6 revendications

Une interpellation venant de la région nantaise

Nous sommes :

La branche nantaise des Écologistes Humanistes Sociaux catastrophés (EHSc) –

Horizon 2030

Nantes1 antiLinky5G

44 contre Linky5G

Groupe Public Stop Linky Nantes Métropole / Facebook

Groupe Public Résistance 5G Nantes / Facebook

Nous représentons plus de 700 familles sur l’ensemble de Nantes. Nous faisons une dizaine d’interventions/semaine en aide aux personnes harcelées par Enedis et les méthodes (parfois de voyous) de ses prestataires.

Nous portons (entre autres) les 6 revendications suivantes qui détermineront notre vote lors des Municipales de mars 2020 :

  1. L’arrêt immédiat sur Nantes de l’aberrante 5G liberticide et écocide, qui annonce une catastrophe sanitaire sans précédent pour tout le Vivant.
  2. Le capteur Linky se déploie sur Nantes à marche forcée avec la bénédiction ou la passivité, hélas, d’un peu tous les partis politiques.

Il est temps d’arrêter les dégâts alors qu’Enedis revient à la charge sur Nantes en ce moment et que 150 000 capteurs ont déjà été posés, non sans résistance de beaucoup –et cela ne pourra que laisser des traces (51% des citoyens n’en ont pas une bonne opinion et 71% veulent qu’on respecte leur liberté de choix –sondage du magazine Capital).

Nous demandons, dans un premier temps, avant enquête nationale indépendante, que soit respecté le refus légal et citoyen de ce capteur mouchard de notre intimité, écologiquement aberrant, technologiquement dépassé, nocif en raison de son CPL et dont il est déjà démontré par ses propres partisans qu’il ne permettra pas d’économies d’énergie pour les particuliers ; que soit reposé l’ancien compteur ou un « classique » électromécanique plus récent pour les personnes EHS et pour celles qui ont manifesté leur refus auprès d’Enedis et de la Présidente de Nantes Métropole.

  1. Nous refusons catégoriquement l’avènement de la Smart/Safe City. Nous défendons une politique sociale et écologique de la ville qui soit de sobriété énergétique ET numérique (pause réflexive de sagesse devant certaines nouvelles technologies, contre leur fuite en avant effrénée, et tri sélectif citoyen en écogeste de nos réels, non superflus, besoins numériques).

Nous ferons campagne contre l’inquiétante sidération du numérique et de sa « deuxième révolution industrielle » (dérive énergivore, contrôle accru des populations, non précaution sanitaire, citoyens transformés en chair à données au profit d’un « nouveau monde » hyperconsumériste, réflexion bien courte sur la « transition énergico-écologico-numérique sans distance critique, sans écoute d’experts indépendants – ou éveilleurs de conscience – ni débat citoyen). Nous nous battrons contre la dangereuse « siliconisation du monde » qui se voit déjà doublée par la Chine dans un dangereux manque de vision géostratégique de nos « sachants » et « décideurs » nationaux et européens.

  1. Nous réclamons l’abandon du projet Hercule, de la libéralisation/privatisation du secteur de l’énergie, et particulièrement celui de l’électricité (dont Enedis, ce qui ne peut être une surprise…). Nous réclamons le maintien ou retour au commun de l’électricité, de l’eau et du gaz, le maintien du prix réglementé universel. Nous voulons un véritable débat citoyen national et local sur l’avenir de ces biens publics et de leur gestion.
  2. Nous voulons des édiles qui veillent aux excès malsains de la métropolisation compétitive sur les territoires. À la compétition, nous préférons une républicaine coopération qui sache éviter l’inquiétante hypertrophie de mégacités où la spéculation immobilière, les logements bâclés et la ségrégation urbaine sont devenus un réel problème. Nous voulons une ville plus respirable : moins d’antennes et de béton.
  3. Dans une ville qui se veut chantre de « la démocratie participative » et de la « co-construction », nous demandons un élargissement de la citoyenneté locale par des assemblées de quartiers ou d’arrondissements qui enverront des délégués élus siégeant dans les conseils municipaux avec force de proposition et droit de veto sur certains projets.

Nous soutiendrons toute formation candidate qui relaiera et saura répondre au mieux à nos attentes et revendications ; nous dénoncerons ou boycotterons dans les médias auxquels nous pourrons accéder celle qui s’opposerait à notre philosophie générale ou en serait trop éloignée.