Les satellites d’Elon Musk

Intervention du collectif ACCAD

Cela s’est passé dans l’émission du Lundi 27 Janvier 2025 « L’Air du Temps » ; émission qui passe tous les lundis entre 9 h et 10 h.

Https://www.radioplus.fr ; 104,3 FM

** **

Pour écouter l’émission :

https://www.mixcloud.com/radioplus62/playlists/l-air-du-temps/

Émission du 27 janvier 2025 ; à partir de 28’10 jusque 47’30

Avec une belle coquille en fin d’intervention ; au lieu de dire :

« Envisager de nettoyer l’espace ? C’est le dernier souci des lanceurs de satellites ! Ce n’est pas leur problème. »

il a été dit :

« Envisager de nettoyer l’espace ? C’est le dernier souci des lanceurs d’alertes ! Ce n’est pas leur problème. »

** **

Ce qui suit est une version un peu plus longue que celle qui a été dite à RadioPlus … on ne peut pas tout dire car le temps à la radio est compté.

** **

Pour cette rubrique, nous allons encore parler « santé » aujourd’hui, … « Santé » mais aussi « environnement » et pour cela, nous allons monter très haut et visiter l’espace …. Presque tout le monde connaît « Google EARTH », ce logiciel de cartographie qui permet de visualiser la terre en 3D, intégrant des images satellites, des photos et des informations Wikipédia … Tout le monde regarde la météo …La prévision météorologique est devenue indispensable au bon fonctionnement de notre société. Que ce soit pour des risques d’inondations, de cyclones ou bien encore de canicule…  Or les phénomènes météorologiques se produisent dans une couche de l’atmosphère située du sol à environ 50 km de la surface de la Terre. Les observations sont effectuées en altitude comme au sol et en mer. Ainsi Météo-France dispose d’un vaste réseau d’observation. 39 radars, 20 satellites, 2 000 stations de surface, 15 sites fixes et 4 navires de radiosondage, 6 bouées ancrées en mer… …

Vous déplorez que ces satellites scientifiques, utiles … presque pour notre survie, se trouvent menacés et vous rejoignez donc les astronomes, les astrophysiciens, les météorologues, l’aviation civile – c’est-à-dire la science de l’espace pour lancer un cri d’alarme … cri d’alarme contre quoi ?

Les conséquences de cette multiplication de satellites sont « dramatiques » pour l’astronomie professionnelle, confrontée à une transformation sans précédent du ciel nocturne.

Pour la première fois, des astronomes ont tenté de mesurer la baisse d’efficacité des observations due à cette pollution, et d’en évaluer le coût.

L’horizon des astronomes se bouche : la pollution spatiale engendrée par la prolifération des satellites en orbite perturbe les observations des télescopes, au point de menacer l’avenir de la profession.

Cette colonisation de l’orbite basse (jusqu’à 2.000 kilomètres d’altitude) congestionne la circulation, multipliant le risque de collisions.

Les astronomes sont extrêmement préoccupés par la possibilité que la Terre puisse être couverte par des dizaines de milliers de satellites qui dépasseront considérablement les quelques 9000 étoiles visibles à l’œil nu. (…) L’internet par satellites, à moyen et long terme, privera l’humanité d’une vision non contaminée du ciel nocturne. Avec 50 000 satellites (alors que 100 000 sont prévus), la « normalité » sera un ciel encombré d’objets artificiels. (…). Cette pollution lumineuse est extrêmement nocive pour les observations astronomiques à toutes les longueurs d’ondes.

Malgré des efforts notables pour éviter d’interférer avec les fréquences de radioastronomie, les signaux radio agrégés émis par les constellations de satellites peuvent encore menacer les observations astronomiques au niveau des longueurs d’onde radio.

Cette expansion massive et rapide qui vise à créer des méga-constellations pour diffuser de l’internet haut débit depuis l’espace sur l’ensemble de la planète inquiète déjà beaucoup les astronomes qui dénoncent les effets nocifs des satellites sur l’observation du ciel. A cela s’ajoute une menace environnementale potentiellement redoutable sur laquelle alerte un groupe de plus de 100 astronomes. Ils appellent la FCC, à décréter un moratoire avant de conduire un audit approfondi sur leur impact environnemental, ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent.

Le problème se pose de façon assez identique chez les météorologues. Ils nous alertent aussi sur le risque de ne plus pouvoir faire des observations fiables à cause du pullulement des méga-constellations et de leurs fréquences radio brouilleuses et avertissent depuis des mois sur les effets néfastes que pourraient avoir les réseaux 5G sur la qualité de leurs prévisions : « S’il devient impossible de faire ces relevés dans de bonnes conditions, alors vous pourriez ne pas évacuer des personnes qui devraient l’être et, au contraire, évacuer certaines qui n’en auraient pas besoin », avis exprimé par la NASA et l’Administration nationale d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

Actuellement, combien de satellites évoluent autour de la Terre ?

Il y a cinq ans, il y avait moins de deux mille satellites en orbite. En décembre dernier, la FCC a approuvé le déploiement de 7 500 satellites par une seule entreprise, SpaceX d’Elon MUSK, qui construit un réseau à large bande extraterrestre appelé Starlink, devenu acteur majeur de l’internet et des communications, en France comme presque partout dans le monde. A terme, Elon MUSK veut lancer 42 000 satellites. D’ici 2030, les experts prévoient que jusqu’à 60 000 satellites seront en orbite autour de la Terre.  La FCC (Commission Fédérale de communications) admet l’envoi de 100 000 satellites. Elle a approuvé l’armada spatiale d’Elon MUSK et de nombreuses autres constellations de satellites, sans exiger d’évaluation environnementale, en partant du principe que, même cumulativement, elles ne présentent aucun risque sérieux. L’agence a rejeté les craintes de plusieurs milieux scientifiques selon lesquelles des dizaines de milliers de satellites représentent des menaces inquiétantes. Les scientifiques exhortent la FCC à suspendre les lancements des satellites en basse orbite atmosphérique.

Elon MUSK n’est pas le seul à penser satellites. Il y a aussi, entre autres, Amazon et la NASA aux USA. La Chine, la Russie, l’Inde ne sont pas les derniers… sans oublier le Japon, Israël, l’Iran, le Royaume-Uni et les deux Corées. Bien entendu, comme on n’arrête pas le soi-disant progrès, l’UE montrer ses ambitions dans ce domaine : on n’est pas technophile pour rien !

Alors, à quoi servent-ils ?

Des satellites sont en cours de développement qui serviront pour les téléphones portables. Pour l’instant, ceux-ci sont principalement destinés à des messages d’alerte d’urgence ou à de courts messages, mais les entreprises vont faire fonctionner les téléphones connectés par satellite, tout comme les téléphones intelligents de la génération actuelle qui transmettent aux tours cellulaires et en provenance de ces tours.

Les satellites sont utilisés pour les communications, l’imagerie, les villes intelligentes, la robotique, la télévision, les banques, les infrastructures critiques telles que les réseaux électriques ou aquatiques, le GPS, l’administration de la lune et de l’espace, l’agriculture, et plus encore.

Les forces armées du monde entier dépendent également des satellites pour toutes leurs opérations. Il faut aussi se souvenir que l’extension de la 5G – et bientôt la 6G – a été plus qu’encouragée par les militaires. En plus de fournir un réseau de communications redondant et complémentaire pour les secteurs commercial et militaire, les satellites fournissent des flux de mégadonnées qui alimentent l’intelligence artificielle, et qui ont permis l’avancement de nouveaux domaines de la guerre : la cyberguerre et la guerre électromagnétique. On le voit avec les guerres qui nous préoccupent en ce moment. Les satellites sont fondamentaux en matière de compatibilités des réseaux dans toutes les branches de l’armée.

Il est impératif de prendre en considération les dangers qu’ils présentent afin de les intégrer de manière plus responsable dans l’internet et le réseau de télécommunications, où la modération et l’équilibre sont malheureusement rares.

Nous n’avons pas le droit de dire comme Mounir MAJDJOUBI, ancien secrétaire d’État au numérique sous le règne d’Emmanuel MACRON : « développer d’abord, réfléchir ensuite ».

Mais pourquoi les multiplier à outrance … vous parlez d’Elon MUSK qui veut tuer le ciel

L’objectif est de « rendre la technologie utilisable pour les humains », a déclaré Elon MUSK, fondateur de Neuralink. Grâce à une interface, l’homme devrait être capable de contrôler les dispositifs seulement à travers ses pensées ou de pouvoir échanger avec d’autres personnes (et avec des machines) au moyen de « télépathie artificielle ». Il va sans dire que cela nécessite des réseaux radio puissants qui couvrent tous les angles de la terre. Non seulement c’est une porte ouverte au contrôle et à la manipulation absolus, mais l’homme en tant qu’individu est privé de sa raison d’être et séparé de son noyau spirituel. N’est-il pas vrai que l’homme est destiné à apprendre constamment, à acquérir de l’expérience et à se développer ? Cependant, ceci n’est possible que s’il a la liberté de choix et peut prendre des décisions de façon indépendante.

Est-il absurde de penser que Starlink et Neuralink tentent de créer ensemble le « surhomme » auquel l’humanité a été enlevée et, en fin de compte, le sens de la vie en a été dérobé ?

Y-a-t-il un impact néfaste sur notre santé ?

Les satellites pollueront les derniers points de la surface de la Terre avec des radiations micro-ondes.

Puisqu’on va rayonner tous azimuts, cela signifie concrètement que les ElectroHyperSensibles (EHS) ne trouveront plus de zones blanches. C’est gravissime pour cette catégorie de personnes qui voient son nombre grandir de jour en jour. Un institut suédois prévoit d’ailleurs que 50 % de la population européenne sera EHS d’ici 2050. Ces personnes n’auront plus aucun espace extérieur pour vivre sans souffrir.

Il a été démontré que les troubles ionosphériques peuvent entraîner un cancer, des troubles de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques, et même la mort.

Par ailleurs, les radiations des satellites vont également affecter le climat et auront des conséquence non seulement sur l’Humanité mais aussi sur la Nature.

Il faut aussi faire remarquer que tout ceci se produit déjà avec des intensités de rayonnement bien en deçà des seuils officiels.

Les effets des micro-ondes sur la santé doivent être pris au sérieux et le principe de précaution doit être appliqué systématiquement.

Santé mais aussi environnement …. Pourquoi sont-ils dangereux ?

Les lancements de satellites ont également une énorme empreinte carbone et écologique – dans l’air et au sol – où les nouveaux ports spatiaux détruisent des pans entiers de zones vierges.

Elon MUSK, fabricant de la Tesla et des satellites, aura besoin de plus en plus de métaux rares et de terres rares. Il a donc pensé que le réchauffement climatique allait libérer des zones dans les régions polaires qui se réchauffent et permettrait par conséquent l’extractivisme de ces matériaux. C’est contraire à l’accord de Paris conclu lors de la COP 21 – d’ailleurs, le couple TRUMP-MUSK a décidé de sortir de l’accord. C’est en ce sens qu’il faut comprendre cette volonté – pour l’instant utopique – d’annexer le Groenland qui contient plus de terres rares qu’il n’y en a sur le territoire des USA.. Cette orientation est loin de déplaire à ce milliardaire qui ne voit que le résultat financier.

Il faut insister sur le degré de dangerosité d’Elon MUSK : il dirige des entreprises qui produisent des robots humanoïdes, Starlink, Tesla, de la robotique, et, en association avec Bill GATES, veut occulter le soleil. La première puce électronique a été implantée dans un cerveau humain. Ils ont fait des expériences sur des porcs et des macaques, qui sont tous morts dans d’atroces souffrances, et ils font maintenant des expériences sur les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Évidemment, ils partent du principe qu’il faut aider les personnes défavorisées. Si cela fonctionne sur des malades, ils le transféreront sur des personnes en bonne santé.

La couche d’ozone est donc, elle aussi, menacée et le sera de plus en plus, je suppose

Les inquiétudes se concentrent principalement sur l’aluminium, le composant le plus courant des satellites. Ce métal, quand il se désintègre, finit par se transformer en oxyde ou hydroxyde d’aluminium, pour produire du chlorure d’aluminium qui se décompose facilement, libérant le chlore pour détruire l’ozone. 

Les satellites, surtout ceux en basse orbite type Starlink, endommagent effectivement la couche d’ozone, la magnétosphère et l’ionosphère, c’est-à-dire le circuit électrique essentiel à toute vie sur Terre.

Lorsqu’ils arrivent en fin de vie, les satellites libèrent diverses substances qui attaquent la couche d’ozone, participant indirectement au réchauffement climatique.

Il y a un an, une étude conduite par une équipe de chercheurs de l’université Purdue aux États-Unis attestait d’une modification de l’équilibre chimique de notre atmosphère sous l’effet des lancements et des retours de plus en plus fréquents d’engins spatiaux et de satellites.

Vous parlez, entre autres, de « débris » … la chasse aux débris n’a-t-elle pas été lancée … Mais peut-on vraiment nettoyer l’espace ? Je suppose que cela coûte très cher et qui paiera ?

A cause des satellites «morts», des collisions ou des missiles explosés, il y a actuellement des millions d’objets, un peu de taille millimétrique, volant autour de l’espace. Vous pouvez constater cela sur les simulations de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). En raison de la vitesse extraordinaire à laquelle les débris spatiaux se déplacent, si une pièce entre en collision avec un satellite, la station spatiale ou d’autres objets spatiaux, elle peut causer beaucoup de dégâts et générer encore plus de débris. Certains experts prévoient que les débris spatiaux pourraient rendre les cieux inutilisables pendant des décennies.

La désintégration des satellites en fin de vie génère une pollution atmosphérique.

« Ce que nous savons, c’est qu’un plus grand nombre de satellites et de lancements entraîne un plus grand nombre de gaz et de métaux nocifs dans notre atmosphère », poursuivent les scientifiques qui estiment qu’il faut s’assurer que « les avantages justifient les conséquences potentielles de ces nouvelles technologies ».

Les problèmes posés par les satellites comprennent aussi la pollution due aux lancements de fusées, les collisions, les déversements de plutonium et d’uranium des satellites et véhicules spatiaux à propulsion nucléaire, l’augmentation des champs électromagnétiques, la détérioration du ciel nocturne, l’interférence avec la recherche astronomique et les prévisions météorologiques, les effets sur la faune et la flore, y compris la navigation, et l’augmentation considérable de la consommation d’énergie.

Envisager de nettoyer l’espace ? C’est le dernier souci des lanceurs de satellites ! Ce n’est pas leur problème.

Pour conclure momentanément sur ce sujet, nous n’avons pas demandé un monde où chaque personne, chaque « chose », chaque événement et chaque moment est connecté à l’internet pour être monétisé et utilisé pour nous suivre, nous manipuler et nous contrôler. Nous n’avons pas non plus accepté de vivre dans une mer de radiations. Nous n’avons pas consenti à ce que l’océan, le ciel et la terre soient utilisés par les entreprises pour leur propre profit et pour la guerre, ni à ce que nos enfants soient séduits par des technologies conçues pour les rendre dépendants, addicts. Nous devons sortir de cette soumission à la technophilie, de cette destruction du vivant qui va à terme emporter l’Humanité. Nous devons sortir de ces excès occasionnés par la numérisation de la société.

C’est dans ce sens que nous revendiquons notamment ce droit à la déconnexion, ce droit à ne pas être esclaves des smartphones, des ordinateurs, pour vivre intensément, en lien avec les Humains et en accord avec la Nature. C’est pour cela que nous avons manifesté dans plusieurs villes de France et de plusieurs pays pour préserver la vie sur terre et empêcher notamment Elon MUSK de tuer le ciel avec ses satellites.

Fondamentalement, nous sommes pour un humanisme étendu à tout le vivant et universel. 

Nous écoutons LA SCIENCE de l’espace qui réitère ses cris d’alarme. La science impliquant la CONSCIENCE et donc le doute, le recul et la contradiction. Or tout cela explose au nom d’une idéologie du « Progrès » strictement TECHNOSCIENTISTE, sans réflexion et se développant de façon exponentielle partout dans l’hypervitesse, et sans contrôle citoyen des outillages numériques, objets de sidération très inquiétante.  On le constate encore plus avec l’intelligence artificielle.

 Il existe pourtant des études très documentées par des lanceurs d’alerte et éveilleurs de conscience internationaux et notamment en France et aux USA. Quant à nos décideurs politiques, ils relèvent de « l’inconscience institutionnelle » dont parlait Hannah Arendt. 

 Nous sommes face à ce que les Grecs appelaient l’hubris, c’est à dire la démesure de tout dans un emballement technologique sans aucun contrôle réel, extrêmement inquiétant pour le devenir immédiat de nos civilisations. 

Toute l’opération de MUSK and co tourne autour de l’argent ; mais si les abonnés à la 5G diminuent, vous empêchez le processus d’avancer rapidement. Ils ont des projets ambitieux et formidables mais, bien souvent, l’histoire qui avait été écrite s’est inversée.

L’histoire nous enseigne qu’il y a toujours une peau de banane qui fait déraper les facteurs et les renverse en changeant complètement le récit. Nous devons rester fermes sur toutes nos positions en attendant que le récit s’inverse. Nous devons y croire. En tout cas, si nous ne ralentissons pas, tout sera terminé en 2035.

Il y a des satellites très utiles qui nous rendent de grands services mais vous nous faites constater que ceux-ci peuvent être annihilés par ces mégaconstellations installées par quelques milliardaires dont Elon MUSK … Mais que faire ? On a l’impression encore une fois que vous jouez à David contre GOLIATH ….

Encore une fois, merci à vous de mettre le doigt là où ça fait mal … Je ne sais pas si cela nous remonte le moral … mais bon, au moins nous voilà au courant ….

Alors, comme vous êtes une personne toujours dans le combat … on va dire pour les générations futures … vous serez à nouveau avec nous, le lundi 10 février.

** **

En complément 

La « vision » (!!!) d’Elon MUSK

https://www.la-croix.com/a-vif/dans-la-vision-d