Marine Tondelier est secrétaire nationale d’EELV ; elle habite dans notre région.
Nous profitons de cette proximité pour continuer à avoir des échanges avec elle.
Marine nous avait écrit le 30 juin.
Extrait du mail de Marine TONDELIER
« Europe Écologie Les Verts compte parmi les premiers partis politiques à s’être préoccupé du déploiement de la 5G sur le territoire français ces trois dernières années en raison de l’absence d’étude d’impact et de consultations publiques réalisées au préalable. Ce déploiement a d’ailleurs fait l’objet d’une motion lors du Conseil fédéral du 20 juin 2020.
Notre positionnement est assumé sur la question de la 5G, qui représente un risque environnemental majeur, en augmentant la consommation énergétique des particuliers et des entreprises tout en accélérant l’obsolescence programmée des technologies.
Tu peux consulter la liste des maires EELV et autres personnalités politiques qui ont demandé au gouvernement un moratoire sur le développement des antennes 5G en septembre 2020 dans une tribune parue au JDD :
https://www.lejdd.fr/Societe/5g-une-soixantaine-de-
Nos forces parlementaires sont par ailleurs mobilisées à l’Assemblée pour défendre les libertés individuelles bafouées par un usage non encadré de l’IA notamment de la cadre du déploiement de technologies de surveillances qui a fait l’objet d’un projet de loi en mars dernier.
Michelle Rivasi n’est heureusement pas la seule à se préoccuper des problématiques ayant trait au numérique chez nous ! Le combat continue et je peux t’assurer que nous avançons unis contre des technologies inutiles qui ne feraient qu’aggraver la crise climatique et sociale actuelle, au détriment de la préservation des ressources et de nos libertés.
Voici également notre programme pour la présidentielle 2022 qui contient une liste de propositions visant à encadrer les dérives de ce secteur
Si tu vois autre chose que nous pourrions faire, tu me dis. Amitiés, Marine »
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Notre réponse en tant que collectif ACCAD
Tout d’abord, il est indispensable de poser la question de la situation des EHS. C’est une question brûlante et dramatique. Nous avons déjà connaissance de nombreuses personnes qui n’ont pas supporté ce calvaire et qui se sont suicidées. Parmi elles, un homme qui est venu dans notre région en 2022 pour témoigner et a mis fin à ses jours en septembre de la même année. Il n’est malheureusement pas le seul ; et ce ne sera pas la dernière victime. A notre connaissance, le programme EELV pour les présidentielles ne fait pas mention de cette problématique. C’est pourtant une dramatique réalité.
Tu as dû certainement visionner cette vidéo à l’occasion de la journée mondiale de l’intolérance à la pollution électromagnétique (World EHS Day) :
https://www.youtube.com/watch?v=k1NSX85f9t0
C’est un élément important qui concerne un des aspects de la problématique sanitaire en lien avec la 5G et son monde.
Ce n’est pas le seul problème sanitaire… malheureusement.
Avant d’aller plus loin dans ce domaine, il est important de répondre à propos de « ces maires eelv et autre personnalités politiques qui ont demandé au gouvernement un moratoire sur le développement des antennes 5G en septembre 2020 ». A l’époque, nous avions déjà critiqué cette position très opportuniste, voire hypocrite. Il était évident que l’ANSES allait botter en touche et indiquer qu’il n’y avait pas de problème pour mettre en place les antennes 5G … d’autant que le gouvernement avait déjà attribué les fréquences ! C’est ce qui s’est passé au milieu de l’année 2021. De ce fait, toutes les personnes ou structures qui avaient demandé un moratoire n’avaient plus qu’à se taire et à accepter les projets d’implantation.
Puisque tu fais mention du programme EELV pour les présidentielles, plusieurs remarques nous viennent à l’esprit. Tout d’abord, ce n’est pas une question principale pour vous puisque le sujet ne vient qu’en pages 81 et 82. Ensuite, c’est noyé en deuxième partie d’une rubrique intitulé : « En France, en Europe et dans le monde, vivre libres en sûreté » !
Tu as écrit : « Notre positionnement est assumé sur la question de la 5G, qui représente un risque environnemental majeur, en augmentant la consommation énergétique des particuliers et des entreprises tout en accélérant l’obsolescence programmée des technologies ». Ce n’est pas ce qui transparaît dans le programme pour les présidentielles.
Il est temps de poser les vrais problèmes – en dehors de l’un des nombreux aspects sanitaires déjà évoqué.
Comment EELV se préoccupe-t-il véritablement de ces problèmes ?
- La numérisation à marche forcée, notamment dans le domaine scolaire,
- la surveillance accrue et la dronisation,
- La robotisation en accéléré,
- L’intelligence artificielle qui servira pour « une humanité maternée, couvée et téléguidée depuis des serveurs »,
- L’addiction aux écrans, avec toutes ses conséquences ; particulièrement chez les enfants,
- Le remplacement des voitures thermiques par des voitures électriques et autonomes.
- L’agriculture 4.0
Il n’y a rien de clair sur ces sujets.
Par la suite, nous ne attarderons pas sur les deux derniers sujets car c’est trop vaste pour être étudié rapidement. Mais ce sont des thématiques à ne pas négliger.
Nous faisons nôtre la position du collectif nantais qui n’élude pas le problème :
« Nous allons tout droit vers un monde orwellien avec la numérisation intégrale du monde, la gabegie d’électricité que cela implique et l’exclusion/discrimination de plein de gens. Les inégalités s’accentueront partout chez nous comme entre les peuples.
Par ailleurs, le tout électronumérique relève de la pensée magique. Propre ici, c’est de la pollution minière invisible ailleurs, loin de nos yeux, pour l’instant. Sans parler des drames humains et de l’exploitation des enfants. Cela invisible aussi pour notre confort numérique.
Avec ce monde-là, on nous fait croire à l’immaculée conception de la matière qui serait à même de répondre à l’urgence climatique, à la perte de la biodiversité…
C’est l’inquiétante tromperie d’un capitalisme numérique s’étendant de la Chine aux USA en passant par l’Europe, au-delà du type de régime, et qui nous mène droit dans l’impasse.
Il faudra de toute urgence obtenir un droit universel à la déconnexion (impliquant la non-connexion) ».
Nous avons utilisé l’expression « numérisation à marche forcée ».
Deux exemples en sont donnés avec les voitures électriques et autonomes ainsi qu’avec l’agriculture dite 4.0.
Par ailleurs, la dématérialisation (pseudo-dématérialisation) qui se profile, non seulement laisse de côté bon nombre de citoyens, mais aussi laisse à penser le futur de notre société.
Cette numérisation galopante s’est concrétisée durant le confinement avec l’utilisation des ordinateurs dans les écoles. Elle a continué après cette période, notamment avec la dématérialisation importante dans le milieu enseignant ; elle est utilisée aussi pour remplacer le manque criant d’enseignants par le recours à des « séquences numériques ». L’entrée des écrans à l’école permet de vendre beaucoup de tablettes, sans aucun effet sur le niveau des élèves (bien au contraire), et d’économiser beaucoup de politiques éducatives.
Il n’y a pas de surprise : les enfants de parents aisés vont très souvent dans des écoles payantes où on leur apprend à se servir de leur intelligence – sans ordinateurs. Les patrons de la Silicon Valley interdisent les écrans à leurs enfants.
Par contre, chez nous, on met souvent à la disposition des écoliers des tablettes, des ordinateurs, des TBI (tableau blanc interactif) – qui coûtent d’ailleurs cher aux communes et aux collectivités.
Il faut rappeler que le niveau des élèves en France baisse, principalement depuis l’introduction du numérique dans les classes.
C’est ce que dit Fabien LEBRUN dans son livre « on achève bien les enfants ».
C’est aussi ce qu’explique en détail Michel DESMURGET dans son livre « la fabrique du crétin digital ». Il a d’ailleurs récidivé dans ce domaine avec son dernier livre « Faites-les lire »
On devrait imiter la Suède qui a changé sa politique en matière scolaire en raison des difficultés croissantes de lecture observées après plusieurs années de numérique dans les salles de classe. La Suède a donc laissé de côté tous les ordinateurs pour revenir aux livres, à la lecture et à l’écriture manuelle.
D’après l’IPSOS, les Français seraient les plus susceptibles de penser que les progrès technologiques auront un impact négatif sur l’éducation, et 48% d’entre eux pensent que l’IA devrait être interdite à l’école (contre 29% en moyenne dans les autres pays).
L’analyse d’EELV intitulé « Un plan de lutte contre l’illectronisme et les fakenews » est un peu courte pour rendre compte de la problématique et, surtout, sous-tend en filigrane – comme souvent – que l’avenir de notre société passe obligatoirement par sa numérisation. D’ailleurs, si des fake news circulent, les mêmes qui les débriefent font de la rétention d’informations sur le Linky comme sur le scandale des DAS truqués des portables pourtant avéré par l’ANSES en France, par une députée EELV, Michèle RIVASI, et aux États-Unis grâce au travail acharné d’Alerte Phonegate et du Dr Arazi :
https://www.nexus.fr/actualite/news/iphone-12/
Dans ces projets entourant la 5G et son monde, il nous paraît important de se pencher sur la surveillance accrue -et son outil principal, le drone. L’actuelle Coupe du monde de rugby nous fait entrevoir ce problème… et elle n’est qu’un ballon d’essai avant les prochains jeux olympiques en 2024. Quel est l’enjeu ? Tout surveiller, tout contrôler – pour réprimer si nécessaire. La 5G le permet déjà beaucoup, la 6G complétera le désastre annoncé. Pourquoi le désastre ? Parce qu’on assiste notamment à une mise en place progressive des pertes des libertés individuelles. Tout est fait pour aller insensiblement vers le modèle chinois du « crédit social » à la française.
Comment analyser la robotisation de notre société ? Cela ne se fait pas brutalement. Le pouvoir en place a compris depuis longtemps l’histoire de la grenouille ébouillantée. Il instille cette technique de façon très pédagogique… pour ne pas apeurer les citoyens. Il parvient à faire que nous en demandions toujours plus car il nous a « convaincus », parfois au forceps, que nous ne pouvions plus faire autrement … par exemple en supprimant les services publics et en les remplaçant par du numérique ! Quand il nous propose « la possibilité de » on peut être certain que ça se terminera par « l’obligation de ». Un exemple ? La déclaration en ligne pour les impôts : une fois que l’on a mis le doigt dans l’engrenage … plus moyen de revenir en arrière. Idem pour la déclaration foncière cette année …
Cela avance tout de même vite. Les conséquences sont visibles : on remplace l’homme par une machine. L’homme ne servira plus à rien et sera considéré comme un sous-robot peu intelligent.
Par ailleurs, la mise en place des procédés liés à la robotisation –comme à l’intelligence artificielle – va accélérer des pertes d’emplois, contrairement à ce que prétendent certains médias. On en a un exemple récent avec l’entreprise Onclusive qui va licencier plus de la moitié de son personnel au nom de l’IA !
Parlons de l’intelligence artificielle. Même méthode : on fait croire que ce n’est pas encore au point (ce qui est en partie vrai) mais on nous montre par différents exemples de start-up (encore un mot bien français) que cela avance petit à petit et qu’il faudra s’habituer à cette nouvelle technique. C’est le progrès qui le veut ; l’humain, c’est l’erreur – l’humain est limité !
Il faut tout de même rappeler ce qu’a dit un professeur de mathématiques appliquées spécialisé dans l’IA : « Pour prendre un exemple, en 2021, entraîner les algorithmes de type chatGPT a pris environ un mois pour 10 000 processeurs en parallèle (cela prendrait 400 ans sur un seul de nos ordinateurs portables modernes) et la facture d’électricité s’est élevée à environ un million d’euros ! » Et c’était en 2021 !
Petit à petit, on va vers cette société transhumaniste qui fera disparaître bon nombre d’humains « inutiles », conformément à l’ambition d’un cybernéticien, Kevin Warwick, qui disait déjà en 2002 : « Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur. »
Un autre sujet brûlant : l’addiction aux écrans.
Trop d’écrans pour nos enfants ! Nos enfants passent plusieurs heures par jour devant des écrans (les ados jusqu’à 6 h, en moyenne) : TV, téléphone, tablette, console de jeu… Il est plus que temps de montrer la nocivité de l’usage des smartphones et des réseaux sociaux.
Le phénomène est grave pour trois raisons :
- Ce temps est passé au détriment d’activités pourtant indispensables au développement : contacts et échanges sociaux, exercice physique, lecture, vie de famille, …
- La majorité de ce temps les met en contact avec des contenus :
– choquants pour leur âge (violence, pornographie … souvent avant 10 ans),
– ou simplement abêtissants.
- La plupart des écrans utilisent une technologie émettrice d’ondes électro-magnétiques (smartphone, tablette, wifi, …). Des études indépendantes montrent les effets toxiques sur le corps humain, en particulier dans les périodes de grande vulnérabilité (comme la grossesse, l’enfance, l’adolescence)
Conséquences :
- difficultés d’apprentissage,
- baisse du niveau scolaire,
- troubles de la socialisation,
- violences scolaires,
- troubles du développement cognitif,
- perturbations hormonales,
- altération de la fertilité …
Que faire ?
- Pas d’écrans avant 6 ans
- 30 minutes/jour après 6 ans jusque 12 ans
- 60 minutes/jour après 12 ans
- Pas dans la chambre
- Pas le matin avant l’école
- Pas une heure avant de dormir
- Pas pendant les repas
- Pas pendant les trajets en voiture, sauf pour les parcours longs
- Pas de smartphone avant 15 ans comme pour les enfants des dirigeants des GAFAM
Moins d’écran, plus de vie. Un écran s’éteint, un enfant s’éveille
Restent deux problèmes : quelle est la part du numérique dans la consommation électrique ? Pourquoi a-t-on besoin de produire de plus en plus d’électricité ?
Premier problème : la part du numérique. La réponse succincte peut provenir de ce qu’a écrit un philosophe : « si internet était un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’électricité au monde, avec 1500 TWh par an, derrière la Chine et les États-Unis. Au total le numérique consomme 10 à 15 % de l’électricité mondiale, soit l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires. Et cette consommation double tous les quatre ans ! Ainsi, selon le chercheur Gerhart Fertweis, la consommation électrique du web atteindrait en 2030 la consommation mondiale de 2008, tous secteurs confondus. Dans un futur proche, internet deviendrait ainsi la première source mondiale de pollution … En matière d’émissions de CO2, internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien ».
Deuxième problème : pourquoi produire de plus en plus ?
D’abord comment produire ? Il n’est évidemment pas question de passer par le nucléaire ; pour des raisons que ne devraient pas refuser EELV (même si certains d’entre vous commenceraient à s’habituer à ce type de production !). Le nucléaire ne sera jamais sûr et sera toujours dangereux ; il suffit par exemple que nous manquions d’eau : il ne sera pas possible de refroidir les centrales. De plus, les risques d’accident nucléaire suite à une défaillance technique, un tremblement de terre -comme il y en a eu dernièrement au Maroc, en Turquie et en Syrie -, etc.… sont loin d’être négligeables. Les déchets ? Les générations futures nous remercieront de ce cadeau empoisonné !
Faut-il passer par les « fermes » éoliennes INDUSTRIELLES (offshore ou terrestres) et les champs gigantesques de panneaux photovoltaïques ? On est toujours dans cette optique de grands projets et, donc, de gestion nationale alors qu’il y aurait intérêt à raisonner local et petit projet (« small is beautiful ») : on en est loin avec les réflexions des différents partis politiques très centralisateurs ; problématique dont on ne parle pas assez.
Donc, pourquoi produire de plus en plus ? C’est tellement évident : parce que le numérique a besoin, pour exister, de beaucoup d’électricité. Cela va en s’accélérant avec la 5G et son monde, parce qu’on utilise la numérisation dans de nombreux domaines ; cela sera encore pire avec la 6G tellement chouchoutée par Thierry BRETON.
Bien sûr, l’augmentation de cette production se fera avec un rejet grandissant de CO2 et un extractivisme accru. Cela aura obligatoirement une incidence sur le climat.
Il faudra sûrement ne pas prendre exemple sur ce modèle qui plaît tellement à Emmanuel Macron et à certains EELV grenoblois : l’entreprise grenobloise STMicroelectronics.
Voilà un extrait de ce qu’écrit « stop-micro 38 » :
« La consommation d’électricité de l’usine de Crolles équivaut à celle de 139 000 grenoblois·es. Quant à l’eau, même en période de sécheresse, STMicro et son voisin Soitec, nos deux producteurs locaux de puces, bénéficiaient de dérogations pour continuer à consommer leurs 16 800 m3 quotidiens d’eau potable. Une consommation en constante augmentation, censée atteindre les 29 000 m3 quotidiens à l’horizon 2023-2024… l’équivalent de 700 000 douches par jour. »
Voici ce qu’a écrit Le Monde diplo :
« Présentée comme un prolongement de la contestation contre les mégabassines de Sainte-Soline, la manifestation de Crolles n’a néanmoins pas reçu les mêmes soutiens, notamment de la part des forces politiques de gauche. Les élus locaux d’EELV n’ont pas exemple pas eu la moindre réaction publique. … [E. Piolle] s’est félicité de l’agrandissement de ST : « pour moi, la microélectronique est le premier endroit où on voit une stratégie industrielle européenne, nous répond-il. C’est réjouissant ! » … les critiques qui peuvent s’appliquer aux mégabassines de l’agro-industrie, ne profitant qu’à « un petit nombre de personnes », ne valent pas pour l’eau consommée par la microélectronique, puisque « les produits [de ST] servent à tout le monde », assure M. Piolle. » !
Cette multinationale pose effectivement deux sortes de problèmes : pourquoi produire autant de puces qui serviront pour la numérisation accélérée de la société ? Pourquoi utiliser autant d’eau très propre qui fait le bonheur de l’entreprise et oblige en aval à dépolluer pour la consommation des particuliers ? On est en plein dans des débats importants : la place du numérique et d’un commun qui se nomme l’eau.
En tout cas, il est plus que temps de réfléchir à ces graves problèmes. Ne faudrait-il pas essayer de réfléchir à partir d’exemples qui nous viennent de l’étranger ? Faudra-t-il par exemple, contrairement à ce que pense le Président de la République, se pencher sur le modèle amish ? IL y a certainement aussi d’autres exemples à prendre en compte.
Que pense EELV de tout cela ?
Nous sommes conscients de cet état de fait – et nous l’avons dit en plusieurs occasions : tout ce qui nous préoccupe n’est pas spécialement analysé dans les propositions EELV.
Cette problématique à la fois grave et très importante que nous essayons (nous et d’autres structures ou personnes) de mettre en lumière n’a pas été assez approfondie non plus par d’autres partis politiques. Il est évident que les autres partis de gauche ne vont pas loin non plus. La position du PCF peut se résumer ainsi : cela ira bien quand ils seront au pouvoir et géreront cette problématique dans l’intérêt des citoyens !
Ne parlons évidemment pas des partis d’extrême-droite qui pensent résoudre les problèmes climatiques par des solutions technologiques adéquates…
Cela ne nous rassure pas pour la suite des évènements quand on voit la pauvreté des arguments des partis politiques.
On vit une époque mouvementée ; les partis politiques ne sont pas à la hauteur des enjeux cruciaux ! Pire, ils semblent ne même plus en avoir conscience, reprenant les éléments de langage et de pensée imposés par le pouvoir.
Comprennent-ils seulement la finalité et le monde qui se met en place ? A lire les programmes politiques, on ne peut qu’être inquiet.
Dans cette situation, on peut comprendre que des personnes désespèrent et ne croient plus en rien. Cela pourrait être éventuellement une des raisons qui expliquerait de ne plus avoir envie de voter puisque la participation des citoyens compte pour si peu ; et aussi parce que les politiques en général ne réfléchissent pas assez sur les enjeux à venir.