5G : l’onde d’un doute

Un documentaire dans le cadre de l’émission « Complément d’enquête »

France 2 ; jeudi 12 novembre à 22 h 55 

Il y sera surtout question des dangers des ondes électromagnétiques.

Vous vous souvenez certainement que ce documentaire avait  été déprogrammé : « pour cause de couvre-feu » ! On nous prenait vraiment pour des cons ! Pas grave, ce jeudi, il y aura plus de monde pour regarder ce documentaire puisqu’on est censé être en confinement !

« Complément d’enquête » présenté par Jacques Cardoze, réalisé par le journaliste d’investigation Nicolas Vescovacci et Yemaya productions. Le Dr Marc Arazi y a été interviewé sur le volet du Phonegate.
Pour en savoir plus et découvrir les premières images c’est ici : https://www.francetvinfo.fr/internet/telephonie/5

Un message de l’équipe Alerte Phonegate

http://www.cielvoile.fr/2020/11/documentai

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Le Phonegate – Tous surexposés, tous trompés, tous mis en danger par nos portables

Un livre écrit pas Marc Arazi ; éditeur Massot Editions

Le scandale enfin révélé pour la première fois dans le monde
Depuis des années, on vous ment, VOTRE PORTABLE EST DANGEREUX.
Nous sommes plus de cinq milliards d’utilisateurs de portables que nous
gardons généralement sur nous – depuis le plus jeune âge. Or des fabricants de nos chers smartphones nous ont sciemment surexposés aux ondes, bien au-delà des normes de sécurité. Pire, certains ont truqué les résultats des tests grâce à des logiciels, comme pour le dieselgate.
Ce scandale porte un nom : le PHONEGATE.
En 2016, le Dr Marc Arazi obtient les preuves pour dénoncer cette tromperie: avec l’aide de femmes et d’hommes courageux du monde entier – médecins, avocats, politiques, scientifiques, amis et simples bénévoles – il se bat pour faire éclater la vérité.
Beaucoup cherchent à étouffer l’affaire, mais à l’heure de la 5G, il est crucial de lancer l’alerte, afin d’empêcher une nouvelle crise sanitaire mondiale.

Pour se procurer l’ouvrage :

https://www.leslibraires.fr/livre/17882628-phone

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« La France va prendre le tournant de la 5G », a tranché Emmanuel Macron, ironisant sur ceux qui préféreraient le « modèle amish » et le « retour de la lampe à huile ». Ringards, les anti 5G ? Trop alarmistes à en croire le président ? Ou bien ont-ils raison de s’inquiéter ? Les ondes électromagnétiques générées par les antennes-relais et les smartphones seraient-elles dangereuses pour notre santé ? En pleine polémique, « Complément d’enquête » examine au plus près ces ondes invisibles qui angoissent une partie de la population.
Voir la bande-annonce :

https://m.facebook.com/watch/?v=791966391362591&_rdr

Et si le problème venait des seuils limites d’exposition ? Voir l’extrait consacré à l’ICNIRP, la discrète organisation proche de l’industrie de la téléphonie qui a édicté les seuils pour la plupart des pays européens dont la France, avec des séquences édifiantes :

https://www.facebook.com/watch/?v=820302735204028

Par ailleurs, sachez que nos avocats ont déposé ce jour, dans la ligne de nos précédents recours toujours pendants devant le Conseil d’Etat, un recours en référé-suspension et un recours au fond à l’encontre des décisions prises par l’ARCEP validant le résultat des enchères des fréquences 5G du 3,5GHz.
Pour mieux comprendre le contexte juridique de ces recours, retrouvez l’interview de Maître Lafforgue, du cabinet TTLA, dans les Cahiers Droit, Sciences et Technologies :

https://journals.openedition.org/cdst/2903

priartem

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Ce téléphone est (insup)portable

Article publié sur Charlie

Essayons de prendre cela avec bonne humeur, mais ça va chier. Vraiment navré. Des petits salopiauds allemands viennent de réaliser une méta-analyse – analyse d’analyses – portant sur 190 études publiées. Sur le total, 83 ont été jugées scientifiquement relevant – pertinentes – et 72 de ces dernières montrent que les ondes des téléphones portables ont des effets négatifs sur les abeilles, les guêpes, les mouches.

Les effets décrits sont nombreux : désorientation des bestioles, ce qui peut conduire au drame, atteintes au « matériel » génétique et à la santé des larves, dégradation des champs magnétiques, vitaux pourtant. Est-ce possible ? Apparemment, ça l’est. Le rayonnement des portables et des réseaux sans fil, type WIFI, pourrait provoquer, chez les insectes exposés, une ouverture de leurs canaux calciques. Qu’est-ce donc, ami de la science ? D’abord un canal ionique, présent dans la membrane de toute cellule, qui permet le passage au travers d’un ou plusieurs ions à très grande vitesse. Des ions de sodium, de potassium, de calcium dans le cas qui nous intéresse. Leur rôle, dont tu n’as jamais entendu parler, mon ami lecteur de Mickey Parade, est essentiel.

Si une petite main anonyme – le portable, simple exemple – entrouvre les canaux calciques d’une abeille, celle-ci laisse passer dans un grand désordre des ions calciques qui sèmeront leur merde dans le maintien des insectes et leur reproduction. Car la prolifération d’ions calcium provoque ce qu’on nomme un stress cellulaire. Bien entendu, il ne s’agit que d’un facteur aggravant. La cause centrale de la mort accélérée des insectes – probablement, et en moyenne, la biomasse des arthropodes des prairies a diminué des deux tiers en dix ans -, c’est bien sûr les pesticides. Et la perte des habitats favorables qui lui est associée.

Il n’empêche, mon bel ami. Le portable, dont on savait déjà qu’il est une bouse, renforçant l’individualisme délirant de l’époque, menace donc les insectes de ses ondes. Ne surtout pas croire que cette étude est unique en son genre. En vérité, d’autres travaux scientifiques, depuis au moins dix ans, rapportent les mêmes conclusions que personne ne veut voir.

J’extrais pour ta complète information cet extrait du journal Daily Telegraph du13 mai 2011 : « Signals from mobile phones could be partly to blame for the mysterious deaths of honeybees, new research shows ». De Nouvelles études montrent que le portable pourrait être en partie responsable de la « mystérieuse mort des abeilles ». Et il y en a plein de la sorte, tout au long de chaque année, comme cette conférence en anglais, que je recommande, et qui date, elle, de 2013 (2).

Nous ne sommes pas, j’en conviens, dans le champ si restreint de la preuve scientifique parfaite et définitive. Les démonstrations de cette sorte sont rarissimes, même pour des poisons aussi évidents que l’amiante. Le tabac n’a-t-il pas fait l’objet de polémiques télécommandées par l’industrie pour mieux tromper les sociétés humaines ?

À ce stade, un peuple adulte aurait l’obligation de mettre le sujet des portables sur la table, et de ne plus lâcher. Mais ce n’est pas du tout ce qui se passe. Ayant interrogé quelques écologistes estampillés, je constate que l’affaire n’a pas pénétré leur esprit. Ah ! si l’on pouvait incriminer une transnationale, il en irait tout autrement. Mais en la circonstance, il suffit d’un examen de conscience, et c’est déjà trop.

Ce que révèle après bien d’autres prises de tête l’affaire des portables, c’est que la guerre en cours est d’une nature inédite. Oui, assurément, il s’agit d’une guerre d’extermination de tant de merveilleuses formes vivantes. Mais à la différence des conflits passés, il n’y a pas eux et nous. Il n’y a pas cette ligne capable de désigner les bons et les méchants. Le front passe à l’intérieur de nous-mêmes, qui ne cessons d’envoyer nos obus personnels, dessinés, décorés et contresignés de nos propres mains. Tant que nous n’aurons pas reconnu l’aliénation par les objets, nous ne ferons plus un pas en avant.

(1) baden-wuerttemberg.nabu.de/imperia/

(2)researchgate.net/publication/246044829_The_Effe

fabrice-nicolino.com

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Le Phonegate – Tous surexposés, tous trompés, tous mis en danger par nos portables

Extraits du livre

Neuf téléphones portables sur dix dépassent les seuils réglementaires

Ce vendredi 8 juillet, à 6 h 07 du matin, Fabienne m’envoie un lien vers un article du journal Le Monde. Son titre, « Alerte sur les dangers des radiofréquences pour les enfants », m’incite à cliquer dessus.

Depuis quelques semaines, avec Fabienne Ausserre, nous avons décidé d’écrire un livre à quatre mains sur les dangers sanitaires des ondes électromagnétiques. Avec, d’un côté, le point de vue de la journaliste et auteure d’investigation et, de l’autre, celui du médecin et ancien porte-parole santé de l’association nationale Priartem. Nous sommes donc à l’affût de toutes les informations qui peuvent nous aider dans notre projet.

L’article du Monde est signé par le journaliste Pierre Le Hir. Il s’est fondé sur un rapport que publie aujourd’hui l’Anses, et voici comment l’auteur introduit son sujet :

« Technologies sans fil, prudence ! C’est l’avertissement que lance, à l’adresse des parents comme des pouvoirs publics, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport d’expertise sur l’exposition aux radiofréquences et la santé des enfants, publié vendredi 8 juillet. Elle pointe en particulier “des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être”, qui la conduisent à préconiser un “usage modéré et encadré” de ces technologies. »

Après la lecture de l’article, je me pose la question de m’attaquer au rapport. Ou de remettre ça à plus tard.

Finalement, je décide de le télécharger. Je me lance dans une première lecture rapide de l’avis de l’Anses. Un document de dix-sept pages.

J’arrive en page six :

« Des mesures de DAS local du téléphone mobile au contact du corps réalisées en 2015 par l’ANFR ont montré, à partir d’un échantillon de téléphones mobiles, que l’exposition résultante peut parfois être élevée : parmi les quatre-vingt-quinze téléphones mobiles prélevés par l’ANFR, 89 % d’entre eux mesurés au contact du corps présentaient un DAS supérieur à 2 W/kg et 25 % un DAS supérieur à 4 W/kg. Par ailleurs, la notice d’utilisation de 25 % des téléphones contrôlés présentant un DAS corps au contact supérieur à 2 W/kg n’indiquait pas de distance minimale d’utilisation. »

Je relis plusieurs fois le paragraphe pour être sûr de bien comprendre. C’est incroyable ! L’Anses met en évidence publiquement que neuf téléphones portables sur dix testés en 2015 par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) dépassent les limites réglementaires.

Or, la réglementation française et européenne concernant les risques d’exposition humaine aux téléphones portables est très stricte. Il est même prévu en France des sanctions pénales pour un fabricant qui dépasserait la limite de débit d’absorption spécifique (DAS) au niveau de la tête.

Le DAS local mesure la quantité d’énergie absorbée par nos tissus lorsque notre téléphone mobile est en contact du corps. C’est l’effet thermique. Un peu comme celui d’un micro-ondes qui chauffe l’eau contenue dans nos cellules.

J’appelle Fabienne dans la foulée pour lui faire part de ma découverte. Tout de suite, nous comprenons que nous venons de mettre la main sur une véritable bombe. Cependant, nous devons tout vérifier pour nous assurer que notre compréhension est la bonne.

De 2009 à 2012, en tant que représentant de l’ONG Priartem, j’ai participé aux négociations du Grenelle des ondes. J’ai pu mesurer très directement le poids des industriels et de leurs lobbies vis-à-vis des pouvoirs publics.

Chaque semaine ou presque, pendant trois ans, je me suis confronté aux quatre opérateurs de téléphonie mobile et à leur déni de tout risque sanitaire. Des après-midi sans fin, enfermés à une vingtaine dans des salles aveugles du ministère de l’Environnement dans le quartier de la Défense, à côté de Paris.

Fin 2014, après dix années au sein de l’association nationale, c’est en bons termes avec elle que je choisis de démissionner de toutes mes fonctions à Priartem. Voici un extrait du message que je publie sur mon blog :

« Des divergences stratégiques avec les membres du bureau national m’ont amené depuis un peu plus d’un an à prendre mes distances avec la politique menée par notre association. Je m’en suis expliqué en interne. Et je ne souhaite pas que mon choix puisse être utilisé par quiconque, et en particulier les opérateurs de téléphonie mobile, pour affaiblir d’une quelconque façon l’action de notre association. »

De cette période, j’ai gardé quelques contacts au sein de l’ANFR et de l’Anses. Je vais les appeler pour comprendre ce qui se passe et leur demander les rapports des tests. De son côté, Fabienne vérifie les textes et la réglementation.

J’essaie de les joindre, sans succès. Il faut dire que nous entrons dans la période estivale. Par précaution, je leur écris. Fabienne fait de même de son côté. En tant que journaliste, elle aura peut-être plus de chance.

La journée passe à une vitesse folle. Nous sommes tous les deux accaparés par nos recherches.

Aussi, nous sommes surpris de constater qu’aucun article consacré à la sortie du rapport ne fait état de cette annonce de l’Anses. Pas même l’article du Monde, qui passe le sujet totalement sous silence.

De quoi se poser des questions. A-t-on bien compris le problème ?

Il semble pourtant que oui.

Nous décidons d’écrire ensemble un article que nous publierons le lendemain sur mon blog citoyen. Pour essayer d’avoir plus d’audience, nous le mettrons aussi sur ma page de la plateforme Le Plus NouvelObs.

Le soir, au dîner, je raconte avec une certaine excitation à Nadine, mon épouse, notre découverte de la journée.

Elle ne s’emballe pas. Cela fait maintenant une douzaine d’années que je m’intéresse aux enjeux sanitaires des ondes. Elle est vaccinée ! Quant à nos trois filles, elles en ont souvent assez de m’entendre en parler. Pour autant, chacune est une utilisatrice prudente de son téléphone portable. Elles savent qu’il ne faut pas le mettre à l’oreille ou dans une poche. Et nous avons retardé à quatorze ans l’âge où nous leur avons acheté leur premier téléphone portable.

Cela n’est pas simple, tant le smartphone joue un rôle central dans la vie des adolescents. Les en priver, c’est aussi les couper de leurs amis.

Comme prévu, je publie samedi 9 juillet sur mon blog un premier article pour faire part de nos découvertes. Son titre est révélateur : « Téléphonie mobile : les constructeurs pris en flagrant délit de tromperie ».

Il semble que personne ne soit en mesure de nous en dire plus sur ces rapports de tests :

« Après une première lecture de ce rapport (298 pages) et une rapide revue de presse, dont la consultation de l’article de Pierre Le Hir dans Le Monde hier matin, j’ai téléphoné à la journaliste Fabienne Ausserre qui s’intéresse avec moi à ces sujets de CEM [champs électromagnétiques]. Ensemble, nous avons décidé de nous procurer l’étude de l’ANFR sur laquelle, entre autres, s’appuie l’Anses pour rendre son avis. Elle a aussitôt téléphoné à l’ANFR. Eh bien, le jour du dévoilement de l’existence de son étude, personne au service communication n’était joignable… À son mail qui réitérait la communication de cette étude, elle n’a toujours pas de réponse. Elle a alors joint l’Anses. Cette fois, son interlocutrice au service communication s’est dite incapable de savoir de quelle étude elle parlait… alors que, de son propre aveu, elle était débordée par les demandes d’interview depuis la publication des conclusions du rapport sur le site du Monde. Il fallait lui adresser un mail pour qu’elle effectue des recherches, et elle précisait qu’elle n’avait pas cette étude en sa possession… »

Dans la journée du 9 juillet, nous continuons à essayer de joindre au téléphone un responsable d’une des deux agences.

Peine perdue

Ce manque de réactivité, venant d’interlocuteurs avec qui j’entretiens une relation ancienne, me surprend.

Plus encore, cela me conforte dans mon sentiment que nous avons touché un point sensible. Ma nuit est agitée. Accuser de tromperie les fabricants pourrait nous causer de sérieux ennuis, y compris financiers. En mon for intérieur, j’espère que nous ne nous sommes pas trompés. C’est tellement énorme… et personne n’en parle.

Étonnamment aussi, il y a des ratés dans la publication sur la plateforme du Plus. J’écris donc le dimanche 10 juillet à la rédaction afin de savoir pourquoi :

« J’ai posté une contribution samedi 9 juillet 2016 à 11 h 26. À ce jour, elle a toujours le statut de ‘‘contribution non vérifiée’’. Auriez-vous la gentillesse de me dire dans quel délai celle-ci pourra être vérifiée, sachant que j’ai bien conscience qu’en plein Euro et en plein été, vous devez jongler avec le temps.

D’avance, je vous remercie de votre ‘‘retour’’ sur le devenir de cette contribution, qui pointe une information de grande importance, au cœur de l’actualité.

La réponse ne se fait pas attendre. Un journaliste à L’Obs nous écrit à peine une heure plus tard : « Merci pour cette proposition que j’ai lue avec attention. Nous n’allons malheureusement pas pouvoir la vérifier, ce format d’information et d’enquête ne rentre pas dans la ligne éditoriale du Plus (opinions, témoignages et débats en rebond d’actualité). »

Sa réponse nous laisse sans voix ! Nous sommes pourtant en plein dans l’actualité avec la sortie, vendredi, du rapport de l’Anses.

En fin de journée, je vais rejoindre Jean-François Roulon, mon partenaire de tennis. Taper dans la balle va me faire beaucoup de bien.

Après le match, autour d’un verre, je lui raconte nos découvertes. C’est une habitude que nous avons prise depuis nos longues années de confrontation tennistique.

Dirigeant d’entreprise, toujours de bon conseil, il m’encourage à poursuivre mes investigations.

En ce début de semaine, avec Fabienne, chacun de notre côté, nous continuons à tenter d’obtenir ces fameux rapports.

Mardi 12 juillet, j’écris à Jean-Benoît Agnani. Il est directeur adjoint de la stratégie à l’ANFR. Durant le Grenelle, nous nous sommes souvent croisés. Je lui demande, cette fois-ci formellement, la communication de leur étude de 2015 sur les DAS des téléphones portables. Fabienne fait de même auprès de la responsable de la communication et lui écrit :

« Malgré votre engagement à me transmettre l’étude ANFR, dont le rapport de l’Anses “Exposition aux radiofréquences et santé des enfants”, publié le 8 juillet 2016, cite les résultats (en page six de son avis), je n’ai toujours rien reçu. »

Nous envoyons aussi des messages à quelques journalistes qui pourraient être intéressés par le sujet. D’autant que la semaine va être courte. Le 14 juillet tombe un jeudi. Beaucoup vont faire le pont.

Dans la soirée du 14, Lisa, notre aînée, nous appelle : « Regardez les infos, il y a un grave attentat à Nice ! »

Effectivement, les chaînes d’info montrent les premières images de ce déchaînement meurtrier. Un conducteur, à bord d’un camion, a fauché volontairement des centaines de personnes venues profiter en famille des réjouissances de la fête nationale. Selon les journalistes et les personnes présentes, c’est un véritable carnage sur la promenade des Anglais.

Le terroriste est finalement abattu par un policier.

Nous restons devant la télévision avec Nadine pour suivre les événements. Nous sommes une nouvelle fois durement touchés par cette barbarie islamiste. Cela nous renvoie immédiatement aussi aux terribles attentats de Paris en 2015, au Bataclan et dans les locaux de Charlie Hebdo.

Ce 15 juillet, la France se réveille en deuil. Le nombre de morts et de blessés fait froid dans le dos.

J’appelle Fabienne. Pour elle, et forte de son expérience, cela va être quasi mission impossible d’intéresser maintenant un journaliste à notre affaire. Toute l’attention médiatique se concentre sur l’attentat terroriste. Ce qui est bien compréhensible !

Par ailleurs, le sujet autour de la sortie du rapport de l’Anses a été traité. Avec de sérieuses lacunes, bien sûr, mais l’info revient rarement en arrière.

C’est le grand ballet de la presse qui veut ça. Une info chasse l’autre.