéger la faune sauvage des effets biologiques induits par les RF. parce que les relations entre l’exposition, la dose et les résultats des RF-EMF devraient être spécifiques à l’espèce ; c’est-à-dire qu’une exposition aux RF-EMF qui n’exerce aucun effet biologique sur une espèce pourrait avoir un effet sur une autre espèce.
Ils appellent à un programme de recherche mondial commun qui donnerait la priorité à la recherche sur l’exposition des animaux sauvages aux RF et à une organisation internationale indépendante pour résoudre ce problème.
« Nous exhortons également la communauté internationale à mandater une organisation internationale indépendante telle que le Programme des Nations Unies pour l’environnement ou l’Union internationale pour la conservation de la nature pour lutter contre l’exposition de la faune sauvage aux RF-EMF. »
Dans l’attente de preuves supplémentaires, ils « recommandent fortement la mise en œuvre de mesures complémentaires visant à réduire l’exposition de la faune sauvage aux RF-EMF, en particulier pour les espèces à risque majeur ».
souci de conservation
Les mesures recommandées pour atténuer l’exposition comprennent :
- Planification spatiale stratégique, par exemple en éloignant les émissions des antennes-relais de téléphonie mobile des zones importantes pour la conservation de la faune (c’est-à-dire les sites optimaux d’alimentation et de nidification).
- Stratégies de limitation des émissions, en particulier pour les antennes-relais de téléphonie mobile (tours de téléphonie mobile) qui créent une exposition dans ces zones sensibles.
- Ajustements techniques tels que l’optimisation de l’orientation de l’antenne et de la hauteur d’installation et la mise en œuvre d’un blindage, etc., en testant d’abord l’efficacité.
Les chercheurs recommandent également une surveillance systématique de l’exposition de la faune sauvage aux RF-EMF.
En savoir plus sur Sans fil et faune wirelessandwildlife.org
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Une nouvelle étude révèle des expositions aux rayonnements plus élevées provenant des téléphones 5G
Pour mieux comprendre le sujet très controversé des effets biologiques non thermiques des micro-ondes, de nouvelles mesures et méthodologies doivent être adoptées. L’orientation proposée dans les travaux actuels, qui inclut une analyse de l’exposition maximale et pas seulement une analyse moyenne dans le temps, s’aligne bien avec cet objectif. La méthodologie proposée n’a pas pour objectif de faciliter une comparaison des caractéristiques générales entre les signaux de communication mobile 4G et 5G. Son objectif est plutôt de fournir un moyen d’analyser des conditions d’exposition réelles spécifiques qui peuvent varier en fonction de plusieurs paramètres. Une différenciation basée sur les caractéristiques amplitude-temps des signaux 4G et 5G est suivie, dans le but de décrire les particularités de l’exposition d’un utilisateur lorsqu’il exécute quatre types d’applications mobiles sur son téléphone mobile sur l’un ou l’autre des deux réseaux mobiles. Pour atteindre ces objectifs, nous avons utilisé des analyseurs de signaux et de spectre dotés de bandes passantes d’analyse en temps réel adéquates et de descriptions statistiques fournies par la fonction de densité de probabilité d’amplitude (APD), la fonction de distribution cumulative complémentaire (CCDF), les mesures de puissance de canal et les bases de données de spectrogrammes enregistrées. Nous avons comparé les descripteurs exposimétriques des émissions spécifiques au téléchargement de fichiers, au téléchargement de fichiers, au streaming vidéo sur Internet et à l’utilisation des appels vidéo dans les réseaux 4G et 5G en fonction des schémas de modulation et de codage spécifiques. Les intensités de champ électrique les plus élevées et les plus faibles mesurées dans l’air à une distance de 10 cm du téléphone lors des émissions sont indiquées. Les fonctions de distribution d’énergie les plus répandues sont mises en évidence et commentées. Par la suite, il a été démontré qu’un réseau neuronal convolutif appartenant à la famille des détecteurs à tir unique est capable de reconnaître et de classer les émissions avec un très haut degré de précision, permettant ainsi la traçabilité de la dynamique de l’exposition humaine.
Conclusions
Dans ce présent travail, nous visons à quantifier la variabilité temporelle des émissions à proximité d’un téléphone mobile connecté soit à un réseau 4G, soit à un réseau 5G-FR1 lors de l’utilisation de quatre applications mobiles différentes. L’objectif central était d’apporter des connaissances sur la dynamique de l’exposition humaine qui complètent les études dosimétriques nécessaires à la description des effets biologiques potentiels.
La principale contribution de cette étude aux connaissances actuelles concerne les thèmes des effets de l’exposition aux CEM sur l’homme qui ne se limitent pas à l’échauffement induit, tandis que les effets non thermiques restent des sujets de débat et d’investigation. Pour mieux comprendre cet aspect, de nouvelles mesures et méthodologies doivent être adoptées. L’orientation proposée dans ce travail, qui inclut l’analyse de l’exposition maximale et pas seulement une analyse moyenne dans le temps, s’aligne bien avec cet objectif.
Un avantage supplémentaire est la possibilité de discerner les dynamiques d’exposition correspondant à une application mobile spécifique sur la base de la capacité d’un algorithme de détection en temps réel à classer avec succès le type d’émission.
La méthodologie proposée n’a pas pour objectif de faciliter une comparaison des caractéristiques générales entre les signaux 4G et 5G. Son objectif est plutôt de fournir un moyen d’analyser des conditions d’exposition réelles spécifiques qui peuvent varier en fonction de plusieurs paramètres.
Synthétiquement, nos résultats ont montré que :
- L’intensité des champs électriques dans l’air à 10 cm du téléphone était plus élevée pour les émissions 5G-FR1 que pour la 4G, en moyenne de 60 %. Aucune des valeurs n’a dépassé les niveaux de santé et de sécurité humaines. La plus grande différence entre les technologies correspondait aux émissions de streaming vidéo sur Internet, où l’intensité du champ de la 5G était trois fois supérieure à celle de la 4G.
- Les distributions de densité de probabilité d’amplitude 4G et 5G-FR1 diffèrent ; Les traces 4G dépendent beaucoup plus du type d’application mobile utilisée, tandis que les traces 5G sont plus similaires les unes aux autres et plus indépendantes de l’application mobile. La même plage de probabilité de distribution des niveaux de puissance était couverte par une fenêtre de valeurs de puissance plus large en 5G qu’en 4G.
- Les facteurs de crête étaient plus élevés pour les émissions 5G-FR1 que pour les émissions 4G ; la différence la plus élevée (presque le double) a été observée lors des applications de téléchargement de fichiers, tandis que la différence la plus faible a été observée lors du streaming vidéo sur Internet.
- La prévalence des niveaux de puissance les plus élevés (émissions arrière supérieures) semble beaucoup plus fréquente pour les émissions 5G-FR1 que pour la 4G, et une différence allant jusqu’à 9,5 dB par rapport à la puissance moyenne a été observée dans les émissions 5G par rapport à la 4G.
- Les spectrogrammes enregistrés ont mis en évidence des particularités qui ont été parfaitement capturées et valorisées par l’algorithme d’apprentissage en profondeur YOLO v7. En pratique, d’excellents taux de reconnaissance et de classification ont été obtenus pour chaque technologie et chaque catégorie d’application mobile avec un minimum de formation.
Dans l’ensemble, la contribution de la présente approche consiste à fournir un outil exposimétrique qui souligne les différences de profil amplitude-temps de l’exposition d’un utilisateur lors de l’exécution de diverses applications sur le téléphone mobile dans deux technologies de communication mobile différentes. En raison des limites de la méthodologie employée, les données présentées ne peuvent être considérées comme étant d’une totale généralité. Cependant, une analyse réaliste de l’exposition et de la variabilité temporelle nécessite des recherches plus approfondies dans des situations variées.
Article en libre accès : https://www.mdpi.com/2227-7080/11/5/113
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Les systèmes de radiolocalisation émettent des ondes pulsées qui pourraient affecter la santé et modifier l’orientation des animaux
Les systèmes de radiolocalisation émettent des ondes pulsées qui pourraient affecter la santé et modifier l’orientation des animaux
Un nouvel article sur le sans-fil et la faune sauvage met en lumière les inquiétudes concernant les systèmes de radiolocalisation et leurs impacts sur la santé animale. Les systèmes de radiolocalisation exposent les animaux à des rayonnements radiofréquences, un type de champ électromagnétique ionisant. L’article résume les données scientifiques sur les impacts sur la faune et explique comment :
Il a été démontré qu’une exposition prolongée aux champs électromagnétiques artificiels affaiblit le système immunitaire des animaux en altérant divers processus biologiques. D’autres études récentes ont confirmé que les rayonnements radiofréquences des téléphones portables peuvent provoquer des dommages à l’ADN et une cancérogenèse ultérieure, et de graves changements métaboliques ont également été observés chez certains animaux implantés avec des puces RFID ont signalé que des sarcomes mortels ont été observés dans les tissus autour des puces RFID intégrées chez les rongeurs et les chiens.
Les preuves actuelles indiquent que l’exposition à des champs de radiofréquences de faible intensité peut particulièrement altérer le processus magnétoréception. Les champs de radiofréquence dans la gamme des MHz perturbent l’orientation des oiseaux, car ils interfèrent directement avec les processus primaires de magnétoréception et désactivent la boussole aviaire tant qu’ils sont présents en présence de bruit de radiofréquence électromagnétique urbain et l’effet perturbateur ne se limite pas à une seule plage de fréquences étroite (). Ainsi, les rayonnements radiofréquences peuvent affecter la capacité de certains animaux à s’orienter. Les merles sont incapables d’utiliser leur Erithacus rubecula ont signalé la sensibilité de l’orientation des merles européens.
Le biologiste de la faune, Alfonso Balmori, appelle à comprendre les effets non thermiques potentiels de l’utilisation des systèmes radiofréquence pour améliorer les pratiques de gestion de la conservation.
Toute étude réalisée avec une technique donnée doit éviter de provoquer des effets néfastes sur les sujets expérimentaux, afin d’éviter d’altérer les taux de survie des animaux ou de provoquer des biais dans les résultats de l’étude. Le marquage radio est sans aucun doute une technique très utile et, dans de nombreux cas, la seule option disponible pour obtenir des informations sur l’écologie et les déplacements des animaux sauvages, mais malheureusement, elle a été utilisée sans discernement, sans tenir compte des problèmes qu’elle peut causer. Les plus connus sont les effets dus au poids de l’appareil et du harnais, mais il en existe d’autres qui n’ont pas encore été pris en compte et qui n’ont pas été suffisamment étudiés, comme les effets non thermiques des fluides modulés et /ou des champs électromagnétiques pulsés sur la santé et l’orientation des animaux radiopistés. Ce commentaire donne un bref aperçu des preuves scientifiques sur les effets des champs électromagnétiques et souligne l’importance de mener des études pertinentes afin de vérifier les effets possibles des émetteurs radio sur les animaux.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1617138123001917